Tombé pour la France
Étienne Daho Lyrics


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Be-bop, pieds nus sous la lune, sans foi ni toit ni fortune
Je passe mon temps à faire n'importe quoi
Sur les pistes, noires de préférence
Quand le démon de la danse me prend le corps, je fais n'importe quoi
Tout va bien

Sur un jerk électronique, se nouent des amours ludiques
Be-bop, la vie c'est n'importe quoi
C'est la fête
C'est psychédélique, me demande pas c'que j'fabrique
Je te répondrais n'importe quoi
J'en sais rien

Dum-di-là, je m'étourdis, ça ne suffit pas
À m'faire oublier que t'es plus là
J'ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t'aimais pas
Si tu r'viens n'attends pas qu'au bout d'une corde mon corps balance

Be-bop, pieds nus sous la lune, sans foi ni toi ni personne
Je crois bien que j'f'rais n'importe quoi
Pour te voir
Cinq minutes encore à Sables d'or près des dunes
Je te raconterai n'importe quoi
Ce sera bien

Dum-di-là, je m'étourdis ça ne suffit pas
À m'faire oublier que t'es plus là
J'ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t'aimais pas
Si tu r'viens n'attends pas que je sois tombé pour la France

Pour te voir
Cinq minutes encore à Sables d'or près des dunes
Je te raconterai n'importe quoi
Ce sera bien

Dum-di-là, je m'étourdis ça ne suffit pas
À m'faire oublier que t'es plus là




J'ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t'aimais pas
Si tu r'viens n'attends pas que je sois tombé pour la France

Overall Meaning

In "Tombé pour la France," Étienne Daho sings about a carefree lifestyle devoid of any structure or purpose. He spends his days dancing on black dance floors and indulging in "ludic" ("playful") loves. The psychedelic atmosphere evokes a sense of randomness and confusion, with Daho answering questions about his activities with "n'importe quoi" ("whatever"). Despite his lifestyle, he is haunted by his lost love and never forgets her, carrying a photo booth picture she didn't like as a memento. He hopes she would return and listens to his plea for her not to wait until he falls, a reference to the French military motto "fall for France."


The use of "be-bop" in the opening lines is a reference to the style of jazz, which was a popular music genre in France in the 1980s when the song was released. The line "sans foi ni toit ni fortune" translates to "without faith, roof, or fortune," indicating the singer's disconnection from societal norms and expectations. The line "quand le démon de la danse me prend le corps" ("when the demon of dance takes over my body") is a hyperbolic description of the entrancing the music can be. "Jerk électronique" ("electronic jerk") refers to a dance craze in the 1960s, and "psychédélique" is an allusion to psychedelic music, which was popular in the late 1960s.


Interestingly, Étienne Daho's original intention for "Tombé pour la France" was to create a dance track with a catchy melody, but the song's melancholy lyrics shifted the song's tone. The song's music video features a lonesome Daho wandering around the city performing the song. The song's title also alludes to a 1958 novel, "Tombé du ciel," by French author René Barjavel. The song was a chart-topping hit in France and was later covered by various artists. It was also featured in the 2007 film "La vie en rose" as a part of a medley.


In conclusion, "Tombé pour la France" is a melancholic yet upbeat song about the joys and pains of living a carefree and unstructured life. It references and alludes to various music genres, dance crazes, and literature styles, adding to the depth of the overall piece.


Chords (Capo on 3rd fret):
Intro: Em G C D
Verse: Em G C D
Chorus: G D Am C


Line by Line Meaning

Be-bop, pieds nus sous la lune, sans foi ni toit ni fortune
I'm carelessly wandering around, without any direction or possessions.


Je passe mon temps à faire n'importe quoi
I spend my time doing anything that comes to mind.


Sur les pistes, noires de préférence
I enjoy skiing on the more dangerous, black diamond slopes.


Quand le démon de la danse me prend le corps, je fais n'importe quoi
When I feel the urge to dance, I lose control of my body and do anything I want.


Tout va bien
Everything is fine.


Sur un jerk électronique, se nouent des amours ludiques
On an electronic dance floor, playful romances are formed.


Be-bop, la vie c'est n'importe quoi
Life is unpredictable and meaningless.


C'est la fête
It's a party.


