Georges Brassens was a French singer and songwriter known for accompanying … Read Full Bio ↴Georges Brassens was a French singer and songwriter known for accompanying himself with his acoustic guitar. He wrote some extremely controversial, yet poetic songs. In doing so, he managed to change attitudes across France.
He was uncompromising when composing his songs. His tactical method of addressing issues was profound and often humorous, making him a unique and effective figure in the French community.
Brassens, born in 1921 in the small Mediterrenean port of Sete, wanted to be a poet. He realized very early however that poetry in the 20th century could hardly put bread on the table and instead set himself to become a singer.
He is much less famous internationally than contemporaries like Charles Aznavour, Edith Piaf and Yves Montand, as much of the impact of his songs came from the lyrics, which proved difficult to translate into other languages. He loved the Middle Ages and used a great deal of Old French vocabulary, as well as many classical - ie., Latin and Greek - references. Few people, even in France, possess the background to fully understand his songs.
Yet he was at the same time a hugely popular singer and many of his songs still carry a lot of appeal and relevance. In this sense, he can be compared to Boris Vian, to Jacques Brel, and to a lesser extent to Serge Gainsbourg.
He was very sophisticated, yet at the same time used profanity liberally. While he wasn't politically engaged, he was nevertheless unambiguously a leftist, many of his songs carrying blatant and buoyant anarchist overtones.
While his music was initially quite primitive, the 1950's St-Germain-des-Pres influence quickly made itself felt and while subdued and - in his mind - always secondary to the lyrics, it became increasingly sophisticated - to the point that many of his songs have been covered and reinterpretated by jazzmen (see for instance this UK site: www.projetbrassens.eclipse.co.uk)
He died in 1981, but up to this date (2006) there are few French people - including most of those born since - who can't sing along to his most famous song, Les Copains d'abord ("Friends foremost") or his "Bancs public" ("Public Benches").
For those interested, this site carries a number of (quite good) English tranlations of his songs: www.brassens.org
He was uncompromising when composing his songs. His tactical method of addressing issues was profound and often humorous, making him a unique and effective figure in the French community.
Brassens, born in 1921 in the small Mediterrenean port of Sete, wanted to be a poet. He realized very early however that poetry in the 20th century could hardly put bread on the table and instead set himself to become a singer.
He is much less famous internationally than contemporaries like Charles Aznavour, Edith Piaf and Yves Montand, as much of the impact of his songs came from the lyrics, which proved difficult to translate into other languages. He loved the Middle Ages and used a great deal of Old French vocabulary, as well as many classical - ie., Latin and Greek - references. Few people, even in France, possess the background to fully understand his songs.
Yet he was at the same time a hugely popular singer and many of his songs still carry a lot of appeal and relevance. In this sense, he can be compared to Boris Vian, to Jacques Brel, and to a lesser extent to Serge Gainsbourg.
He was very sophisticated, yet at the same time used profanity liberally. While he wasn't politically engaged, he was nevertheless unambiguously a leftist, many of his songs carrying blatant and buoyant anarchist overtones.
While his music was initially quite primitive, the 1950's St-Germain-des-Pres influence quickly made itself felt and while subdued and - in his mind - always secondary to the lyrics, it became increasingly sophisticated - to the point that many of his songs have been covered and reinterpretated by jazzmen (see for instance this UK site: www.projetbrassens.eclipse.co.uk)
He died in 1981, but up to this date (2006) there are few French people - including most of those born since - who can't sing along to his most famous song, Les Copains d'abord ("Friends foremost") or his "Bancs public" ("Public Benches").
For those interested, this site carries a number of (quite good) English tranlations of his songs: www.brassens.org
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Le Bulletin De Sant%C3%A9
Georges Brassens Lyrics
J'ai perdu mes bajoues, j'ai perdu ma bedaine
Et, ce, d'une façon si nette, si soudaine
Qu'on me suppose un mal qui ne pardonne pas
Qui se rit d'Esculape et le laisse baba
Le monstre du Loch Ness ne faisant plus recette
Durant les moments creux dans certaines gazettes
Systématiquement, les nécrologues jouent
À me mettre au linceul sous des feuilles de chou
Or, lassé de servir de tête de massacre
Des contes à mourir debout qu'on me consacre
Moi qui me porte bien, qui respire la santé
Je m'avance et je crie toute la vérité
Toute la vérité, messieurs, je vous la livre
Si j'ai quitté les rangs des plus de deux cents livres
