Moustaki was born Yussef Mustacchi on the 3rd May 1934 in Alexandria, Egypt, of Sephardic Jewish parents who had moved there from Corfu, and who ran a bookshop in the city. The family spoke Italian at home, but Georges (then Yussef) spoke Arabic with his friends and attended a French school to which his Francophile parents sent him and his sisters. In 1951 he moved to Paris, where he was inspired by the young Georges Brassens, in honour of whom he changed his name to Georges Moustaki.
Moustaki wrote and sang in French, Italian, Greek, Spanish, English, Yiddish, and Arabic. Early influences included Edith Piaf, with whom Moustaki carried on a year-long romance. His pan-national approach to music made him a star in Europe in the late sixties and early seventies.
He died on the 23rd May 2013 in Nice, France.
La Paresse
Georges Moustaki Lyrics
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Quand j'entendis mon oreiller
Me murmurer avec tristesse
Tu m'abandonnes chaque jour
Pour aller vers d'autres amours
D'autres plaisirs, d'autres ivresses
Reste avec moi encore un peu
On s'entend si bien tous les deux
Je t'enseignerai les vertus
De ce péché si répandu
Mais toujours trahi: la Paresse
Celui qui aime à ne rien faire
N'ira jamais faire la guerre
C'est fatigant et dangereux
Jamais il ne sera tenté
Par l'existence survoltée
D'un monde dur et laborieux
Il ne connaît ni dieu ni maître
Pour interdire ou lui permettre
De vivre sans collier ni laisse
Il sait surtout se garder libre
Dans l'harmonie et l'équilibre
De sa complice, la Paresse
J'écoutai cette voix amie
Et aussitôt me rendormis
Bercé par ces tendres paroles
Et je me retrouvai soudain
Au milieu d'un joli jardin
Fleuri des fleurs les plus frivoles
Un jardinier vint m'accueillir
Avec un lumineux sourire
Et le regard plein de sagesse
Il me dit "Tu es arrivé
Au pays don't tu as rêvé
Le royaume de la Paresse" la Paresse
The song "La Paresse" by Georges Moustaki speaks of the concept of laziness or idleness. The lyrics depict a conversation between the singer and his pillow, personifying laziness as a companion that he leaves every day for other loves, pleasures, and intoxications. The pillow laments the singer's departure and asks him to stay a little longer, highlighting the comfort and harmony they experience together. It promises to teach him the virtues of this widespread sin, laziness, which is always betrayed.
The second verse presents laziness as a way of life that contrasts with the world of hard work and war. The one who loves to do nothing will never be tempted by the overstimulated existence of a harsh and laborious world. The lazy person does not recognize authority, neither gods nor masters, that would restrict or allow him to live without a collar or leash. Instead, he seeks freedom and balance, finding solace and partnership in laziness.
The song whimsically expresses the allure of laziness, portraying it as a refuge from the pressures and demands of a busy world. It suggests that laziness is a choice that protects one from the hardships and dangers of life. It celebrates the idea of taking time for oneself, finding peace, and resisting the expectations and constraints imposed by society.
Line by Line Meaning
Je venais de me réveiller
I had just woken up
Quand j'entendis mon oreiller
When I heard my pillow
Me murmurer avec tristesse
Whisper sadly to me
Tu m'abandonnes chaque jour
You leave me every day
Pour aller vers d'autres amours
To go towards other loves
D'autres plaisirs, d'autres ivresses
Other joys, other intoxications
Reste avec moi encore un peu
Stay with me a little longer
On s'entend si bien tous les deux
We get along so well together
Pourquoi partir quand rien ne presse?
Why leave when there's no rush?
