Federico García Lorca
Jean Ferrat Lyrics


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Les guitares jouent des sérénades
Que j'entends sonner comme un tocsin
Mais jamais je n'atteindrai Grenade
"Bien que j'en sache le chemin"

Dans ta voix
Galopaient des cavaliers
Et les gitans étonnés
Levaient leurs yeux de bronze et d'or
Si ta voix se brisa
Voilà plus de vingt ans qu'elle résonne encore
Federico García

Voilà plus de vingt ans, Camarades
Que la nuit règne sur Grenade

Il n'y a plus de prince dans la ville
Pour rêver tout haut
Depuis le jour où la guardia civil
T'a mis au cachot

Et ton sang tiède en quête de l'aurore
S'apprête déjà
J'entends monter par de longs corridors
Le bruit de leurs pas

Et voici la porte grande ouverte
On t'entraîne par les rues désertées
Ah! Laissez-moi le temps de connaître
Ce que ma mère m'a donné

Mais déjà
Face au mur blanc de la nuit
Tes yeux voient dans un éclair
Les champs d'oliviers endormis
Et ne se ferment pas
Devant l'âcre lueur éclatant des fusils
Federico García

Les lauriers ont pâli, Camarades
Le jour se lève sur Grenade

Dure est la pierre et froide la campagne
Garde les yeux clos
De noirs taureaux font mugir la montagne
Garde les yeux clos

Et vous Gitans, serrez bien vos compagnes
Au creux des lits chauds
Ton sang inonde la terre d'Espagne
O Federico

Les guitares jouent des sérénades
Dont les voix se brisent au matin




Non, jamais je n'atteindrai Grenade
"Bien que j'en sache le chemin"

Overall Meaning

The lyrics of Jean Ferrat’s song “Federico Garcia Lorca” are a tribute to the renowned Spanish poet who was assassinated by Nationalist forces during the Spanish Civil War. Ferrat portrays Lorca as a symbol of Andalusian culture and a voice for the oppressed. The guitars playing serenades represent the rich cultural heritage of Andalusia, while the tones of the guitars sounding like an alarm indicate the tragedy that befalls Lorca. Ferrat sings of his inability to reach Grenade, Lorca’s birthplace and the city that inspired much of his work, despite knowing the way. This metaphorically represents the loss and impossibility of achieving Lorca’s artistic and cultural legacy in the current socio-political context.


Ferrat describes Lorca’s voice as a representation of Andalusia’s diversity and history, being able to gallop with the cavaliers and evoke the admiration of the gitanos. Lorca’s voice endures even though he was silenced decades ago through the violence of the regime. Ferrat highlights the irony of Lorca’s death and the destruction caused by the civil war: Grenade, a familiar place for Lorca, became a place of terror and darkness, with no prince to dream out loud due to the oppression of the regime. Ferrat presents Lorca’s death as a loss for culture and freedom in Spain, and as a reminder of the cruelty of political violence.


Line by Line Meaning

Les guitares jouent des sérénades
The guitars play romantic songs


Que j'entends sonner comme un tocsin
That I hear resounding like an alarm


Mais jamais je n'atteindrai Grenade
But I will never reach Grenade


"Bien que j'en sache le chemin"
"Even though I know the way"


Dans ta voix
In your voice


Galopaient des cavaliers
Cavalrymen were riding


Et les gitans étonnés
And the astonished gypsies


Levaient leurs yeux de bronze et d'or
Would raise their bronze and gold-colored eyes


Si ta voix se brisa
If your voice broke


Voilà plus de vingt ans qu'elle résonne encore
It has been over twenty years and it still echoes


Federico García
Federico Garcia


Voilà plus de vingt ans, Camarades
It has been over twenty years, friends


Que la nuit règne sur Grenade
Since the night reigns over Granada


Il n'y a plus de prince dans la ville
There are no more princes in the city


Pour rêver tout haut
To dream out loud


Depuis le jour où la guardia civil
Since the day when the civil guard


T'a mis au cachot
Put you in jail


Et ton sang tiède en quête de l'aurore
And your lukewarm blood in search of dawn


S'apprête déjà
Is already preparing


J'entends monter par de longs corridors
I hear footsteps coming up long corridors


Le bruit de leurs pas
The sound of their steps


Et voici la porte grande ouverte
And now the door is wide open


On t'entraîne par les rues désertées
They are dragging you through the deserted streets


Ah! Laissez-moi le temps de connaître
Ah! Give me time to know


Ce que ma mère m'a donné
What my mother gave me


Mais déjà
But already


Face au mur blanc de la nuit
Facing the white wall of the night


Tes yeux voient dans un éclair
Your eyes see in a flash


Les champs d'oliviers endormis
The sleeping olive groves


Et ne se ferment pas
And do not close


Devant l'âcre lueur éclatant des fusils
In front of the acrid gleam of the shining guns


Federico García
Federico Garcia


Les lauriers ont pâli, Camarades
The laurels have faded, friends


Le jour se lève sur Grenade
The day is breaking over Granada


Dure est la pierre et froide la campagne
The stone is hard and the countryside is cold