C'est psychédélique, me demande pas c'que j'fabrique
It's trippy and confusing, don't ask me what I'm doing.


Je te répondrais n'importe quoi
I would answer you with anything.


J'en sais rien
I don't know.


Dum-di-là, je m'étourdis, ça ne suffit pas
I'm trying to distract myself, but it's not enough.


À m'faire oublier que t'es plus là
To forget that you're no longer here.


J'ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t'aimais pas
I kept this photo booth picture of us, that you didn't like.


Si tu r'viens n'attends pas qu'au bout d'une corde mon corps balance
If you come back, don't wait until I've reached the end of my rope.


Je crois bien que j'f'rais n'importe quoi
I believe I would do anything.


Pour te voir
To see you.


Cinq minutes encore à Sables d'or près des dunes
Just five more minutes in Sables d'or near the dunes.


Ce sera bien
It will be good.


Si tu r'viens n'attends pas que je sois tombé pour la France
If you come back, don't wait until I'm gone or at a point of no return.




Lyrics © SATORI SONG, CALL ME, Sony/ATV Music Publishing LLC, Downtown Music Publishing
Written by: Etienne Daho, Arnold Turboust

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Pedro Vergara

[ Paroles ]

Be-bop, pieds nus sous la lune, sans foi ni toit ni fortune
Je passe mon temps à faire n'importe quoi
Sur les pistes, noires de préférence
Quand le démon de la danse me prend le corps, je fais n'importe quoi
Tout va bien

Sur un jerk électronique, se nouent des amours ludiques
Be-bop, la vie c'est n'importe quoi
C'est la fête
C'est psychédélique, me demande pas c'que j'fabrique
Je te répondrais n'importe quoi
J'en sais rien

Dum-di-là, je m'étourdis, ça ne suffit pas
À m'faire oublier que t'es plus là
J'ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t'aimais pas
Si tu r'viens n'attends pas qu'au bout d'une corde mon corps balance

Be-bop, pieds nus sous la lune, sans foi ni toi ni personne
Je crois bien que j'f'rais n'importe quoi
Pour te voir
Cinq minutes encore à Sables d'or près des dunes
Je te raconterai n'importe quoi
Ce sera bien

Dum-di-là, je m'étourdis ça ne suffit pas
À m'faire oublier que t'es plus là
J'ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t'aimais pas
Si tu r'viens n'attends pas que je sois tombé pour la France

Pour te voir
Cinq minutes encore à Sables d'or près des dunes
Je te raconterai n'importe quoi
Ce sera bien

Dum-di-là, je m'étourdis ça ne suffit pas
À m'faire oublier que t'es plus là
J'ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t'aimais pas
Si tu r'viens n'attends pas que je sois tombé pour la France



Geiger 1000mSv

Considérant Daho avant tout comme un chanteur à texte (la composition revient à Arnold Turboust) et compte tenu de l'époque (les années 80, assez "superficielles" dans le domaine artistique grand public), j'ai l'impression qu'il a cherché à décrire le spleen baudelairien que les musiciens New Wave l'ayant influencé avaient remis au goût du jour. Je retrouve aussi étrangement la rythmique poétique de Mallarmé dedans.



Mais le thème est assez limpide : le narrateur du morceau (souvent, Daho raconte des épisodes de sa vie dans ses morceaux) sort d'une relation amoureuse brisée dont il ne parvient pas à faire le deuil. Il se persuade que "tout va bien" alors qu'il dit qu'il passe son temps à "faire n'importe quoi", à avoir des "amours ludiques" (des aventures sans lendemain), à "s'étourdir". En clair, il est complètement à la masse, dépressif et peut-être même suicidaire (il danse sur des pistes noires, son corps qui balance au bout d'une corde) mais ferait n'importe quoi pour revoir son ex pour qui il semble avoir encore beaucoup de sentiments, se rattachant à un photomaton qu'il garde sur lui (anecdote : le clip est signé Jean-Pierre Jeunet et l'intrigue du photomaton se retrouvera des années après dans "Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain").



"Si tu reviens, n'attends pas que je sois tombé pour la France" je pense que ça joue doublement sur l'image de la pendaison (qui était la peine de mort commune avant la Révolution) et ironiquement aussi le fait que beaucoup de relations amoureuses se sont terminées avant le départ de jeunes mobilisés durant plusieurs conflits, et plus abruptement lorsqu'ils mourraient au champ d'honneur.