Je t'enseignerai les vertus
I will teach you the virtues
De ce péché si répandu
Of this widely spread sin
Mais toujours trahi: la Paresse
But always betrayed: laziness
Celui qui aime à ne rien faire
One who loves to do nothing
N'ira jamais faire la guerre
Will never go to war
C'est fatigant et dangereux
It's tiring and dangerous
Jamais il ne sera tenté
He will never be tempted
Par l'existence survoltée
By the hectic existence
D'un monde dur et laborieux
Of a harsh and laborious world
Il ne connaît ni dieu ni maître
He knows neither god nor master
Pour interdire ou lui permettre
To forbid or allow him
De vivre sans collier ni laisse
To live without a collar or leash
Il sait surtout se garder libre
He knows how to keep himself free
Dans l'harmonie et l'équilibre
In harmony and balance
De sa complice, la Paresse
Of his accomplice, laziness
J'écoutai cette voix amie
I listened to this friendly voice
Et aussitôt me rendormis
And immediately fell asleep again
Bercé par ces tendres paroles
Rocked by these tender words
Et je me retrouvai soudain
And suddenly I found myself
Au milieu d'un joli jardin
In the middle of a beautiful garden
Fleuri des fleurs les plus frivoles
With the most frivolous flowers in bloom
Un jardinier vint m'accueillir
A gardener came to welcome me
Avec un lumineux sourire
With a bright smile
Et le regard plein de sagesse
And a wise look in his eyes
Il me dit "Tu es arrivé
He said to me, "You have arrived
Au pays dont tu as rêvé
In the land you have dreamed of
Le royaume de la Paresse" la Paresse
The kingdom of laziness, laziness
Lyrics © O/B/O APRA AMCOS
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@BBTITUDEBRIGITTE
« O paresse, mère des arts et des nobles vertus, sois le baume des angoisses humaines ! »
« Une étrange folie possède les classes ouvrières des nations où règne la civilisation capitaliste. Cette folie traîne à sa suite des misères individuelles et sociales qui, depuis deux siècles, torturent la triste humanité. Cette folie est l'amour du travail, la passion moribonde du travail, poussée jusqu'à l'épuisement des forces vitales de l'individu et de sa progéniture... »
« Travaillez, travaillez, prolétaires, pour agrandir la fortune sociale et vos misères individuelles, travaillez, travaillez, pour que, devenant plus pauvres, vous ayez plus de raisons de travailler et d'être misérables. Telle est la loi inexorable de la production capitaliste. »
Je voudrais rendre grâce a celui qui peut-être
A été mon premier et mon unique maître
Un philosophe mort voici quelques décades
Mort de son propre choix ni trop vieux ni malade
Il n'était pas de ceux qui entre dans l'histoire
Nous sommes peu nombreux à servir sa mémoire
Il ne se posait pas en saint ou en prophète
Mais cherchait avant nous le bonheur et la fête
Il rêvait d'une vie que l'on prend par la taille
Sans avoir à la gagner comme une bataille
Nous disait que la terre était pleine de fruits
Et de pain et d'amour et que c'était gratuit
Il parlait de ne plus jamais plier l'échine
Ni de se prosterner devant une machine
Il souhaitait pour les générations futures
De ne souffrir jamais d'aucune courbature
Sans vouloir enseigner sa parole était claire
En cela peut-être elle est révolutionnaire
Je voudrais rendre grâce à ce maître en sagesse
Qui ne nous arrivait ni d'Orient ni de Grèce
Je voudrais rendre grâce à ce maître en sagesse
Qui ne demandait que le droit à la paresse.
@dersuuzala99
"Je voudrais rendre grâce a celui qui peut-être
A été mon premier et mon unique maître
Un philosophe mort voici quelques décades
Mort de son propre choix ni trop vieux ni malade
Il n'était pas de ceux qui entre dans l'histoire
Nous sommes peu nombreux à servir sa mémoire
Il ne se posait pas en saint ou en prophète
Mais cherchait avant nous le bonheur et la fête
Il rêvait d'une vie que l'on prend par la taille
Sans avoir à la gagner comme une bataille
Nous disait que la terre était pleine de fruits
Et de pain et d'amour et que c'était gratuit
Il parlait de ne plus jamais plier l'échine
Ni de se prosterner devant une machine
Il souhaitait pour les générations futures
De ne souffrir jamais d'aucune courbature
Sans vouloir enseigner sa parole était claire
En cela peut-être elle est révolutionnaire
Je voudrais rendre grâce à ce maître en sagesse
Qui ne nous arrivait ni d'Orient ni de Grèce
Je voudrais rendre grâce à ce maître en sagesse
Qui ne demandait que le droit à la paresse."
Auteur-compositeur : Georges Moustaki.
@foxterrier1641
Extraordinaire chanson, et tellement d'actualité, et cette voix si calme et douce de Georges, nous devrions nous en inspirer. Merci Georges. FOX
@user-dg5go8jf7l
C'est pour moi la chanson qui caractérise le plus moustaki.❤
@nadiabacal-mainville1465
Quelle merveilleuse chanson, et tellement d'actualité par son thème! Mais que sommes-nous devenus, nous esclaves des technologies et du consumérisme, à l'opposé même du droit à la paresse et de la gratuité du vrai bonheur de vivre..
@n.d.6460
Sublime 🌺
@chalismi
Enfin.... un post pour cette chanson inoubliable et tellement vraie. Merci Thierry!
@kitouxxx
Bel hommage à Paul Lafargue qui a écrit, entre autre:
"Travaillez, travaillez, prolétaires, pour agrandir la fortune sociale et vos misères individuelles, travaillez, travaillez, pour que, devenant plus pauvres, vous ayez plus de raison de travailler et d'être misérables. Telle est la loi inexorable de la production capitaliste."
@rolandpierlot3557
Bonjours! Je ne connaissais pas ce poème, grand merci .
@vertbois2543
Une chanson touchable et magnifique
@MrLinoventura
Le droit de VIVRE ...tout simplement !...chacun selon ses besoins ...ses envies
@hoffmanncatherine7547
❤️🍀💕💕🕊️ Vivre tout simplement sans envier son voisin, et l'apprécier la VIE ! COMME UNE VICTOIRE DE TOUT LES JOURS ! 💗💖 Nous sommes de passage !