1. "FAUVE" is a French… Read Full Bio ↴There is more than one artist with this name:
1. "FAUVE" is a French arts collective of music and videography established in 2010 in Paris. The band also uses the not equal to sign ≠. The act depends mostly on story telling through acting, through the spoken word and with interesting musical accompaniment. Fauve has its own record label called Fauve Corp.
2. "Fauve" is a Geneva-born Nicolas Julliard decided to become Fauve in 1999. His previous non-career moves include various participations in unknown bands such as Grammar & Use and Illford. Fauve explores the margins of songwriting, blending pop, minimal electro, Broadway melodies, easy-listening and bossa-nova. French magazine "Les Inrockuptibles" awarded him a spot in their annual compilation CD "Ceux qu'il faut découvrir". That was in 2004, when Fauve was known as Sombre. Since then, Fauve has collected enough material to produce his first album, released in spring 2006 by Gentlemen Records.
Sainte Anne
FAUVE Lyrics
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En même temps c'est la première fois que je fais ça,
Donc vous m'excuserez si ça part un peu dans tous les sens
Ou si je suis un peu trop confus.
Faut dire qu'en ce moment j'ai bien du mal à mettre mes idées au clair quand même.
J'ai bien du mal à trouver mes mots.
Enfin voilà, j'vous dresse le tableau vite fait
Je suis né dans une famille plutôt aisée, j'ai toujours été privilégié.
Et même si ma mère, qui vient quand même d'un milieu assez populaire,
Était parfois un peu sévère avec mes frères et moi.
A l'école j'étais bon élève, à la maison j'étais poli.
J'me souviens pas avoir fait trop de conneries étant p'tit.
Par contre, j'ai fait des études correctes,
Et aujourd'hui je sais que mon parcourt est plus ou moins tracé.
Disons que je sais où j'arriverais si je continue sur ma lancé.
J'aurais probablement une femme et de beaux enfants,
Un crédit à payer, un épagneul anglais et un coupé-cabriolet.
Et pourtant vous voyez, ça fait maintenant presque 6 mois que je dors à peine,
Que j'peux n'rien bouffer pendant deux jours sans même m'en apercevoir.
Et quand j'me regarde dans le miroir j'y vois un mec bizarre,
Pâle, translucide, tellement livide, à faire sourire un génocide.
Docteur j'rigole pas, faut que vous fassiez quelque chose pour moi,
N'importe quoi, prenez un marteau et pétez-moi les doigts,
Je sais pas, parce que là je peux vraiment plus.
J'peux plus sortir dans la rue, j'peux plus mettre les pieds dans des bureaux.
De toute façon je suis devenu incapable de prendre le métro.
Ça pue la mort, ça pue la pisse, ça me rend claustro et agressif.
Et puis j'ai vraiment l'air d'un gland dans mon costard trop grand et mal taillé,
Que même si je voulais faire semblant y'aurait toujours marqué en gros "troufion" sur mon front.
Et puis tous ces gens qui cherchent absolument à s'entasser,
Qui poussent, qui suent, qui sifflent entre leurs dents comme des serpents.
"Vas-y du con, monte, monte, t'as raison"
De toute façon t'auras beau être le premier arrivé,
À la clef on va tous se taper la même journée scabreuse.
Les yeux collés à l'écran de l'ordinateur,
Tu te détruis les pupilles à lire en diagonal
Des choses auxquelles t'entraves que dalle.
"Non mais tu comprends, il est hyper important ce dossier,
Le client il raque 300 euros de l'heure, alors tu te débrouilles,
Tu vas chercher sur Google si il faut mais tu me finis ça pronto"
"Ah oui, vous avez parfaitement raison, oui.
C'est de ma faute, oui.
Je suis pas assez réactif.
Han c'est drôle, oui, collez-moi des gifles.
Connard, et si t'allais plutôt te carrer des poignées de porte dans le cul pour voir?"
J'en ai assez d'me taper à déjeuner des salades composées à 12 euros,
Ou de la barbaque en carton mouillé.
De manger sur un coin de table,
Puis de passer des après-midis minables à enculer les mouches,
Et finir par embrayer sur des after-works entre collègues.
Mais quel cafard, à croire qu'on aime tellement s'faire enfler la journée
Qu'on en redemande le soir.