Le côté saccadé/pantomime du clip je crois comme toi que ça rend hommage à la Commedia Dell'arte comme l'a souligné @Stephane ARTAUD (Pierrot et Colombine) mais aussi aux danses dans les boîtes branchées de l'époque.



Daniel Lucena

Be-bop, pieds nus sous la lune, sans foi ni toit ni fortune
Je passe mon temps à faire n'importe quoi
Sur les pistes, noires de préférence
Quand le démon de la danse me prend le corps, je fais n'importe quoi
Tout va bien
Sur un jerk électronique, se nouent des amours ludiques
Be-bop, la vie c'est n'importe quoi
C'est la fête
C'est psychédélique, me demande pas c'que j'fabrique
Je te répondrais n'importe quoi
J'en sais rien
Dum-di-là, je m'étourdis, ça ne suffit pas
À m'faire oublier que t'es plus là
J'ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t'aimais pas
Si tu r'viens n'attends pas qu'au bout d'une corde mon corps balance
Be-bop, pieds nus sous la lune, sans foi ni toi ni personne
Je crois bien que j'f'rais n'importe quoi
Pour te voir
Cinq minutes encore à Sables d'or près des dunes
Je te raconterai n'importe quoi
Ce sera bien
Dum-di-là, je m'étourdis ça ne suffit pas
À m'faire oublier que t'es plus là
J'ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t'aimais pas
Si tu r'viens n'attends pas que je sois tombé pour la France
Pour te voir
Cinq minutes encore à Sables d'or près des dunes
Je te raconterai n'importe quoi
Ce sera bien
Dum-di-là, je m'étourdis ça ne suffit pas
À m'faire oublier que t'es plus là
J'ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t'aimais pas
Si tu r'viens n'attends pas que je sois tombé pour la France



El TeChNiiK

Be-bop, pieds nus sous la lune, sans foi ni toit ni fortune
Je passe mon temps à faire n'importe quoi
Sur les pistes, noires de préférence
Quand le démon de la danse me prend le corps, je fais n'importe quoi
Tout va bien
Sur un jerk électronique, se nouent des amours ludiques
Be-bop, la vie c'est n'importe quoi
C'est la fête
C'est psychédélique, me demande pas c'que j'fabrique
Je te répondrais n'importe quoi
J'en sais rien
Dum-di-là, je m'étourdis, ça ne suffit pas
À m'faire oublier que t'es plus là
J'ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t'aimais pas
Si tu r'viens n'attends pas qu'au bout d'une corde mon corps balance
Be-bop, pieds nus sous la lune, sans foi ni toi ni personne
Je crois bien que j'f'rais n'importe quoi
Pour te voir
Cinq minutes encore à Sables d'or près des dunes
Je te raconterai n'importe quoi
Ce sera bien
Dum-di-là, je m'étourdis ça ne suffit pas
À m'faire oublier que t'es plus là
J'ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t'aimais pas
Si tu r'viens n'attends pas que je sois tombé pour la France
Pour te voir
Cinq minutes encore à Sables d'or près des dunes
Je te raconterai n'importe quoi
Ce sera bien
Dum-di-là, je m'étourdis ça ne suffit pas
À m'faire oublier que t'es plus là
J'ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t'aimais pas
Si tu r'viens n'attends pas que je sois tombé pour la France



Orane Kira

Be-bop, pieds nus sous la lune, sans foi ni toit ni fortune
Je passe mon temps à faire n'importe quoi
Sur les pistes, noires de préférence
Quand le démon de la danse me prend le corps, je fais n'importe quoi
Tout va bien

Sur un jerk électronique, se nouent des amours ludiques
Be-bop, la vie c'est n'importe quoi
C'est la fête
C'est psychédélique, me demande pas c'que j'fabrique
Je te répondrais n'importe quoi
J'en sais rien

Dum-di-là, je m'étourdis, ça ne suffit pas
À m'faire oublier que t'es plus là
J'ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t'aimais pas
Si tu r'viens n'attends pas qu'au bout d'une corde mon corps balance

