Baudelaire
Serge Gainsbourg Lyrics
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De ton corps si beau
Comme une étoffe vacillante
Miroiter la peau
Sur ta chevelure profonde
Aux âcres parfums
Mer odorante et vagabonde
Aux flots bleus et bruns
Comme un navire qui s'éveille
Au vent du matin
Mon âme rêveuse appareille
Pour un ciel lointain
Tes yeux où rien ne se révèle
De doux ni d'amer
Sont deux bijoux froids où se mêlent
L'or avec le fer
À te voir marcher en cadence
Belle d'abandon
On dirait un serpent qui danse
Au bout d'un bâton
Sous le fardeau de ta paresse
Ta tête d'enfant
Se balance avec la mollesse
D'un jeune éléphant
Et ton corps se penche et s'allonge
Comme un fin vaisseau
Qui roule bord sur bord et plonge
Ces vergues dans l'eau
Comme un flot grossi par la fonte
Des glaciers grondants
Quand l'eau de ta bouche remonte
Au bord de tes dents
Je crois boire un vin de Bohème
Amer et vainqueur
Un ciel liquide qui parsème
D'étoiles mon cœur
In Serge Gainsbourg's song Baudelaire, the lyrics revolve around the poet's appreciation of a woman's innate beauty. He praises her physical characteristics and compares them with various elements in nature. The woman's skin shimmers like a fluttering cloth, and her hair exudes intoxicating scents reminiscent of the sea's salty breeze. Gainsbourg describes his soul departing on a dreamy voyage amidst the imagery of the woman's enchanting aura.
In the subsequent verses, the poet turns to the woman's movement, which appears as graceful and fluid as a serpent's dance, yet lethargic and heavy as that of a young elephant. Her body resembles a ship rolling on the waves, undulating and embodying the sensual pleasures described in the poem. Gainsbourg concludes by comparing the taste of the woman's mouth to a Bohemian wine, evocative of a liquid sky sprinkled with stars that intoxicates him.
The song's meaning is highly sexual, as it praises the female body's curvaceous form and sensual movements. The lyrics' poetic devices, including metaphors and similes, create vivid and extravagant images that accentuate the woman's beauty, showcasing Gainsbourg's ability to craft poetic lyrics that appeal to the senses.
Line by Line Meaning
Que j'aime voir chère indolente
I love to see you, my dear idle one
De ton corps si beau
With your so beautiful body
Comme une étoffe vacillante
Like a fluttering fabric
Miroiter la peau
Reflecting the skin
Sur ta chevelure profonde
On your deep hair
Aux âcres parfums
With bitter scents
Mer odorante et vagabonde
Fragrant and wandering sea
Aux flots bleus et bruns
With blue and brown waves
Comme un navire qui s'éveille
Like a ship that awakens
Au vent du matin
In the morning breeze
Mon âme rêveuse appareille
My dreaming soul sets sail
Pour un ciel lointain
Towards a distant sky
Tes yeux où rien ne se révèle
Your eyes where nothing is revealed
De doux ni d'amer
Neither sweet nor bitter
Sont deux bijoux froids où se mêlent
Are two cold jewels where mingle
L'or avec le fer
Gold with iron
À te voir marcher en cadence
To see you walk in rhythm
Belle d'abandon
Beautifully surrendered
On dirait un serpent qui danse
It appears like a dancing serpent
Au bout d'un bâton
At the end of a stick
Sous le fardeau de ta paresse
Under the weight of your laziness
Ta tête d'enfant
Your childlike head
Se balance avec la mollesse
Swings with softness
D'un jeune éléphant
Like a young elephant
Et ton corps se penche et s'allonge
And your body leans and lengthens
Comme un fin vaisseau
Like a slender vessel
Qui roule bord sur bord et plonge
That rolls, side to side, and dives
Ces vergues dans l'eau
Those yards in the water
Comme un flot grossi par la fonte
Like a flood enlarged by the melting
Des glaciers grondants
Of thundering glaciers
Quand l'eau de ta bouche remonte
When the water from your mouth rises
Au bord de tes dents
At the edge of your teeth
Je crois boire un vin de Bohème
I believe I'm drinking Bohemian wine
Amer et vainqueur
Bitter and victorious
Un ciel liquide qui parsème
A liquid sky that strews
D'étoiles mon cœur
With stars my heart
Lyrics © Universal Music Publishing Group, WARNER CHAPPELL MUSIC FRANCE
Written by: Serge Gainsbourg
Lyrics Licensed & Provided by LyricFind
@user-tb7mj3rm4q
Le serpent qui danse
Que j'aime voir, chère indolente,
De ton corps si beau,
Comme une étoffe vacillante,
Miroiter la peau !
Sur ta chevelure profonde
Aux âcres parfums,
Mer odorante et vagabonde
Aux flots bleus et bruns,
Comme un navire qui s'éveille
Au vent du matin,
Mon âme rêveuse appareille
Pour un ciel lointain.
Tes yeux, où rien ne se révèle
De doux ni d'amer,
Sont deux bijoux froids où se mêle
L'or avec le fer.
A te voir marcher en cadence,
Belle d'abandon,
On dirait un serpent qui danse
Au bout d'un bâton.
Sous le fardeau de ta paresse
Ta tête d'enfant
Se balance avec la mollesse
D'un jeune éléphant,
Et ton corps se penche et s'allonge
Comme un fin vaisseau
Qui roule bord sur bord et plonge
Ses vergues dans l'eau.
Comme un flot grossi par la fonte
Des glaciers grondants,
Quand l'eau de ta bouche remonte
Au bord de tes dents,
Je crois boire un vin de Bohême,
Amer et vainqueur,
Un ciel liquide qui parsème
D'étoiles mon coeur !