Mais bon, faut dire aussi qu'on y rencontre des meufs,
Ou plutôt des célibattantes,
C'est-à-dire des nanas qui comme nous ont des problèmes affectifs.
On se présente, on leur raconte des cracks,
On leur dit qu'on est collab' alors qu'on est à la fac
Et qu'en vrai on passe notre temps à user nos culs sur des bancs trop étroits,
À écouter des types chauves déblatérer, déblatérer, déblatérer toute la journée,
Déblatérer sur tout, et surtout sur n'importe quoi.
Et heureusement, les journées se finissent toujours de la même façon
On rentre et on se fait beau pour la soirée,
On met nos polos cols relevés, puis on se retrouve au Q.G.
Pour picoler des demis à 5 euros.
D'ailleurs, quand on a un peu de plomb dans l'aile,
On a souvent envie de jouer aux rebelles et crier au tôlier
"Dit-donc tu t'prends pour qui enfoiré,
Tu trouves pas que ta bière elle est un peu chère?"
On le ferait si on avait un peu de cran dans nos artères,
Mais on préfère se taire et continuer à gaspiller notre tune,
À user notre salive pour pas grand chose, et à fumer comme des sapeurs,
Histoire de s'amocher à fond avant d'être vieux,
D'agrandir les valoches qu'on a déjà sous les yeux.
A part ça on parle surtout des filles qu'on a vu sur le net,
Et puis d'celles qu'on aimerait attraper en soirée,
Car ce soir, comme tous les soirs, on va essayer de niquer.
Mais surtout pas de faire l'amour, parce que l'amour, c'est pour les pédés.
Rien de bien choquant finalement.
Des gars parlent des filles qui baisent,
Des filles qui baisent pour dire qu'elles baisent.
La baise, on en garde toujours des regrets, parfois des maladies.
Au fond on fait ça sans plaisir, sans réelle envie.
C'est surtout pour ne plus penser.
Ça cache des plaies à vif, mais ça c'est un secret.
En vérité on est perdus, désœuvrés, désabusés, seuls comme des animaux blessés.
On est tristes et nos cœurs saignent,
Mais on se cache derrière nos grandes gueules et nos mots durs.
Entre nous on s'appelle mec, meuf, bâtard, baltringue, bitch, gouinnasse, connard,
Parce que sans le vouloir, les autres sont un combat permanent.
Décidément docteur, on vit une chouette époque, et dans une chouette ville aussi.
Paris, Paris la nécropole, Paris qui sent la carne,
Paris qui petit à petit entraîne dans sa chute des fragments de nos vies.
Paris c'est tellement sain, et nous sommes des gens biens,
Tellement biens qu'on est trop bien pour nos voisins,
Auxquels on prête pas plus d'attention qu'à la pisse derrière la cuvette des chiottes.
Parfois j'ai juste envie de hurler
"T'approche pas de moi, t'approche pas de moi,
Me touche pas, me touche pas, t'approche pas de moi!"
Docteur, il me faut un truc, n'importe quoi, sinon je vais craquer,
Je risque de cogner une vieille, un passant, un mioche.
Et ce sera moche, ce sera vraiment moche.
The song "Sainte Anne" by FAUVE is a raw and emotional depiction of the struggles of everyday life in Paris. The singer begins by describing his comfortable upbringing and the relatively easy path he has pursued in life. However, he quickly reveals that despite his privileged status, he has been struggling immensely with depression and existential confusion. He feels lost and disconnected from the world around him, unable to find meaning or purpose in his work or relationships. He is trapped in a cycle of self-destruction, engaging in excessive drinking and meaningless sexual encounters as a way of numbing his pain and avoiding his problems.
The singer's frustration and anger are palpable throughout the song, as he rails against the soullessness and materialism of modern life. He critiques the shallow consumer culture of Paris, where people obsess over expensive meals and fancy cafes but fail to connect with one another on a deeper level. He highlights the contradictory nature of his own behavior, as he engages in superficial socializing and casual sex even as he yearns for something more meaningful and authentic. Ultimately, the song is a powerful indictment of the emptiness and alienation that many people experience in contemporary society, as well as a plea for connection, meaning, and fulfillment.
