Le vent de l'hiver
Raphael Lyrics


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C'était le temps d'une autre année
Le temps des néons allumés
Le temps des témoins, des colombes
Le temps de la vitesse et de l'ombre
Le temps des lettres jetées au feu
Le temps où on était heureux

C'était le temps des bords de mer
Le temps des Gainsbourg, des Prévert
Je revois tes cheveux défaits
Dans la chambre d'hôtel, tu jouais
Et moi sur la banquette arrière
Je voyais le monde à l'envers

Vive le vent de l'hiver
Et la chanson de Prévert
Continue sa route à l'envers
Je ne suis pas chrétien
Mais de tout, je me souviens

Que vive le vent de l'hiver
Où tout retourne à la terre
Les loups sont à ma porte
Un dernier coup d'oeil en arrière
Dans le rétroviseur

C'était le temps de Lili Brik
Le temps du soleil tatoué
C'était le temps des avalanches
Le temps des verres bus et cassés
Ma vie brûlait comme la place rouge
Quand la nuit finissait sa course

C'était le temps des accords majeurs
Où tout était illuminé
J'entends battre ton coeur
Doucement doucement
Je ne suis pas soigné
C'était le temps de la Cantate
Le temps où tu la jouais pour moi

Vive le vent de l'hiver
Et la chanson de Prévert
Continue sa route à l'envers
Je ne suis pas chrétien
Mais de tout, je me souviens

Vive le vent de l'hiver
Où tout retourne à la terre
Les loups sont à ma porte
Un dernier coup d'oeil en arrière
Dans le rétroviseur

Et j'étais
Sur les routes




Par les nuits d'hiver
Et j'étais sur les routes

Overall Meaning

Raphael's song "Le vent de l'hiver" tells a nostalgic story of a past love and a past time. The lyrics describe an era of life filled with bright lights and fast cars. The beginning of the song recalls a time when letters were thrown into the fire and happiness was abundant. The second verse remembers a time when the lover's hair was undone, and they played in a hotel room while the singer viewed the world upside down in the backseat. The song continues with remembrances of Lili Brik, avalanches, and broken glasses, among other things. The theme of the song seems to revolve around the passage of time and the way that memories are both cherished and fleeting at the same time.


The refrain of the song states "Vive le vent de l'hiver" (Long live the winter wind), and the repetition of this line brings a sense of continuity to the poem. The chanson de Prévert, which is also mentioned in the song, is a reference to a classic French song by Jacques Prévert. The line "Je ne suis pas chrétien" (I am not Christian) indicates that the singer is perhaps at odds with organized religion, yet the memories of the past seem to bring comfort and hope. All in all, the lyrics of "Le vent de l'hiver" paint a vivid portrait of a past time and a past love, while also expressing a sense of nostalgia and wistfulness for days gone by.


Line by Line Meaning

C'était le temps d'une autre année
This was a different year, a different time


Le temps des néons allumés
The time of bright neon signs


Le temps des témoins, des colombes
The time of witnesses and doves


Le temps de la vitesse et de l'ombre
The time of speed and shadows


Le temps des lettres jetées au feu
The time of burning letters


Le temps où on était heureux
The time when we were happy


C'était le temps des bords de mer
It was the time for seaside visits


Le temps des Gainsbourg, des Prévert
The time of Serge Gainsbourg and Jacques Prévert


Je revois tes cheveux défaits
I remember your messy hair


Dans la chambre d'hôtel, tu jouais
In the hotel room, you were playing


Et moi sur la banquette arrière
And I was in the back seat


Je voyais le monde à l'envers
I saw the world upside down


Vive le vent de l'hiver
Long live the winter wind


Et la chanson de Prévert
And the song of Prévert


Continue sa route à l'envers
Going backwards on its route


Je ne suis pas chrétien
I'm not a Christian


Mais de tout, je me souviens
But I remember everything


Que vive le vent de l'hiver
Long live the winter wind


Où tout retourne à la terre
Where everything returns to the earth


Les loups sont à ma porte
The wolves are at my door


Un dernier coup d'oeil en arrière
One last look behind me


Dans le rétroviseur
In the rearview mirror


C'était le temps de Lili Brik
It was the time of Lili Brik


Le temps du soleil tatoué
The time of sun tattoos


C'était le temps des avalanches
It was the time of avalanches


Le temps des verres bus et cassés
The time of drunk and broken glasses


Ma vie brûlait comme la place rouge
My life was burning like Red Square


Quand la nuit finissait sa course
When the night was ending


C'était le temps des accords majeurs
It was the time of major chords


Où tout était illuminé
Where everything was illuminated


J'entends battre ton coeur
I hear your heart beating


Doucement doucement
Softly, softly


Je ne suis pas soigné
I am not healthy


C'était le temps de la Cantate
It was the time of the cantata


Le temps où tu la jouais pour moi
The time when you played it for me


Et j'étais
And I was


Sur les routes
On the roads


Par les nuits d'hiver
During winter nights




Lyrics © NOUVELLES EDITIONS FRANCAISES, PARIS 1900 EDITIONS
Written by: Raphael Haroche

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Eric Lbt

C'était le temps d'une autre année
Le temps des néons allumés
Le temps des témoins des colombes
Le temps de la vitesse et de l'ombre
Le temps des lettres jetées au feu
Le temps où on était heureux

C'était le temps des bords de mer
Le temps des Gainsbourg, des Prévert
Je revois tes cheveux défaits
Dans la chambre d'hôtel tu jouais
Et moi sur la banquette arrière
Je voyais le monde à l'envers ...