@mae_li
Le serpent qui danse :
Que j'aime voir cher indolente
De ton corps si beau
Comme une étoffe vacillante
Miroiter la peau.
Sur ta chevelure profonde
Aux âcres parfums,
Mer odorante et vagabonde
Aux flots bleus et bruns
Comme un navire qui s'éveille
Au vent du matin
Mon âme rêveuse appareille
Pour un ciel lointain
Tes yeux où rien ne se révèle
De doux ni d'amer
Sont deux bijoux froids où se mêlent
L'or avec le fer
A te voir marcher en cadence
Belle d'abandon
On dirait un serpent qui danse
Au bout d'un bâton
Sous le fardeau de ta paresse
Ta tête d'enfant
Se balance avec la mollesse
D'un jeune éléphant.
Et ton corps se penche et s'allonge
Comme un fin vaisseau
Qui roule bord sur bord et plonge
Ses vergues dans l'eau
Comme un flot grandit par la fonte
Des glaciers grondants
Quand l'eau de ta bouche remonte
Au bord de tes dents
Je crois boire un vin de bohème
Amer et vainqueur
Un ciel liquide qui parcelle
D'étoile mon coeur.
@polox5280
Que j'aime voir, chère indolente,
De ton corps si beau,
Comme une étoffe vacillante,
Miroiter la peau !
Sur ta chevelure profonde
Aux âcres parfums,
Mer odorante et vagabonde
Aux flots bleus et bruns,
Comme un navire qui s'éveille
Au vent du matin,
Mon âme rêveuse appareille
Pour un ciel lointain.
Tes yeux où rien ne se révèle
De doux ni d'amer,
Sont deux bijoux froids où se mêlent
L’or avec le fer.
A te voir marcher en cadence,
Belle d'abandon,
On dirait un serpent qui danse
Au bout d'un bâton.
Sous le fardeau de ta paresse
Ta tête d'enfant
Se balance avec la mollesse
D’un jeune éléphant,
Et ton corps se penche et s'allonge
Comme un fin vaisseau
Qui roule bord sur bord et plonge
Ses vergues dans l'eau.
Comme un flot grossi par la fonte
Des glaciers grondants,
Quand l'eau de ta bouche remonte
Au bord de tes dents,
Je crois boire un vin de bohême,
Amer et vainqueur,
Un ciel liquide qui parsème
D’étoiles mon cœur !
@noquartermusic3666
Un chef-d'œuvre certe écrit par Baudelaire mais repris d'une finesse par Serge Gainsbourg.
@jocelyncaron1484
Merci Mr Gainsbourg, d'avoir rendu la poésie de Baudelaire, Musset accessible à tous surtout à l'élève dissipé et turbulent que j'étais. 😁 😁 😁
@regardspartages5531
Un poète disparu qui nous laisse de belles inspirations 💝💓
@patrickschwartz5965
Encore merci Serge (et Baudelaire, aussi !) , quelle voix , quelle sensualité , que c'est beau !!!
@pierre3982
baudelaire accessoirement ..
@user-tb7mj3rm4q
Le serpent qui danse
Que j'aime voir, chère indolente,
De ton corps si beau,
Comme une étoffe vacillante,
Miroiter la peau !
Sur ta chevelure profonde
Aux âcres parfums,
Mer odorante et vagabonde
Aux flots bleus et bruns,
Comme un navire qui s'éveille
Au vent du matin,
Mon âme rêveuse appareille
Pour un ciel lointain.
Tes yeux, où rien ne se révèle
De doux ni d'amer,
Sont deux bijoux froids où se mêle
L'or avec le fer.
A te voir marcher en cadence,
Belle d'abandon,
On dirait un serpent qui danse
Au bout d'un bâton.
Sous le fardeau de ta paresse
Ta tête d'enfant
Se balance avec la mollesse
D'un jeune éléphant,
Et ton corps se penche et s'allonge
Comme un fin vaisseau
Qui roule bord sur bord et plonge
Ses vergues dans l'eau.
Comme un flot grossi par la fonte
Des glaciers grondants,
Quand l'eau de ta bouche remonte
Au bord de tes dents,
Je crois boire un vin de Bohême,
Amer et vainqueur,
Un ciel liquide qui parsème
D'étoiles mon coeur !
@THUNDERPUSSY77
Époustouflant ! Quelle voix !
@jeanpierrezutter587
Une petite merveille !!
@mae_li
Le serpent qui danse :
Que j'aime voir cher indolente
De ton corps si beau
Comme une étoffe vacillante
Miroiter la peau.
Sur ta chevelure profonde
Aux âcres parfums,
Mer odorante et vagabonde
Aux flots bleus et bruns
Comme un navire qui s'éveille
Au vent du matin
Mon âme rêveuse appareille
Pour un ciel lointain
Tes yeux où rien ne se révèle
De doux ni d'amer
Sont deux bijoux froids où se mêlent
L'or avec le fer
A te voir marcher en cadence
Belle d'abandon
On dirait un serpent qui danse
Au bout d'un bâton
Sous le fardeau de ta paresse
Ta tête d'enfant
Se balance avec la mollesse
D'un jeune éléphant.
Et ton corps se penche et s'allonge
Comme un fin vaisseau
Qui roule bord sur bord et plonge
Ses vergues dans l'eau
Comme un flot grandit par la fonte
Des glaciers grondants
Quand l'eau de ta bouche remonte
Au bord de tes dents
Je crois boire un vin de bohème
Amer et vainqueur
Un ciel liquide qui parcelle
D'étoile mon coeur.
@isabellechaveton3744
Sont deux bijoux froids où se mêle
l'or avec le fer. ( et non pas se mêlent)