Be-bop, pieds nus sous la lune, sans foi ni toi ni personne
Je crois bien que j'f'rais n'importe quoi
Pour te voir
Cinq minutes encore à Sables d'or près des dunes
Je te raconterai n'importe quoi
Ce sera bien

Dum-di-là, je m'étourdis ça ne suffit pas
À m'faire oublier que t'es plus là
J'ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t'aimais pas
Si tu r'viens n'attends pas que je sois tombé pour la France

Pour te voir
Cinq minutes encore à Sables d'or près des dunes
Je te raconterai n'importe quoi
Ce sera bien

Dum-di-là, je m'étourdis ça ne suffit pas
À m'faire oublier que t'es plus là
J'ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t'aimais pas
Si tu r'viens n'attends pas que je sois tombé pour la France



Antoine P

Be bop pieds nus sous la lune, sans foi ni toit ni fortune 
Je passe mon temps à faire n'importe quoi 
Sur les pistes noires de préférence, quand le démon de la danse 
Me prend le corps, je fais n'importe quoi, tout va bien 

Sur un jerk électronique se nouent de amours ludiques 
Be bop la vie c'est n'importe quoi 
C'est la fête, c'est psychédélique, me demande pas c'que je fabrique 
Je te répondrai n'importe quoi, j'en sais rien 

Dum di la, je m'étourdis, ça ne suffit pas 

A m'faire oublier que t'es plus là 
J'ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t'aimais pas 
Si tu r'viens n'attends pas qu'au bout d'une corde mon corps balance 

Be bop pieds nus sous la lune, sans foi ni toit ni personne 
Je crois bien que j'f'rais n'importe quoi 
Pour te voir cinq minutes encore à Sables d'or près des dunes 
Je te racont'rai n'importe quoi, ce s'ra bien 

Dum di la, je m'étourdis, ça ne suffit pas 
A m'faire oublier que t'es plus là 
J'ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t'aimais pas 
Si tu r'viens n'attends pas que je sois tombé pour la France 


Pour te voir cinq minutes encore à Sables d'or près des dunes 
Je te racont'rai n'importe quoi, ce s'ra bien 

Dum di la, je m'étourdis, ça ne suffit pas 
A m'faire oublier que t'es plus là 
J'ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t'aimais pas 
Si tu r'viens n'attends pas que je sois tombé pour la France



G B

Be-bop, pieds nus sous la lune, sans foi ni toit ni fortune
Je passe mon temps à faire n'importe quoi
Sur les pistes, noires de préférence
Quand le démon de la danse me prend le corps, je fais n'importe quoi
Tout va bien
Sur un jerk électronique, se nouent des amours ludiques
Be-bop, la vie c'est n'importe quoi
C'est la fête
C'est psychédélique, me demande pas c'que j'fabrique
Je te répondrais n'importe quoi
J'en sais rien
Dum-di-là, je m'étourdis, ça ne suffit pas
À m'faire oublier que t'es plus là
J'ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t'aimais pas
Si tu r'viens n'attends pas qu'au bout d'une corde mon corps balance
Be-bop, pieds nus sous la lune, sans foi ni toi ni personne
Je crois bien que j'f'rais n'importe quoi
Pour te voir
Cinq minutes encore à Sables d'or près des dunes
Je te raconterai n'importe quoi
Ce sera bien
Dum-di-là, je m'étourdis ça ne suffit pas
À m'faire oublier que t'es plus là
J'ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t'aimais pas
Si tu r'viens n'attends pas que je sois tombé pour la France
Pour te voir
Cinq minutes encore à Sables d'or près des dunes
Je te raconterai n'importe quoi
Ce sera bien
Dum-di-là, je m'étourdis ça ne suffit pas
À m'faire oublier que t'es plus là
J'ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t'aimais pas
Si tu r'viens n'attends pas que je sois tombé pour la France



Nat Zus

Be-bop, pieds nus sous la lune, sans foi ni toit ni fortune
Je passe mon temps à faire n'importe quoi
Sur les pistes, noires de préférence
Quand le démon de la danse me prend le corps, je fais n'importe quoi
Tout va bien

Sur un jerk électronique, se nouent des amours ludiques
Be-bop, la vie c'est n'importe quoi
C'est la fête
C'est psychédélique, me demande pas c'que j'fabrique
Je te répondrais n'importe quoi
J'en sais rien

