Résilience zéro
Hubert-Félix Thiéfaine Lyrics


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Ma mémoire joue sur les reflets
Des étoiles mortes au firmament,
Des regards aveugles et muets
Dans l'immobilité du temps.
L'aubépine se prend pour la rose
Et l'idiot devient Président,
Les naïades se métamorphosent
Mais le passé reste au présent.

On n'oublie jamais nos secrets d'enfant,
On n'oublie jamais nos violents tourments,
L'instituteur qui nous coursait,
Sa blouse tâchée de sang.
On n'oublie jamais
Nos secrets d'enfant.

Les lueurs des rêves enfantins
Dans leur transparence édulcore
Les derniers soleils du matin
Sur les frissons bleus de nos corps.
C'est le lent crépuscule d'automne
Sous la pluie des mortes saisons,
C'est la cloche des lundis qui sonne
Les heures de la désolation.

On n'oublie jamais nos secrets d'enfant,
On n'oublie jamais nos violents tourments,
L'instituteur qui nous coursait,
Sa blouse tâchée de sang.
On n'oublie jamais
Nos secrets d'enfant.

"Au commencement était le verbe,
Intransitif et déroutant,
Venu des profondeurs acerbes
Et noires des gargarismes d'enfants.
Les rugissements de l'Univers
Dans les cours de récréation
Écorchaient les pieds de mes vers
Pointus sous les humiliations.

On n'oublie jamais les secrets, on n'oublie jamais les tourments,
L'instituteur qui nous coursait, sa blouse tâchée de sang





On n'oublie jamais les secrets, on n'oublie jamais les tourments,
L'instituteur qui nous coursait, sa blouse tâchée de sang !"

Overall Meaning

In the song Résilience zéro, Hubert-Félix Thiéfaine delves into the theme of the perpetual power of childhood memories and their impact on the present. The first verse highlights how the singer's memory plays with the reflection of dead stars and blind stares in the immobility of time. The second verse points out how the past remains in the present, despite how much things may appear to have changed, such as with the transformation of the naïades. The chorus underscores the idea that childhood secrets and violent torments never truly fade away and provide a perpetual undertone that one cannot forget. The third verse touches upon the impact of childhood memories on the singer's art and how the harsh realities of the universe influenced his poetic voice.


The song laces together powerful imagery and metaphor, offering a visceral sense of the lyrics' theme. The reference to the idiosyncrasies of childhood memories that never disappear provides a palpable nostalgia that connected with many listeners. Furthermore, the song speaks to the universal aspect of these memories, making it relatable across different cultures, languages, and regions. The juxtaposition of the innocent and the traumatic offers a complex and nuanced view, which makes it all the more captivating.


Line by Line Meaning

Ma mémoire joue sur les reflets Des étoiles mortes au firmament, Des regards aveugles et muets Dans l'immobilité du temps.
My memory plays with the reflections of dead stars in the firmament, of blind and mute gazes in the stillness of time.


L'aubépine se prend pour la rose Et l'idiot devient Président, Les naïades se métamorphosent Mais le passé reste au présent.
The hawthorn thinks it's a rose, and the idiot becomes President. The nymphs metamorphose, but the past remains in the present.


On n'oublie jamais nos secrets d'enfant, On n'oublie jamais nos violents tourments, L'instituteur qui nous coursait, Sa blouse tâchée de sang.
We never forget our childhood secrets, our violent torments, the teacher who chased us, his blood-stained gown.


Les lueurs des rêves enfantins Dans leur transparence édulcore Les derniers soleils du matin Sur les frissons bleus de nos corps.
The glimmers of childhood dreams, in their translucent sweetness, the last morning suns on the blue shivers of our bodies.


C'est le lent crépuscule d'automne Sous la pluie des mortes saisons, C'est la cloche des lundis qui sonne Les heures de la désolation.
It's the slow autumn twilight, under the rain of dead seasons, it's the Monday bell ringing the hours of desolation.