Lyrics © SONY ATV MUSIC PUBLISHING
Written by: NICOLAS DARDILLAC, PIERRE CABANETTES, QUENTIN POSTEL, SIMON MARTELLOZO, STEPHANE MURAIRE
Lyrics Licensed & Provided by LyricFind
@jessycalecrivain4024
Je me marre lorsque mon père ou mon entourage me dit que Fauve "c'est de la merde". J'ai tellement de choses à leur répondre que j'en perd mon sang froid, je tremble. Fauve, c'est devenu ma raison de vivre, de continuer à me lever le matin, c'est mon unique espoir de vivre dans ce monde.
Leurs paroles sont tellement uniques, réalistes, intenses,
et honnêtes.. Comment pouvez-vous comparer Fauve à Maitre Gims (je cite: "Est-ce que tu m'aimes ? J'sais pas si je t'aime") ou du Jul ("sors le cross volé, cabre même si la roure est voilée [...]te déshabilles pas, j'vais t'violer.") (que je ne critique pas).
Fauve, c'est magnifique, c'est réel.
Je les remercie infiniment. Ils m'ont ouvert les yeux sur des tas de choses. Merci.
@arthurchallat8530
Fauve, des mots directs, crus, pour nous faire prendre conscience de la cruauté et de la dureté de la vie. Pour expulser le mal être, extérioriser. Se lâcher.
Sans artifices, sans détour.
Du point A au point B.
Sans tergiversations.
Saint Nosferatu, ça fait du bien !
@padi2497
Je sais même pas par où commencer en fait
En même temps c’est la première fois que je fais ça
Donc vous m’excuserez
Si ça part un peu dans tous les sens
Ou si je suis trop confus
Faut dire qu’en ce moment
J’ai du mal à mettre mes idées au clair
À trouver mes mots
Enfin voilà je vous dresse le tableau vite fait
Je suis né dans une famille plutôt aisée
J’ai toujours été privilégié
J’ai jamais manqué d’amour, ni de rien d’autre d’ailleurs
Même si ma mère qui vient quand même d’un milieu assez populaire
Etait parfois un peu sévère avec mes frères et moi
A l’école j’étais bon élève, à la maison j’étais poli
Je me souviens pas avoir fait trop de conneries étant petit
Par contre, j’ai fait des études correctes
Et aujourd’hui, je sais que mon parcours est plus ou moins tracé
Disons que je sais où j’arriverai si je continue sur ma lancée
J’aurai probablement une femme et de beaux enfants
Un crédit à payer un épagneul anglais et un coupé-cabriolet.
Et pourtant vous voyez
Ça fait maintenant presque 6 mois que je dors à peine
Que je peux ne rien bouffer pendant deux jours
Sans même m’en apercevoir
Et quand je me regarde dans le miroir j’y vois un mec bizarre
Pâle, translucide, tellement livide
A faire sourire un génocide
Docteur, je rigole pas
Il faut que vous fassiez quelque chose pour moi
N’importe quoi
Prenez un marteau et pétez-moi les doigts je sais pas
Parce que là je peux vraiment plus
Je peux plus sortir dans la rue
Je peux plus mettre les pieds dans des bureaux
De toute façon je suis devenu incapable de prendre le métro
Ça pue la mort, ça pue la pisse
Ça me rend claustro et agressif
Et puis j’ai vraiment l’air d’un gland dans mon costard trop grand
Et mal taillé que même si je voulais faire semblant
Y aurait toujours marqué en gros « troufion » sur mon front
Et puis tous ces gens qui cherchent absolument à s’entasser
Qui poussent, qui suent, qui sifflent entre leurs dents comme des serpents
Vas-y du con, monte, monte, t’as raison
De toute façon, t’auras beau être le premier arrivé
A la clé on va tous se taper la même journée scabreuse
Les yeux collés à l’écran de l’ordinateur
Tu te détruis les pupilles à lire en diagonale
Des choses auxquelles t’entraves que dalle
« Nan mais tu comprends, il est hyper important ce dossier
Le client, il raque 300 euros de l’heure
Alors tu te débrouilles, tu vas chercher sur google s’il faut
Mais tu me finis ça pronto »
Oui, vous avez parfaitement raison
C’est de ma faute je suis pas assez réactif
C’est drôle oui, collez-moi des gifles
Connard
Et si t’allais plutôt te carrer des poignées de porte dans le cul pour voir ?
