Born on the 24th August 1916 in Monaco, Ferré mixed lyricism with slang; love with anarchy. He took a central place in the world of French song. He was involved in anarchism, and worked with Radio Libertaire, an anarchist free-radio broadcasting in Paris and around France. He died on the 14th July 1993.
Petite
Léo Ferré Lyrics
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Et moi j'ai des yeux de marlou
Quand tu es sortie de l'école
Tu m'as lancé tes p'tits yeux doux
Et regardé pas n'importe où
Et regardé pas n'importe où
Ah, petite, ah, petite
Qui se décline doucement
Loin des jaloux et des tourments
Comme le jour qui va baissant
Comme le jour qui va baissant
Tu as le col d'un enfant cygne
Et moi j'ai des mains de velours
Et quand tu marchais dans la cour
Tu t'apprenais à me faire signe
Comme si tu avais eu vingt ans
Comme si tu avais eu vingt ans
Ah, petite, ah, petite
Je t'apprendrai à tant mourir
À t'en aller tout doucement
Loin des jaloux et des tourments
Comme le jour qui va mourant
Comme le jour qui va mourant
Tu as le buste des outrages
Et moi je me prends à rêver
Pour ne pas fendre ton corsage
Qui ne recouvre qu'une idée
Une idée qui va son chemin
Une idée qui va son chemin
Ah, petite, ah, petite
Tu peux reprendre ton cerceau
Et t'en aller tout doucement
Loin de moi et de mes tourments
Tu reviendras me voir bientôt
Tu reviendras me voir bientôt
Le jour où ça ne m'ira plus
Quand sous ta robe il n'y aura plus
Le Code Pénal
These lyrics are about a woman referred to as "petite" who is described as having childlike features - sickly eyes, a swan-like neck, and a delicate frame. The singer, who is referred to as a "marlou" (a rogue or a pimp), seems to have a romantic interest in her and vows to teach her how to love. He wants to show her how to love gently, free from the burdens and pressures of society.
Throughout the song, the singer describes how he wants to protect and shelter Petite from the troubles of the world. He wants to keep her safe from "jaloux et des tourments" (jealousy and torment). However, there is a sense of danger implied in his words. He talks about how he has "des mains de velours" (velvet hands) and how he must resist the urge to "fendre ton corsage" (tear open her bodice). There is a hint of passion and sexuality lurking beneath the surface of his apparent tenderness.
Overall, these lyrics depict a complicated relationship between two people with very different backgrounds and life experiences. The singer sees something special in Petite and wants to teach her how to love in a gentle, nurturing way. However, there is also a sense of danger and uncertainty in their dynamic, suggesting that their relationship may not be entirely healthy or sustainable.
Line by Line Meaning
Tu as des yeux d'enfant malade
You have sickly childlike eyes
Et moi j'ai des yeux de marlou
And I have the eyes of a street mug
Quand tu es sortie de l'école
When you came out of school
Tu m'as lancé tes p'tits yeux doux
You threw me your sweet little glance
Et regardé pas n'importe où
And looked not just anywhere
Ah, petite, ah, petite
Ah, little one, ah, little one
Je t'apprendrai le verbe aimer
I will teach you the verb love
Qui se décline doucement
Which is softly declined
Loin des jaloux et des tourments
Far from jealousy and troubles
Comme le jour qui va baissant
Like the fading day
Tu as le col d'un enfant cygne
You have the neck of a child swan
Et moi j'ai des mains de velours
And I have hands like velvet
Et quand tu marchais dans la cour
And when you walked in the courtyard
Tu t'apprenais à me faire signe
You taught yourself how to signal me
Comme si tu avais eu vingt ans
As if you were twenty years of age
Ah, petite, ah, petite
Ah, little one, ah, little one
Je t'apprendrai à tant mourir
I will teach you how to die so much
À t'en aller tout doucement
To go away slowly
Loin des jaloux et des tourments
Far from jealousy and troubles
Comme le jour qui va mourant
Like the dying day
Tu as le buste des outrages
You have a body that suggests insults
Et moi je me prends à rêver
And I find myself dreaming
Pour ne pas fendre ton corsage
So as not to tear your bodice
Qui ne recouvre qu'une idée
Which only conceals an idea
Une idée qui va son chemin
An idea that pursues its own path
Ah, petite, ah, petite
Ah, little one, ah, little one
Tu peux reprendre ton cerceau
You can take up your hoop again
Et t'en aller tout doucement
And go away softly
Loin de moi et de mes tourments
Far from me and my troubles
Tu reviendras me voir bientôt
You will come back to see me soon
Le jour où ça ne m'ira plus
The day when things won't go well for me
Quand sous ta robe il n'y aura plus
When there will be nothing left under your dress
Le Code Pénal
The Law Code
Lyrics © Peermusic Publishing, LES NOUVELLES EDITIONS MERIDIAN
Written by: Leo Ferre
Lyrics Licensed & Provided by LyricFind
ely ejoty
@Frav HRZ
- Ce "votre génération" qui nous rendrait tous responsables de la pédophilie est grotesque. Un peu comme ci j'avais reproché à mon père d'être responsable de la guerre de 40 et du massacre des juifs sous prétexte qu'il était de la même génération qu'Hitler. En fait vous parlez des effets, moi je vous ai exposé les causes.