Vive le vent de l'hiver
Et la chanson de Prévert
Continue sa route à l'envers
Je ne suis pas chrétien
Mais de tout je me souviens

Vive le vent de l'hiver
Et tout retourne la terre
Les loups sont à la porte
Un dernier coup d'œil en arrière
Dans le rétroviseur

C'était le temps de Lily Brik
Le temps du soleil tatoué
C'était le temps des avalanches
Le temps des verres bus et cassés
Ma vie brûlait comme la place rouge
Quand la nuit finissait sa course

C'était le temps des accords majeurs
Où tout était illuminé
Et j'entends battre ton cœur
Doucement doucement
Je ne suis pas soigné
C'était le temps de la Cantate
Le temps où tu la jouais pour moi

Vive le vent de l'hiver
Et la chanson de Prévert
Continue sa route à l'envers
Je ne suis pas chrétien
Mais de tout je me souviens

Vive le vent de l'hiver
Et tout retourne à la terre
Les loups sont à ma porte
Un dernier coup d'œil en arrière
Dans le rétroviseur



Amou rgloireet beauté

Lettre ouverte à Monsieur Raphaël Haroche
J’ai 25 ans, et je ne laisserai pas un freluquet comme vous, Raphaël,
insulter la France. Vous vous êtes permis récemment de commettre une
chanson, « Le patriote ».
Le message que vous y donnez est clair : vous méprisez la France, vous
méprisez les Français.
En voici quelques extraits éloquents de votre insolence:
"Si j’étais moins intelligent / Si j’avais pas ma carte de lâche /Je leur
foutrais mon pied dans les dents / Je leur faciliterais pas la tâche / En
première page des magazines / Ils sont partout dégueulant / Leur réformes
et leur grippe porcine / Le bon peuple et son président"
"Il faut chanter la Marseillaise / Et avec la main sur le coeur / Moi je la
siffle avec les Beurs / Prie pour qu'au foot on soit de la baise / L’ordre
moral est bien partout / La démago de gauche à droite / J’aime mieux
attendre qu’ils soient bien saoul / Avant de me battre"
Pour mettre en valeur ces paroles hautement patriotiques, vous avez
organisé une lamentable mise en scène, en enfourchant la statue de Jeanne
d’Arc (place des Pyramides) et en chuchotant, à l’oreille de ce symbole de
la France, combien vous méprisiez ce pays.
Si vous n’êtes pas content de la France, la porte est ouverte, Grande
ouverte.
Nous n’avons que faire de "rebellocrates" qui croient monter des barricades
quand ils se contentent de gravir prudemment une échelle sous l’oeil
complice d’une caméra. Et sachez que si vous vous permettez encore une
fois de peloter aussi bêtement une statue de Jeanne d’Arc, il y aura sans
doute quelques bons Français pour vous rappeler un peu vigoureusement,
avec des méthodes de l’époque, ce que fut cette bergère de quinze ans pour
des milliers de Français désespérés.
Ce n’est pas parce que vous avez beaucoup d’argent, une petite gueule
d’amour de Rimbaud en mal de talent, et l’admiration des bobos des rives
gauche et droite, que vous pouvez vous permettre de donner des leçons aux
Français. Ces Français que vous jugez "désolants", bramez-vous. Certes,
quand ils tolèrent qu’un adolescent attardé de 35 ans leur donne des leçons
de vie. Votre chanson et son clip offensent les millions de personnes qui
sont mortes pour la France; vous marchez sur un sol trempé de larmes et de
sang, un sol qui a pu garder son nom et son âme grâce à des hommes et des
femmes qui se sont sacrifiés pour que vous ayez un jour la possibilité de
vivre libre dans ce pays sur lequel vous crachez aujourd’hui.
La Française que je suis vous prie de vous cantonner à des débats à la
hauteur de vos capacités. Battez-vous contre le réchauffement climatique,
pour la béatification de Karl Lagerfeld, ou pour la culture du boulgour bio,
mais ne vous mêlez pas de la France. Elle n’a que faire d’un "planqué
derrière ses lunettes noires" (comme vous le dites si bien) qui vit très
confortablement dans le XVIIème, n’a jamais eu peur de se faire tabasser
dans le métro, et ne sait pas ce que c’est que de vivre à proximité d’un camp
de Roms…!!!!
Car vous ne vivez pas dans la réalité, vous l’ignorez absolument.
Papa-maman avocats, enfance à Boulogne, scolarité à Henri IV, épouse
qui, pendant que vous caracoliez sur la statue de Jeanne d’Arc, assistait à la
Fashion Week : on ne peut pas franchement dire que vous êtes des damnés
de la terre.
"Les étrangers, ça va dans des camps", dites-vous avec ironie….!!! Eh bien,
si vous trouvez cela tellement révoltant, pourquoi n’en accueillez-vous pas
quelques dizaines chez vous..? Avec vos moyens financiers, ce doit être