"Au commencement était le verbe, Intransitif et déroutant, Venu des profondeurs acerbes Et noires des gargarismes d'enfants. Les rugissements de l'Univers Dans les cours de récréation Écorchaient les pieds de mes vers Pointus sous les humiliations.
"In the beginning was the Word, intransitive and puzzling, coming from the acerbic and dark depths of children's gargles. The roar of the Universe in the schoolyards scratched my pointed verses under the humiliations.


On n'oublie jamais les secrets, on n'oublie jamais les tourments, L'instituteur qui nous coursait, sa blouse tâchée de sang On n'oublie jamais les secrets, on n'oublie jamais les tourments, L'instituteur qui nous coursait, sa blouse tâchée de sang !
We never forget our secrets, we never forget our torments, the teacher who chased us, his blood-stained gown. We never forget our secrets, we never forget our torments, the teacher who chased us, his blood-stained gown!




Lyrics © OBO APRA/AMCOS

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BBTITUDE BRIGITTE

Paroles de la chanson Resilience zéro par Hubert Félix Thiefaine
ma mémoire joue sur les reflets
des étoiles mortes au firmament
des regards aveugles & muets
dans l’immobilité du temps
l’aubépine se prend pour la rose
& l’idiot devient président
les naïades se métamorphosent


mais le passé reste au présent

on n’oublie jamais nos secrets d’enfant
on n’oublie jamais nos violents tourments
l’instituteur qui nous coursait
sa blouse tachée de sang
on n’oublie jamais nos secrets d’enfant

les lueurs des rêves enfantins

dans leur transparence édulcorent
les derniers soleils du matin
sur les frissons bleus de nos corps
c’est le lent crépuscule d’automne

sous la pluie des mortes saisons
c’est la cloche des lundis qui sonne
les heures de la désolation

on n’oublie jamais nos secrets d’enfant
on n’oublie jamais nos violents tourments
l’instituteur qui nous coursait
sa blouse tachée de sang
on n’oublie jamais nos secrets d’enfant

au commencement était le verbe
intransitif & déroutant
venu des profondeurs acerbes
& noires des garderies d’enfants

les rugissements de l’univers
dans les cours de récréation
écorchaient les pieds de mes vers
boiteux sous les humiliations

on n’oublie jamais les secrets
on n’oublie jamais les tourments
l’instituteur qui nous coursait
sa blouse tachée de sang
on n’oublie jamais les secrets
on n’oublie jamais les tourments
l’instituteur qui nous coursait
sa blouse tachée de sang



All comments from YouTube:

frederic santarelli

Merci Hubert de m'avoir permis de vivre avec, m'évader dans ta musique et tes chansons aura été pour moi une merveilleuse thérapie. A très bientot de t'entendre. Paix sur toi.

Rodrigue Frich

Hubert-felix c'est juste le meilleur chanteur français !! Poète mélancolique, au cœur pur du rock n'roll !!! Merci de nous avoir permis de connaître ton univers, et pour qui ont se reconnais parfois !!! Merci à Lucas, pour donner une musique revisitée

Desvignes Thierry

Mon hymne personnel c est 113 ème cigarette sans dormir.

Franck Turgis

Un grand poète

Franck Turgis

Ainsi que Gainsbourg et Lavilliers et bien d autres ,mes c est lui que je kiffe le mieux

lunaire solaire

le texte, la voix, la présence, il s est également s'entouré de musiciens tellement talentueux

Reynald HFT

Oui c'est clair de bon musiciens ça percute, dans la tournée " homo plebis ultimae tour " quand il joue " solexine & ganja et " soleil cherche futur " là sa cartonne bien 👍 même les autres d'ailleurs.

Franck Turgis

C est le meilleur

Daniele Chany

et toujours ce meme coup au coeur , et bravo aussi à Lucas 💞💞💞

julien roulant

Cette œuvre mérite plusieurs écoute avant de se délecter avec bonheur, tel un nectar triste, mais toujours et encore plus jouissif !!!!

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