- La norme érigée par la génération d'avant c'était : "Faites ce que je dis pas ce que je fais". Il fallait bien s'attendre à ce que ça ne dure pas toujours et que les pédo en puissance réclament un jour leur part du gâteau. (Comme dit la chanson "ça n'est pas toujours aux mêmes....." ) Surtout lorsque dans leurs écoles, des pédo des "générations précédentes" leur avaient inculqué qu'aimer les enfants pouvait être la norme. En Allemagne, des philosophes ayant pignon sur rue prônaient cela (et le prônent toujours). Il faut savoir que C Bendit a fréquenté ce genre d'établissement. Ceci dit votre histoire qu'il s'est fait deshabiller par une fillette de 5 ans.. moi je ne l'ai pas entendue.. Je me souviens simplement l'avoir entendu dire qu'il fallait de la volonté pour résister à certaines attitudes parfois tenues par les enfants (ce qui est autre chose).
- Quant à votre "a cause de votre raisonnement" carrément offensant.
Mon raisonnement est le suivant que l'homme doit être éduqué en vue de contrôler et de dominer sa sexualité (car je rappelle qu'il a ce pouvoir et ce devoir) pour éviter de céder à son désir (désir qui, lui, est naturel)..... je vous accorde m'être mal exprimé en écrivant "je me suis toujours astreint.....", soyez donc rassurré, parfaitement éduqué je n'ai même pas eu à m'astreindre.
- Pour L Ferré, qui effectivement avait (on le sait) du mal à juguler son désir pour sa belle-fille, et que donc le code pénal retenait je veux bien avec vous déclarer qu'il avait un problème (le dire n'en est pas un pour moi) Mais au moins s'est t-il retenu. Si on citait la liste des "grands" artistes (Surtout issus de ces générations que vous chérissez) qui avaient un pb, celui-là où un autre, on n'en finirait pas : Baudelaire, Rimbaud, Agripa D'Auigné, Apollinaire, Gauguin, Voltaire, Verlaine, villon, Benvenuto Cellini, Céline...... j'en passe et des meilleurs.
- Après (pour l'anecdote) chez moi aussi les anciens avaient du mal avec la chanson à texte : Brassens, Brel, Ferré, Barbara, Béart, Ferrat...... Et alors ? ils adulaient Tino Rossi, Rina Ketty, Jean Lumière....Des inepties selon moi. Mais à chacun les siens. On ne s'est pas fait la guerre pour ça. Juste des discussions animées parfois.
- Et pour le reste, qui m'accable de tous vos maux existentiels (vous en tenez un), me faisant savoir que j'aurais modifié le sens des valeurs, m'attribuant les affaires Kouchner, Duhamel etc. Vous ayant exposé mon raisonnement, je n'y vois plus que délire et divagations.
Et enfin pour les imperfections de ces 50 années, je constate que tout comme moi, c'est surtout celles là où vous étiez présent. Et puis tout le monde le sait "c'était mieux avant".
Frav HRZ
@ely ejoty alors je ne dis pas qu'il n'y avait pas des tarés avant.
Je dis que contrairement à votre génération, celle d'avant n'a pas tenté d'ériger la déviance en nouvelle norme.
Ce n'est pas de l'hypocrisie c'est le propre d'une règle. On sait bien qu'elle n'est pas respectée par tous et que certains redoubleront d'imagination pour la contourner. Mais comme on sait différencier le bien du mal on ne cède pas pour autant.
C'est à cause de votre raisonnement (si une règle n'est pas universellement et spontanément respectée c'est qu'elle est hypocrite donc autant l'abolir) que nous en arrivons à une société sans norme, sans morale où plus rien ne semble évident à tout le monde et où les faits concrets sont mis à égalité avec les opinions et le ressenti.