possible. Et nous serions tous ravis de voir ce que donnerait cette
confrontation de vos idéaux droit de l’humanisme avec la réalité. Car la
réalité, monsieur, c’est que les Français n’en peuvent plus, et si le
gouvernement a décidé de faire une opération de communication en
expulsant quelques Roms, c’est précisément parce qu’il sent la révolte d’un
peuple qui n’en peut plus de vivre, jour après jour, la communautarisation
de son pays.
Voilà sans doute des mots que vous ne connaissez pas. Je vous invite
donc à aller vous promener du côté des Mureaux ou de la Courneuve. Ce
seront des travaux pratiques très instructifs, je n'en doute pas…!!!!
Vous verrez alors ce que pensent réellement ces Beurs dont vous parlez,
et avec lesquels vous rêvez de siffler la Marseillaise. Vous allez connaître le
sens des mots "bolosser, souchien et face de Craie"
Et j’ose espérer que vous mesurerez alors le courage de ceux qui osent se
dresser contre cette inadmissible violence antifrançaise et antiblanche qui
gangrène notre pays.
Car les gens de courage ce ne sont pas Zazie, Judith Godrèche,
Christophe Willem et vous-même : vous vous indignez très
confortablement, derrière des micros ou sur des plateaux TV, vous
vous battez contre des moulins à vent, et avez l’impression qu’en
défendant l’antiracisme ou le maintien des Roms en France, vous êtes
dans l’irrévérence, alors que ce gouvernement que vous critiquez donne
depuis des années des millions d’euros à des associations qui
pourfendent les mêmes méchants que ceux que vous désignez d’un
doigt lisse bordé de cachemire. Votre chanson sue le mépris. Mépris
pour le peuple, mépris pour ses inquiétudes, mépris pour ses
souffrances.
Mépris pour les symboles d’un pays qui ne doit pas être si atroce que cela,
puisque tant de gens veulent y rentrer et y rester.
Quel sera le prochain acte de bravoure et de folie artistique du mutin de
Panurge que vous êtes, Monsieur…?. Sans doute déféquer devant le
Panthéon….? En vous posant en pseudo résistant, vous vous inscrivez au
contraire parfaitement dans l’histoire des collabos et des traîtres qui ont sali
notre pays. Vous êtes de ceux qui, depuis plus de trente ans, forcent les
Français à se battre la coupe en permanence, à rougir de leurs valeurs et de
leur histoire, à cracher sur tout ce qui est digne et respectable dans un des
rares pays où on ne vous colle pas au gnouf pour des propos comme les
vôtres.
J’ai 25 ans, Monsieur, je suis française, et fière, quoi qu’il arrive, de mon
pays. Aucune nation n’est parfaite, mais j’ai la chance de faire partie d’une
grande et belle histoire. J’ai derrière moi des siècles d’héroïsme et de
grandeur….!!!
J’essaie d’en être digne, tant bien que mal. Alors quand je vois un si petit
freluquet s’estampiller bouffon d’une cour et d’un système qui lui
rapportent tant d’argent et de médiatisation, je ne peux que me dresser, du
haut de ma jeunesse, et vous rappeler à l’ordre.
Au nom de cet hymne que vous raillez, de cette Jeanne d’Arc dont vous
vous servez, veuillez, Monsieur Haroche, avoir un peu d’humilité,
d’intelligence, et de décence. Vous n’êtes pas Guy Môquet ni Emile Zola.
Mais un petit Parisien conformiste dont le plus grand acte de bravoure de sa
vie aura sans nul doute été de monter une échelle, place des Pyramides, sans
un harnais de sécurité.



All comments from YouTube:

CASH NET ET PRÉCIS

Cette chanson est tellement sous cotés, ça me rend dingue, bravo Raphaël, quel talent!

Ana María Signoretti

Bravo !!👏👏👏.Exelente músico y artista..!!!!!

Marie Del

Le monde se meurt de la censure humaine.... mais le monde s'élève chaque fois un peu plus puisque tout s'équilibre. Les êtres chanteurs poètes aux mots vibrants comme Raphaël et tant d'autres oxygènent nos vies et nos cœurs !!!!

Vahaldavin

Una hermosa canción. Saludos desde Colombia!

oremos ,

Mex

Yahäl (Irial)

j'aime cette chanson plus que toute les autres!!! elle est magnifique!

Thé Tea

Oui l’hiver est une très belle saison pleine de féeries 💙💗💓💙😊😊😊 Il n’a pas encore pointé le bout de son nez , encore une 20aine de jours pour le célébrer 🕊✨🙏

Maxime MC

Cette chanson m'évoque tout ce qu'il y a de beau à être français. Cette bohème, cette soif de liberté et cette nostalgie de notre passé...

philippe baron

une melancolie et une musique tres slave d ailleurs le texte de la chanson est plein de references russes ; une magnifique chanson peut etre sa meilleure

Nom Prénom

Mdrrr

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