C'est la faute à Mimi, à Lisette, à Ninon
Et bien d'autres, j'ai pas la mémoire des noms
Si j'ai trahi les gros, les joufflus, les obèses
C'est que je baise, que je baise, que je baise
Comme un bouc, un bélier, une bête, une brute
Je suis hanté, le rut, le rut, le rut, le rut
Qu'on me comprenne bien, j'ai l'âme du satyre
Et son comportement, mais ça ne veut point dire
Que j'en aie le talent, le génie, loin s'en faut
Pas une seule encore ne m'a crié "bravo"
Entre autres fines fleurs, je compte, sur ma liste
Rose, un bon nombre de femmes de journalistes
Qui, me pensant fichu, mettent toute leur foi
À m'donner du bonheur une dernière fois
C'est beau, c'est généreux, c'est grand, c'est magnifique
Et, dans les positions les plus pornographiques
Je leur rends les honneurs à fesses rabattues
Sur des tas de bouillons, des paquets d'invendus
Et voilà ce qui fait que, quand vos légitimes
Montrent leurs fesses au peuple ainsi qu'à vos intimes
On peut souvent y lire, imprimés à l'envers
Les échos, les petits potins, les faits divers
Et si vous entendez sourdre, à travers les plinthes
Do boudoir de ces dames, des râles et des plaintes
Ne dites pas "c'est tonton Georges qui expire"
Ce sont tout simplement les anges qui soupirent
Et si vous entendez crier comme en quatorze
"Debout, debout les morts" ne bombez pas le torse
C'est l'épouse exaltée d'un rédacteur en chef
Qui m'incite à monter à l'assaut derechef
Certes, il m'arrive bien, revers de la médaille
De laisser quelquefois des plumes à la bataille
Hippocrate dit "Oui, c'est des crêtes de coq"
Et Gallien répond "Non, c'est des gonocoques"
Tous les deux ont raison, Vénus parfois vous donne
De méchants coups de pied qu'un bon chrétien pardonne
Car, s'ils causent du tort aux attributs virils
Ils mettent rarement l'existence en péril
Eh bien, oui, j'ai tout ça, rançon de mes fredaines
La barque pour Cythère est mise en quarantaine
Mais je n'ai pas encore, non, non, non, trois fois non
Ce mal mystérieux don't on cache le nom
Si j'ai trahi les gros, les joufflus, les obèses
C'est que je baise, que je baise, que je baise
Comme un bouc, un bélier, une bête, une brute
Je suis hanté, le rut, le rut, le rut, le rut
Et, ce, d'une façon si nette, si soudaine
Qu'on me suppose un mal qui ne pardonne pas
Qui se rit d'Esculape et le laisse baba
Le monstre du Loch Ness ne faisant plus recette
Durant les moments creux dans certaines gazettes
Systématiquement, les nécrologues jouent
À me mettre au linceul sous des feuilles de chou
Or, lassé de servir de tête de massacre
Des contes à mourir debout qu'on me consacre
Moi qui me porte bien, qui respire la santé
Je m'avance et je crie toute la vérité
Toute la vérité, messieurs, je vous la livre
Si j'ai quitté les rangs des plus de deux cents livres
C'est la faute à Mimi, à Lisette, à Ninon
Et bien d'autres, j'ai pas la mémoire des noms
Si j'ai trahi les gros, les joufflus, les obèses
C'est que je baise, que je baise, que je baise
Comme un bouc, un bélier, une bête, une brute
Je suis hanté, le rut, le rut, le rut, le rut
Qu'on me comprenne bien, j'ai l'âme du satyre
Et son comportement, mais ça ne veut point dire
Que j'en aie le talent, le génie, loin s'en faut
Pas une seule encore ne m'a crié "bravo"
Entre autres fines fleurs, je compte, sur ma liste
Rose, un bon nombre de femmes de journalistes
Qui, me pensant fichu, mettent toute leur foi
À m'donner du bonheur une dernière fois
C'est beau, c'est généreux, c'est grand, c'est magnifique
Et, dans les positions les plus pornographiques
Je leur rends les honneurs à fesses rabattues
Sur des tas de bouillons, des paquets d'invendus
Et voilà ce qui fait que, quand vos légitimes
Montrent leurs fesses au peuple ainsi qu'à vos intimes
On peut souvent y lire, imprimés à l'envers
Les échos, les petits potins, les faits divers
Et si vous entendez sourdre, à travers les plinthes
Do boudoir de ces dames, des râles et des plaintes
Ne dites pas "c'est tonton Georges qui expire"
Ce sont tout simplement les anges qui soupirent
Et si vous entendez crier comme en quatorze
"Debout, debout les morts" ne bombez pas le torse
C'est l'épouse exaltée d'un rédacteur en chef
Qui m'incite à monter à l'assaut derechef
Certes, il m'arrive bien, revers de la médaille
De laisser quelquefois des plumes à la bataille
Hippocrate dit "Oui, c'est des crêtes de coq"
Et Gallien répond "Non, c'est des gonocoques"
Tous les deux ont raison, Vénus parfois vous donne
De méchants coups de pied qu'un bon chrétien pardonne
Car, s'ils causent du tort aux attributs virils
Ils mettent rarement l'existence en péril
Eh bien, oui, j'ai tout ça, rançon de mes fredaines
La barque pour Cythère est mise en quarantaine
Mais je n'ai pas encore, non, non, non, trois fois non
Ce mal mystérieux don't on cache le nom
Si j'ai trahi les gros, les joufflus, les obèses
C'est que je baise, que je baise, que je baise
Comme un bouc, un bélier, une bête, une brute
Je suis hanté, le rut, le rut, le rut, le rut
Lyrics © Universal Music Publishing Group
Written by: Georges Brassens
Lyrics Licensed & Provided by LyricFind
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