Souchon signed his first contract in 1971, but had no success until he began to collaborate with composer/arranger Laurent Voulzy ; they would write together, but each released albums under his own name. Souchon's first hit was "J'ai 10 ans" (1974), from the album of the same name. Souchon's biggest hit was probably "Foule Sentimentale" from 1995's C'est Deja ca. His recent album is from 2005, called La Vie Theodore which features his song "Et si en plus, y'a personne" [What if, even more, there is no one], a song condemning religious intolerance.
He wrote the theme for François Truffaut's 1979 film Love on the Run (L'amour en fuite).
Rive gauche
Alain Souchon Lyrics
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Me reviennent
De tous les souffleurs de Ver-
-Laine
Du vieux Ferré les cris
La tempête
Boris Vian ça s'écrit
À la trompette
Rive Gauche à Paris
Adieu mon pays
De musique et de poésie
Les marchands malappris
Qui ailleurs ont déjà tout pris
Viennent vendre leurs habits en librairie
En librairie
Si tendre soit la nuit
Elle passe
Oh ma Zelda c'est fini
Montparnasse
Miles Davis qui sonne
Sa Gréco
Tous les Morrison
Leur Nico
Rive Gauche à Paris
Oh mon île, oh mon pays
De musique et de poésie
D'art et de liberté éprise
Elle s'est fait prendre, elle est prise
Elle va mourir quoi qu'on en dise
Et ma chanson la mélancolise
La vie c'est du théâtre
Et des souvenirs
Mais nous sommes opiniâtres
À ne pas mourir
À traîner sur les berges
Venez voir
On dirait Jane et Serge
Sur le pont des Arts
Rive Gauche à Paris
Adieu mon pays
Adieu le jazz adieu la nuit
Un État dans l'état d'esprit
Traité par le mépris
Comme le Québec par les États-Unis
Comme nous aussi
Ah! Le mépris
Ah! Le mépris
The lyrics to Alain Souchon's "Rive Gauche" poignantly capture the nostalgia and melancholy associated with the decline of the cultural and artistic vibrancy of Paris' Left Bank (Rive Gauche) in the 1960s and 70s. The lyrics reference various iconic French artists and writers of the time, such as Jacques Prévert, Léo Ferré, Boris Vian, Juliette Gréco, and Nico, as well as the American jazz musician Miles Davis. The mention of literary and artistic figures is indicative of the cultural richness of the area during the era, but also evokes a sense of nostalgia for the romanticism and free-spiritedness of the time.
The song's lyrics also lament the gentrification of the Rive Gauche, with "marchands malappris" (unscrupulous merchants) selling their wares to tourists in bookshops that were once home to independent bookstores and avant-garde publishing houses. Souchon bemoans the loss of the bohemian and artistic spirit that once thrived in the area, and the indifference of authorities and society to preserving cultural heritage. With "elle s'est fait prendre, elle est prise", the song suggests that the Rive Gauche has been taken over and is doomed to die - a somber sentiment that is underscored by the refrain of "adieu mon pays" (farewell, my country).
Overall, Alain Souchon's "Rive Gauche" is a tribute and a lament to a cultural and artistic golden age that has faded away. It is a song that evokes a sense of longing for a time that has been lost, but also raises poignant questions about the importance of preserving cultural heritage, and the impact of commercialization and gentrification on our cities.
Line by Line Meaning
Les chansons de Prévert
I remember the songs of Prévert
Me reviennent
They come back to me
De tous les souffleurs de Ver-Laine
The words of all the poets are in my mind
Du vieux Ferré les cris
The shouts of old Ferré
La tempête
The storm
Boris Vian ça s'écrit
The writings of Boris Vian
À la trompette
At the trumpet
Rive Gauche à Paris
Left bank of Paris
Adieu mon pays
Goodbye my country
De musique et de poésie
Of music and poetry
Les marchands malappris
The impolite merchants
Qui ailleurs ont déjà tout pris
Who have already taken everything elsewhere
Viennent vendre leurs habits en librairie
Come to sell their wares in bookstores
Si tendre soit la nuit
No matter how tender the night is
Elle passe
It passes
Oh ma Zelda c'est fini
Oh my Zelda, it's over
Montparnasse
Montparnasse
Miles Davis qui sonne
Miles Davis playing
Sa Gréco
His Gréco
Tous les Morrison
All the Morrisons
Leur Nico
Their Nico
Oh mon île, oh mon pays
Oh my island, oh my country
D'art et de liberté éprise
In love with art and freedom
Elle s'est fait prendre, elle est prise
It has been taken
Elle va mourir quoi qu'on en dise
It will die no matter what anyone says
Et ma chanson la mélancolise
And my song makes it melancholic
La vie c'est du théâtre
Life is like theater
Et des souvenirs
And memories
Mais nous sommes opiniâtres
But we are tenacious
À ne pas mourir
Not to die
À traîner sur les berges
To hang out on the banks
Venez voir
Come see
On dirait Jane et Serge
It looks like Jane and Serge
Sur le pont des Arts
On the Pont des Arts
Adieu le jazz adieu la nuit
Goodbye jazz, goodbye night
Un État dans l'état d'esprit
A state of mind within the state
Traité par le mépris
Treated with contempt
Comme le Québec par les États-Unis
Like Quebec by the United States
Comme nous aussi
Like us too
Ah! Le mépris
Ah! The contempt
Lyrics © LES EDITIONS ALAIN SOUCHON
Written by: Alain Souchon
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@Francois15031967
Cette chanson est tellement vraie... Quand je reviens à Paris d'année en année et que je vois les endroits ou j'allais faire les course devenus des "poulaillers d'acajou" de la gentrification ça me fait mal au coeur. Enfin bon il reste les souvenirs, et quelques endroits qui encore ne sont pas trop bouffés par le pognon: le Luxembourg, le cimetière Montparnasse... pas grand chose, en fait.
@fushiie
Je suis de 1985. Nourri à base de ses musiques apprises à l’école. Dieu merci mes instits avaient bons goûts.
@hamadydeuley9691
Je te conseille d'écouter Serge Gainsbourg si ce n'est déjà fait.
@fushiie
@@hamadydeuley9691 Déjà fan :)
@hermannedy7874
Depuis la Côte d'Ivoire..merci monsieur Alain Souchon pour cette belle chanson universelle..merci
@livoire
Qu'est ce que je l'aime cette chanson... je la mettais pour mon fils bébé quand il n'arrivait pas à dormir la nuit... il y a maintenant 21 ans
@musicman10100
Quel constat sur notre époque ! Rien à ajouter et en plus Jane vient de nous quitter
@wanneykogbo9012
Le Texte, la musique, les émotions qui vont avec.
Rien à dire l’artiste… vous êtes unique en votre genre.
Sublime
@danielbouffard7438
Ma compréhension. Superbe mélodie mélancolique et évocatrice d'un Paris au passé culturel riche. Une réflexion critique de l'envahissement culturel mercantile et de ses marchands états-uniens. La très grande majorité des commentaires J'ai naturellement été très touché
@laurentcasanova765
Je ne suis pas parisien même pas français, mais cette chanson me donne le frisson ❤❤❤❤
Du grand art ❤