Horror 4o4
.. Se lever avec l’envie de baiser, se coucher avec l’envie de crever, erre… Read Full Bio ↴.. Se lever avec l’envie de baiser, se coucher avec l’envie de crever, errer tel un fantôme, exsangue, transparent, solitaire et fier, traversant le temps et l’espace sans laisser de traces, laisser courir ses doigts sur des corps glacés, un clavier ou un bout de trottoir cybernétique, pour y ancrer son savoir, caresser ses peurs, flirter avec l’intime, l’indécent, faire couler le sang, le sien ou celui des autres, dans un cri ou à l’ombre des soupirs. Rayonner. Le temps d’un sourire, partagé, d’un frôlement, esquissé, ou d’un baiser, arraché. Goûter au silence, les yeux brûlés, avant de replonger dans le néant, par intermittence. S’oublier, s’inventer des moments de répit, tragiquement éphémères, dans l’auto-destruction, ou l’humiliation. Se prendre une cuite, se faire un fixe, s’enfiler des sexes anonymes, des pilules pour dormir, se remplir de tout, de rien, de foutre, de merde, l’alchimie, imparfaite, le dégoût, existentiel, l’addiction, dans les veines et l’esprit en berne. Résignés. Aliénés. Déshumanisés. Des sacs de viande, en transe, mécanique, la ronde des corps, immobiles, s’enfonçant, lentement, dans les flaques, dégueulasses, de leur propre médiocrité. On se ressemble tous. Wretched & Damaged people.
Les silences ont pris la parole. Des mots en croix, comme des points de suture ourlant les lèvres de l’indifférence. La tienne, la mienne et la leur. Celle qui n'a pas d'odeur, mais qui pourrit de l'intérieur. Aucune formule incantatoire, ni prière délavée, les règles d’exceptions ont été retirées des grimoires. La syntaxe se moque des ratures. Et du temps qui bave sur les doigts. Les tentatives seront vaines, il s’agit de donner du sens, en prenant soin de la laideur. La fragilité des mots n’est qu’illusoire. Leurs figures abjectes ne sont là que pour martyriser la rétine. Le style comme une signature, la bouche remplie de sperme. La métaphore se couche en éructant bruyamment. Il s’agit d’avaler maintenant. Achever la fin de la phrase. Détruire. Massivement. En cadence, s’il vous plait. Petit meurtre en famille, le sang qui coule, les têtes qui roulent, les tripes à l’air, la rentabilité est inerte, les vers n’auront rien à se mettre sous la dent. Organiser le carnage, discrètement, dans la geôle infecte du souvenir. Compter les os, secouer les squelettes, puis dépecer la viande, avant de la revendre au prix fort, celui de l’inconsistance. Nous ne serons plus jamais humains. Des épaves, chargées d’absence, errant dans des flaques immobiles. Il fallait donner du sens. S’approprier le choix de la sentence. Faire un don de pénétration, sans doute. L’injection léthale gracieusement consentie pour la circonstance. Puis trancher les carotides d’une poésie en train d’agoniser. Accélérer le mouvement. Arracher le dernier souffle. Dignement. Et attendre. Observer. L'ombre de la démence qui s'éveille, sous les paupières. Les silences ont retrouvé leur langue originelle. Charnelle, vorace et acharnée. Agnostique et fière. Disséquons le cadavre de la littérature, maintenant. Et baisons le néant, ardemment, pour la beauté du geste. Avec souplesse et doigté, c'est tellement plus élégant. Ne dis rien, je sais que tu aimes ça. Le métronome battra la mesure. Fibre après fibre. Crescendo. La faim justifie les moyens, darling.
Les silences ont pris la parole. Des mots en croix, comme des points de suture ourlant les lèvres de l’indifférence. La tienne, la mienne et la leur. Celle qui n'a pas d'odeur, mais qui pourrit de l'intérieur. Aucune formule incantatoire, ni prière délavée, les règles d’exceptions ont été retirées des grimoires. La syntaxe se moque des ratures. Et du temps qui bave sur les doigts. Les tentatives seront vaines, il s’agit de donner du sens, en prenant soin de la laideur. La fragilité des mots n’est qu’illusoire. Leurs figures abjectes ne sont là que pour martyriser la rétine. Le style comme une signature, la bouche remplie de sperme. La métaphore se couche en éructant bruyamment. Il s’agit d’avaler maintenant. Achever la fin de la phrase. Détruire. Massivement. En cadence, s’il vous plait. Petit meurtre en famille, le sang qui coule, les têtes qui roulent, les tripes à l’air, la rentabilité est inerte, les vers n’auront rien à se mettre sous la dent. Organiser le carnage, discrètement, dans la geôle infecte du souvenir. Compter les os, secouer les squelettes, puis dépecer la viande, avant de la revendre au prix fort, celui de l’inconsistance. Nous ne serons plus jamais humains. Des épaves, chargées d’absence, errant dans des flaques immobiles. Il fallait donner du sens. S’approprier le choix de la sentence. Faire un don de pénétration, sans doute. L’injection léthale gracieusement consentie pour la circonstance. Puis trancher les carotides d’une poésie en train d’agoniser. Accélérer le mouvement. Arracher le dernier souffle. Dignement. Et attendre. Observer. L'ombre de la démence qui s'éveille, sous les paupières. Les silences ont retrouvé leur langue originelle. Charnelle, vorace et acharnée. Agnostique et fière. Disséquons le cadavre de la littérature, maintenant. Et baisons le néant, ardemment, pour la beauté du geste. Avec souplesse et doigté, c'est tellement plus élégant. Ne dis rien, je sais que tu aimes ça. Le métronome battra la mesure. Fibre après fibre. Crescendo. La faim justifie les moyens, darling.
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