J’en ai assez de me taper à déjeuner
Des salades composées à 12 euros
Ou de la barbaque en carton bouilli
De manger sur un coin de table
Puis de passer des après-midis minables à enculer les mouches
Et finir par embrayer sur des « afterworks » entre collègues
Mais quel cafard à croire qu’on aime tellement
Se faire enfler la journée qu’on en redemande le soir
Mais bon, faut dire aussi qu’on y rencontre des meufs
Ou plutôt des « célibattantes »
C’est-à-dire des nanas qui comme nous ont des problèmes affectifs
On se présente, on leur raconte des cracks
On leur dit qu’on est collab alors qu’on est à la fac
Et qu’en vrai on passe notre temps
A user nos culs sur des bancs trop étroits
A écouter des types chauves déblatérer
Toute la journée
Déblatérer sur tout et surtout sur n’importe quoi
Heureusement, nos journées se finissent toujours de la même façon :
On rentre et on se fait beau pour la soirée
On met nos polos cols relevés
Puis on se retrouve au QG
Pour picoler des demis à 5 euros
D’ailleurs, quand on a un peu de plomb dans l’aile
On a souvent envie de jouer aux rebelles
Et de crier au taulier :
« Dis donc, tu te prends pour qui, enfoiré ?
Tu trouves pas que ta bière elle est un peu chère ? »
On le ferait si on avait un peu de cran dans nos artères
Mais on préfère se taire
Et continuer à gaspiller notre thune
A user notre salive pour pas grand chose
Et à fumer comme des sapeurs
Histoire de s’amocher à fond avant d’être vieux
D’agrandir les valoches qu’on a déjà sous les yeux
A part ça on parle surtout des filles qu’on a vu sur le net
Et puis de celles qu’on aimerait attraper en soirée
Car ce soir, comme tous les soirs, on va essayer de niquer
Mais surtout pas de faire l’amour
Parce que l’amour, c’est pour les pédés
Rien de bien choquant finalement :
Des gars parlent des filles qu’ils baisent
Des filles qui baisent pour dire qu’elles baisent
La baise, on en garde souvent des regrets
Parfois des maladies
Au fond on fait ça sans plaisir
Sans réelle envie
C’est surtout pour ne plus penser
Ça cache des plaies à vif mais ça c’est un secret
En vérité on est perdus, désœuvrés, désabusés
Seuls comme des animaux blessés
On est tristes et nos cœurs saignent
Mais on se cache derrière nos grandes gueules et nos mots durs
Entre nous on s’appelle « mec », « meuf », « bâtard », « baltringue », « bitch », « gouinasse », « connard » …
Parce que sans le vouloir, les autres sont un combat permanent
Décidément docteur, on vit une chouette époque
Et dans une chouette ville aussi
Paris
Paris la nécropole
Paris qui sent la carne
Paris qui petit à petit entraîne dans sa chute
Des fragments de nos vies
Paris c’est tellement sain, et nous sommes des gens biens
Tellement biens qu’on est trop biens pour nos voisins
Auxquels on prête pas plus d’attention
Qu’à la pisse derrière la cuvette des chiottes
Parfois j’ai juste envie de hurler :
« T’approches pas de moi ! Me touches pas ! »
Docteur, il me faut un truc
N’importe quoi
Sinon je vais craquer
Je risque de cogner une vieille, un passant, un mioche
Et ce sera moche
Ce sera vraiment moche
@camcamiii7035
J'aimerais tellement vous rencontrer, vous le public qui écoutez fauve.. je me sens seule et me réfugies souvent dans les commentaires, merci d'être là vous qui les écoutez même après tout ce temps.. Je vous souhaite une très belle vie 💛☀️
@LaGourmandiseDeLulu
coucou, tu peux m’écrire ! on est là ❤
@erwankerm5442
On sera toujours là pour ceux qu'écoute Fauve !
@Bizardouilleuse
Pareil, toujours là.
@camcamiii7035
Merci la famille vous réchauffez le coeur !
@og_timo5111
Si besoin de parler je suis la, on est tous là et on fera tout pour te comprendre et te soutenir ;)
@ivanalcs6177
C'est du Fauve qu'il nous manque en cette période compliquée, revenez.
@supermoutonmaske3903
Ils me semble qu'ils ont continué mais pas sous ce nom
@ivanalcs6177
@supermoutonmaske Magenta
@DifferentRides
@ivana Lcs vraiment?!