Dum-di-là, je m'étourdis, ça ne suffit pas
À m'faire oublier que t'es plus là
J'ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t'aimais pas
Si tu r'viens n'attends pas qu'au bout d'une corde mon corps balance

Be-bop, pieds nus sous la lune, sans foi ni toi ni personne
Je crois bien que j'f'rais n'importe quoi
Pour te voir
Cinq minutes encore à Sables d'or près des dunes
Je te raconterai n'importe quoi
Ce sera bien

Dum-di-là, je m'étourdis ça ne suffit pas
À m'faire oublier que t'es plus là
J'ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t'aimais pas
Si tu r'viens n'attends pas que je sois tombé pour la France

Pour te voir
Cinq minutes encore à Sables d'or près des dunes
Je te raconterai n'importe quoi
Ce sera bien

Dum-di-là, je m'étourdis ça ne suffit pas
À m'faire oublier que t'es plus là
J'ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t'aimais pas
Si tu r'viens n'attends pas que je sois tombé pour la France

Paroles d'Étienne Daho et Arnold Turboust



Anthony Lafontaine

Be bop pieds nus sous la lune, sans foi ni toit ni fortune
Je passe mon temps à faire n'importe quoi
Sur les pistes noires de préférence, quand le démon de la danse
Me prend le corps, je fais n'importe quoi, tout va bien

Sur un jerk électronique se nouent de amours ludiques
Be bop la vie c'est n'importe quoi
C'est la fête, c'est psychédélique, me demande pas c'que je fabrique
Je te répondrai n'importe quoi, j'en sais rien

Dum di la, je m'étourdis, ça ne suffit pas

A m'faire oublier que t'es plus là
J'ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t'aimais pas
Si tu r'viens n'attends pas qu'au bout d'une corde mon corps balance

Be bop pieds nus sous la lune, sans foi ni toit ni personne
Je crois bien que j'f'rais n'importe quoi
Pour te voir cinq minutes encore à Sables d'or près des dunes
Je te racont'rai n'importe quoi, ce s'ra bien

Dum di la, je m'étourdis, ça ne suffit pas
A m'faire oublier que t'es plus là
J'ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t'aimais pas
Si tu r'viens n'attends pas que je sois tombé pour la France


Pour te voir cinq minutes encore à Sables d'or près des dunes
Je te racont'rai n'importe quoi, ce s'ra bien

Dum di la, je m'étourdis, ça ne suffit pas
A m'faire oublier que t'es plus là
J'ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t'aimais pas
Si tu r'viens n'attends pas que je sois tombé pour la France



All comments from YouTube:

jean paul gilleron

un petit chef d'oeuvre grâce aux instrumentistes géniaux et à l'arrangeur un petit génie

Isabelle Lévy - Banchereau

Je me souviens de toutes ces belles chansons et notamment celles d'Étienne Daho qui sont exceptionnelles
Un univers que j'adore depuis plus de 35 ans
C'est une des musiques que je prefere
Merci Étienne Daho
Merci pour ce partage

Pedro Vergara

[ Paroles ]

Be-bop, pieds nus sous la lune, sans foi ni toit ni fortune
Je passe mon temps à faire n'importe quoi
Sur les pistes, noires de préférence
Quand le démon de la danse me prend le corps, je fais n'importe quoi
Tout va bien

Sur un jerk électronique, se nouent des amours ludiques
Be-bop, la vie c'est n'importe quoi
C'est la fête
C'est psychédélique, me demande pas c'que j'fabrique
Je te répondrais n'importe quoi
J'en sais rien

Dum-di-là, je m'étourdis, ça ne suffit pas
À m'faire oublier que t'es plus là
J'ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t'aimais pas
Si tu r'viens n'attends pas qu'au bout d'une corde mon corps balance

Be-bop, pieds nus sous la lune, sans foi ni toi ni personne
Je crois bien que j'f'rais n'importe quoi
Pour te voir
Cinq minutes encore à Sables d'or près des dunes
Je te raconterai n'importe quoi
Ce sera bien

Dum-di-là, je m'étourdis ça ne suffit pas
À m'faire oublier que t'es plus là
J'ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t'aimais pas
Si tu r'viens n'attends pas que je sois tombé pour la France

Pour te voir
Cinq minutes encore à Sables d'or près des dunes
Je te raconterai n'importe quoi
Ce sera bien

Dum-di-là, je m'étourdis ça ne suffit pas
À m'faire oublier que t'es plus là
J'ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t'aimais pas
Si tu r'viens n'attends pas que je sois tombé pour la France

tony jj

Un texte très profond quand tu comprends les paroles...