J'ai également connu la génération d'avant pour avoir eu des grands parents très vieux pour qui Léo Ferré étai une étrangeté qui échappait à leur entendement autant que Kaaris et Booba.
J'ai d'ailleurs un oncle qui a été retiré de chez les curés par ma grand mère à cause de comportements disciplinaires humiliants et étranges. Certes il y avait un tabou (je ne dis pas que c'était parfait) mais que ce ne soit pas accepté moralement apportait tout de même une certaine protection.
Alors qu'avec votre mentalité la mère du fils Kouchner n'a su que répondre à sa fille "je savais que vous vouliez piquer mon mec" quand cette dernière lui rapportait les agissements d'Olivier Duhamel, qui n'était par ailleurs pas le dernier pour donner des leçons de morale.
Car votre génération n'a pas été en reste niveau moraline. Vous avez simplement modifié la hiérarchie des valeurs.
Et bien moraline pour moraline, imperfections pour imperfections je préfère celles qui ont fait perdurer notre civilisation 1500 ans à celles qui l'ont coulé en 50 ans.
Frav HRZ
@ZZ36PO Star wars il y a des moutons et il y a des gens qui pensent.
Car ni vous ni moi ne sommes "l'homme", nous sommes des individus responsables de nos actes et de nos prises de position.
Je ne rentre pas dans la plupart des délires de ma génération (souvent hérités des délires de la vôtre).
Ce qui me donne des raisons de penser que même en 79 j'aurais sans doute gardé mon discernement.
C'est tout de même du bon sens de se dire qu'un enfant n'est physiquement et psychologiquement pas terminé et donc vulnérable et qu'à ce titre il doit faire l'objet d'une protection particulière notamment contre les expériences qui pourraient durablement l'impacter physiquement et psychologiquement.
Qu'on parle de sexualité hier ou d'injections d'hormones pour régler des pseudos dysphories de genre aujourd'hui.
Frav HRZ
@ZZ36PO Star wars c'est précisément le "parce qu'il y a le code pénal" qui me dérange.
Une chanson sur un désir plus ou moins malsain mais non maîtrisé, sorte de nostalgie du premier amour, premier désir, première fois qu'un adulte peut ressentir à la vue d'une adolescente, pourquoi pas.
La chanson est là pour faire ressortir nos émotions quelles qu'elles soient après tout.
Mais dire être empêché par le code pénal sous entend qu'il n'est pas freiner par sa propre volonté.
Autrement dit sans le code pénal il passerait à l'acte ?
Et dans l'esprit libertaire et anti lois de l'époque, ça passe aisément pour une contestation de cet interdit.
Voilà ce qui est très dérangeant.
María Prendes
esta canción es magnífica...no me canso de escucharla.
Philippe Trombetta
En effet ce poème n est pas fait pour les Tartuffes que maître Molière à dénoncé en son temps.
Leo est dans la veine de Verlaine de rimbeau et de Baudelaire...
Les poètes de 7 ans
Arthur rimbau
Merci Leo r i p
valaberto
ANTONIO MACHADO SE ENAMORÓ DE SU MUJER, LEONOR, CUANDO ELLA TENÍA 14 AÑOS!!! NO HAY NADA MALO EN ESTE HERMOSÍSIMO POEMA DE AMOR PLATÓNICO!!!
Elisa ALBARET
Le verbe AIMER c'est un des plus beaux de la langue française. Merci Monsieur FERRE vous êtes et resterez un poète dans mon coeur.
Lea T
Magistral,unique,clairvoyant dans la nuit,avec les sens décuplés😤😤😤😤😤😤😤😤🇫🇷🎧😎
Alain Fougeres
Même les silences chez LÉO sont fantastiques…quand j’entends des messages comme celui de Monique d’agorne..je suis heureux
Mourade Arês
Un monstre ´´´´j adore un génie ⭐️
Wendy verly officiel
Superbe chanson qui parler simplement des hommes de son age du moins une partie regardant les gamines comme une femme, ne faites pas les innocents beaucoup chanteurs sont helas dans la pédophilie que vous ignorez mais ont les écoute pour leur voix tout simplement
Laurence Jobard
Je connais cette chanson depuis plus de 40 ans.
J'ai toujours pensé qu'elle était un avertissement à ceux qui oublieraient le code pénal.
On peut bien sûr débattre sans fin sur la façon dont un adulte "regarde" un enfant… mais il faut surtout légiférer sur les comportements, les constituer en crime - et non en délits - pour les réprimer très durement…
Il faut donc de toute urgence remplacer le scandaleux torchon pondu et fait adopter par la lrem.
Mamadou
Dieu bénisse leo