Garde les yeux clos
Keep your eyes closed


De noirs taureaux font mugir la montagne
Black bulls make the mountain roar


Garde les yeux clos
Keep your eyes closed


Et vous Gitans, serrez bien vos compagnes
And you gypsies, hold your companions tightly


Au creux des lits chauds
In the warmth of your beds


Ton sang inonde la terre d'Espagne
Your blood floods the land of Spain


O Federico
Oh Federico


Les guitares jouent des sérénades
The guitars play romantic songs


Dont les voix se brisent au matin
Whose voices break at dawn


Non, jamais je n'atteindrai Grenade
No, I will never reach Granada


"Bien que j'en sache le chemin"
"Even though I know the way"




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Most interesting comment from YouTube:

@lolydolo

PAROLES
Les guitares jouent des sérénades
Que j'entends sonner comme un tocsin
Mais jamais je n'atteindrai Grenade
"Bien que j'en sache le chemin"
Dans ta voixGalopaient des cavaliers
Et les gitans étonnés
Levaient leurs yeux de bronze et d'or
Si ta voix se brisa
Voilà plus de vingt ans qu'elle résonne encore
Federico García
Voilà plus de vingt ans, Camarades
Que la nuit règne sur Grenade
Il n'y a plus de prince dans la ville
Pour rêver tout haut
Depuis le jour où la guardia civil
T'a mis au cachot
Et ton sang tiède en quête de l'aurore
S'apprête déjà
J'entends monter par de longs corridors
Le bruit de leurs pas
Et voici la porte grande ouverte
On t'entraîne par les rues désertées
Ah! Laissez-moi le temps de connaître
Ce que ma mère m'a donné Mais déjà
Face au mur blanc de la nuit
Tes yeux voient dans un éclair
Les champs d'oliviers endormis
Et ne se ferment pas
Devant l'âcre lueur éclatant des fusils
Federico García
Les lauriers ont pâli, Camarades
Le jour se lève sur Grenade
Dure est la pierre et froide la campagne
Garde les yeux clos
De noirs taureaux font mugir la montagne
Garde les yeux clos
Et vous Gitans, serrez bien vos compagnes
Au creux des lits chauds
Ton sang inonde la terre d'Espagne
O Federico
Les guitares jouent des sérénades
Dont les voix se brisent au matin
Non, jamais je n'atteindrai Grenade
"Bien que j'en sache le chemin"



All comments from YouTube:

@simonegarcia3269

Admirablement chanté par Jean Ferrat , poème dédié à la liberté à l'amour et au respect de l'humanité.

@robertmarcou9289

Ferrat Un poète qui chante les poètes, déjà sa palette était large est ces chansons mémorable autant de talent est d'humanité sans jamais trahir le public est le monde ouvriers il n'a pas chanté pour passé le temps, comme le dit sa chanson ,mais lui reste dans le temps avec ces CHANSONS. Chapeau bas l'arstiste génial est talentueux

@lolydolo

PAROLES
Les guitares jouent des sérénades
Que j'entends sonner comme un tocsin
Mais jamais je n'atteindrai Grenade
"Bien que j'en sache le chemin"
Dans ta voixGalopaient des cavaliers
Et les gitans étonnés
Levaient leurs yeux de bronze et d'or
Si ta voix se brisa
Voilà plus de vingt ans qu'elle résonne encore
Federico García
Voilà plus de vingt ans, Camarades
Que la nuit règne sur Grenade
Il n'y a plus de prince dans la ville
Pour rêver tout haut
Depuis le jour où la guardia civil
T'a mis au cachot
Et ton sang tiède en quête de l'aurore
S'apprête déjà
J'entends monter par de longs corridors
Le bruit de leurs pas
Et voici la porte grande ouverte
On t'entraîne par les rues désertées
Ah! Laissez-moi le temps de connaître
Ce que ma mère m'a donné Mais déjà
Face au mur blanc de la nuit
Tes yeux voient dans un éclair
Les champs d'oliviers endormis
Et ne se ferment pas
Devant l'âcre lueur éclatant des fusils
Federico García
Les lauriers ont pâli, Camarades
Le jour se lève sur Grenade
Dure est la pierre et froide la campagne
Garde les yeux clos
De noirs taureaux font mugir la montagne
Garde les yeux clos
Et vous Gitans, serrez bien vos compagnes
Au creux des lits chauds
Ton sang inonde la terre d'Espagne
O Federico
Les guitares jouent des sérénades
Dont les voix se brisent au matin
Non, jamais je n'atteindrai Grenade
"Bien que j'en sache le chemin"

@francoisechristophe8308

Les frissons

@Natalie-nf9nc

Chante oui chante toujour les poetes merci monsieur FERRAT

@juliana71000

Toujours des mots d'amour ......

@juliana71000

Un immense Poète ......

@juliana71000

Une humanité sans faille ...

@bernardlome9757

Cette chanson sera diffusée sur Onde-Bleues le 2 mai à 14 h

@jean-pierrechoquet2909

Le poète russe Illich Toukarev s'est suicidé en 1937, ces derniers mots on été "Ne tirez pas camarades"

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