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11Romanesca & Passamezzo (Instr.) (Diego Ortiz)Montserrat Figueras, Jordi Savall, Arianna Savall, Ferran Savall, Pedro EstevanMontserrat Figueras, Jordi Savall, Arianna Savall, Ferran Savall, Pedro Estevan
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L'Arabesque
Jordi Savall Lyrics
PHORBAS
Vous voyez le palais où l’hymen d’Alcione
Va combler les désirs de votre heureux rival :
Déjà la pompe s’en ordonne
Et le moment approche…
PELÉE
Ah! Quel moment fatal !
PHORBAS
Seigneur, il faut troubler cette odieuse fête ;
Tout l’enfer conjuré m’a promis son secours,
Et ce jour qu’ils ont cru le plus beau de leurs jours
Va bientôt devenir…
PELÉE
Arrête.
Tu sais ce que je dois au roi.
Banni de ma patrie, et teint du sang d’un frère,
Funeste objet des fureurs d’une mère,
Lui seul à sa vengeance il s’exposa pour moi,
Sa cour fut mon unique asile.
Alcione à ses jours allait unir son sort.
Dieux ! Je ne pus la voir avec un cœur tranquille.
Vertu, gloire, raison, tout me fut inutile.
Mon amour combattu n’en devint que plus fort.
Un monstre que la mer vomit contre mon crime
Suspendit cet hymen dont j’étais si jaloux ;
Et ce peuple en serait encore la victime,
S’il n’était tombé sous mes coups.
PHORBAS
Laissez-moi ranimer ce monstre redoutable,
Qu’il rompe encore de si funestes nœuds.
PELÉE
Non, ne me rends point plus coupable.
Non, laisse-moi mourir, laisse-les vivre heureux.
Abandonne mon cœur au feu qui le consume.
D’un hymen que je crains, pourquoi me garantir ?
C’est par moi qu’aujourd’hui son flambeau se rallume,
Je ne veux point m’en repentir.
Vous voyez le palais où l’hymen d’Alcione
Va combler les désirs de votre heureux rival :
Déjà la pompe s’en ordonne
Et le moment approche…
PELÉE
Ah! Quel moment fatal !
PHORBAS
Seigneur, il faut troubler cette odieuse fête ;
Tout l’enfer conjuré m’a promis son secours,
Et ce jour qu’ils ont cru le plus beau de leurs jours
Va bientôt devenir…
PELÉE
Arrête.
Tu sais ce que je dois au roi.
Banni de ma patrie, et teint du sang d’un frère,
Funeste objet des fureurs d’une mère,
Lui seul à sa vengeance il s’exposa pour moi,
Sa cour fut mon unique asile.
Alcione à ses jours allait unir son sort.
Dieux ! Je ne pus la voir avec un cœur tranquille.
Vertu, gloire, raison, tout me fut inutile.
Mon amour combattu n’en devint que plus fort.
Un monstre que la mer vomit contre mon crime
Suspendit cet hymen dont j’étais si jaloux ;
Et ce peuple en serait encore la victime,
S’il n’était tombé sous mes coups.
PHORBAS
Laissez-moi ranimer ce monstre redoutable,
Qu’il rompe encore de si funestes nœuds.
PELÉE
Non, ne me rends point plus coupable.
Non, laisse-moi mourir, laisse-les vivre heureux.
Abandonne mon cœur au feu qui le consume.
D’un hymen que je crains, pourquoi me garantir ?
C’est par moi qu’aujourd’hui son flambeau se rallume,
Je ne veux point m’en repentir.
Lyrics © O/B/O APRA AMCOS
Written by: Marin Marais
Lyrics Licensed & Provided by LyricFind
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