Aller Simple
Paris Violence Lyrics


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Fin de week-end merdique dans une banlieue merdique
Pas de potes, pas de fric, que des désillusions
Je traîne mon enfer mental le long des routes nationales
Sous la pluie hivernale, tout seul et sans un rond
Les grilles rouillées des pavillons défilent
Géraniums au balcon, bagnole dans le jardin
Grillages défoncés, stations service fermées,
Hôpitaux immenses, usines dans le lointain
Parfois la croix verte d'une pharmacie
Se reflète sur le trottoir battu par la pluie
Et toujours ces miasmes morbides
Toujours ces relents de suicide
Les yeux éteints, la tête vide
Envie de se barrer. partir sans jamais revenir
Tourner le dos aux souvenirs
Acheter un billet de train, pour un aller simple.

Parkings sans voitures, containers pleins d'ordures
Et pas un chat bien sur, façades dégeulasses
Mes tempes bastonnent, mes oreilles bourdonnent
Mon cerveau déconne, encore ces angoisses
Je me ramasse un poteau, je roule dans le caniveau
J'ai du sang plein le blaire, et envie de gerber
Trop de nuits sans sommeil, trop de jours tous pareils
Que ces relents industriels qui ruinent ma santé
Et "le ciel bas et lourd qui pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis"
Et toujours ces miasmes morbides
Toujours ces relents de suicide
Les yeux éteints, la tête vide, envie de disparaître.
Trop lâche pour pouvoir me flinguer




Ni pour avaler ces cachets
Qui m'auraient embarqué enfin pour un aller simple...

Overall Meaning

The song "Aller Simple" by Paris Violence depicts the singer's depressing and mundane weekend in a "merdique" (crappy) suburb. He has no friends, no money, and is full of disillusionments that seem to drive him towards suicidal thoughts. He wanders aimlessly along the national highways, which are rusty and grey, passing by houses with geraniums on balconies and cars in driveways. However, he also passes by broken fences, closed gas stations, huge hospitals, and distant factories, all of which further contribute to his sense of despair.


The singer also describes the physical toll that this environment takes on him. He notes his aching temples, buzzing ears, and his brain going haywire. He stumbles and hits a pole, getting blood on his jacket and feeling like he is going to vomit. Sleepless nights and monotonous days have taken a toll on his health, and the industrial pollution only adds to his misery. The phrase "encers industriels qui ruinent ma santé" (industrial stenches that ruin my health) encapsulates the sentiment of the song well.


The chorus of the song expresses a desire to run away and never come back, to escape the memories and the monotony of existence. He wants to buy a one-way ticket on a train and leave everything behind, but he cannot bring himself to take a permanent way out.


Line by Line Meaning

Fin de week-end merdique dans une banlieue merdique
The end of a terrible weekend in a terrible suburb


Pas de potes, pas de fric, que des désillusions
No friends, no money, only disillusionment


Je traîne mon enfer mental le long des routes nationales
I drag my mental hell along the national roads


Sous la pluie hivernale, tout seul et sans un rond
In the winter rain, alone and penniless


Les grilles rouillées des pavillons défilent
The rusty fences of the houses pass by


Géraniums au balcon, bagnole dans le jardin
Geraniums on the balcony, a car in the garden


Grillages défoncés, stations-service fermées,
Broken fences, closed gas stations


Hôpitaux immenses, usines dans le lointain
Huge hospitals, factories in the distance


Parfois la croix verte d'une pharmacie Se reflète sur le trottoir battu par la pluie
Sometimes the green cross of a pharmacy reflects on the rain-beaten pavement


Et toujours ces miasmes morbides Toujours ces relents de suicide
And always these deadly miasmas, always these hints of suicide


Les yeux éteints, la tête vide Envie de se barrer. partir sans jamais revenir
Eyes extinguished, head empty, wanting to leave, to never come back


Tourner le dos aux souvenirs Acheter un billet de train, pour un aller simple.
Turning my back on memories, buying a train ticket for a one-way trip


Parkings sans voitures, containers pleins d'ordures Et pas un chat bien sûr, façades dégueulasses
Empty parking lots, containers full of trash, and of course not a single cat, disgusting facades


Mes tempes bastonnent, mes oreilles bourdonnent Mon cerveau déconne, encore ces angoisses
My temples pound, my ears buzz, my brain is fucked up, these anxieties again


Je me ramasse un poteau, je roule dans le caniveau J'ai du sang plein le blaire, et envie de gerber
I hit a pole, I roll in the gutter, the blood fills my nostrils, and I want to puke


Trop de nuits sans sommeil, trop de jours tous pareils Que ces relents industriels qui ruinent ma santé
Too many sleepless nights, too many identical days, these industrial fumes that ruin my health


Et 'le ciel bas et lourd qui pèse comme un couvercle Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis'
And 'the low, heavy sky that weighs on the moaning spirit tormented with long boredom'


Et toujours ces miasmes morbides Toujours ces relents de suicide Les yeux éteints, la tête vide, envie de disparaître.
And always these deadly miasmas, always these hints of suicide, eyes extinguished, head empty, wanting to disappear


Trop lâche pour pouvoir me flinguer Ni pour avaler ces cachets Qui m'auraient embarqué enfin pour un aller simple...
Too cowardly to shoot myself, nor to take those pills that would finally send me on a one-way trip...




Contributed by Riley C. Suggest a correction in the comments below.
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