Neptunide

Elles sont très triste, malgré le rythme enjoué de la musique!

Geiger 1000mSv

Considérant Daho avant tout comme un chanteur à texte (la composition revient à Arnold Turboust) et compte tenu de l'époque (les années 80, assez "superficielles" dans le domaine artistique grand public), j'ai l'impression qu'il a cherché à décrire le spleen baudelairien que les musiciens New Wave l'ayant influencé avaient remis au goût du jour. Je retrouve aussi étrangement la rythmique poétique de Mallarmé dedans.



Mais le thème est assez limpide : le narrateur du morceau (souvent, Daho raconte des épisodes de sa vie dans ses morceaux) sort d'une relation amoureuse brisée dont il ne parvient pas à faire le deuil. Il se persuade que "tout va bien" alors qu'il dit qu'il passe son temps à "faire n'importe quoi", à avoir des "amours ludiques" (des aventures sans lendemain), à "s'étourdir". En clair, il est complètement à la masse, dépressif et peut-être même suicidaire (il danse sur des pistes noires, son corps qui balance au bout d'une corde) mais ferait n'importe quoi pour revoir son ex pour qui il semble avoir encore beaucoup de sentiments, se rattachant à un photomaton qu'il garde sur lui (anecdote : le clip est signé Jean-Pierre Jeunet et l'intrigue du photomaton se retrouvera des années après dans "Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain").



"Si tu reviens, n'attends pas que je sois tombé pour la France" je pense que ça joue doublement sur l'image de la pendaison (qui était la peine de mort commune avant la Révolution) et ironiquement aussi le fait que beaucoup de relations amoureuses se sont terminées avant le départ de jeunes mobilisés durant plusieurs conflits, et plus abruptement lorsqu'ils mourraient au champ d'honneur.



Le côté saccadé/pantomime du clip je crois comme toi que ça rend hommage à la Commedia Dell'arte comme l'a souligné @Stephane ARTAUD (Pierrot et Colombine) mais aussi aux danses dans les boîtes branchées de l'époque.

Pierre Krystkowiak

votre analyse est tout simplement brillante, bouleversante, j'en ai les larmes aux yeux

Lamine Chaib

Excellente analyse du morceau , du contexte où il est sorti ainsi que son interprète

Daniel Lucena

Be-bop, pieds nus sous la lune, sans foi ni toit ni fortune
Je passe mon temps à faire n'importe quoi
Sur les pistes, noires de préférence
Quand le démon de la danse me prend le corps, je fais n'importe quoi
Tout va bien
Sur un jerk électronique, se nouent des amours ludiques
Be-bop, la vie c'est n'importe quoi
C'est la fête
C'est psychédélique, me demande pas c'que j'fabrique
Je te répondrais n'importe quoi
J'en sais rien
Dum-di-là, je m'étourdis, ça ne suffit pas
À m'faire oublier que t'es plus là
J'ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t'aimais pas
Si tu r'viens n'attends pas qu'au bout d'une corde mon corps balance
Be-bop, pieds nus sous la lune, sans foi ni toi ni personne
Je crois bien que j'f'rais n'importe quoi
Pour te voir
Cinq minutes encore à Sables d'or près des dunes
Je te raconterai n'importe quoi
Ce sera bien
Dum-di-là, je m'étourdis ça ne suffit pas
À m'faire oublier que t'es plus là
J'ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t'aimais pas
Si tu r'viens n'attends pas que je sois tombé pour la France
Pour te voir
Cinq minutes encore à Sables d'or près des dunes
Je te raconterai n'importe quoi
Ce sera bien
Dum-di-là, je m'étourdis ça ne suffit pas
À m'faire oublier que t'es plus là
J'ai gardé cette photo sur moi, ce photomaton que t'aimais pas
Si tu r'viens n'attends pas que je sois tombé pour la France

cafou974

Bravo

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