Toute Blanche
Serge Lama Lyrics
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Toute blanche,
Dans ton habit du dimanche
Ils t'ont glissée sous les planches
Avec un chagrin immense
Ils ont fermé tes yeux
Pour l'éternité.
Le coeur blême
Je me suis penché quand même
Pour te souffler mon haleine
Mettre du sang dans tes veines
Te réchauffer un peu
Tu n'as pas bougé.
Ce dimanche
J'y pense encore mais je flanche
Je te portais des pervenches
Pour parfumer ton silence
Le ciel pour la circonstance
S'est habillé d'éternité
The lyrics to Serge Lama's song Toute Blanche tell a story of grief and loss. The song is about a woman who has passed away and is dressed in her Sunday best, before being carried beneath the wooden planks into her final resting place. As the singer leans over to kiss her goodbye, he realizes that there is no getting through to her anymore - she has already crossed over to the other side.
Even though she is gone, the singer cannot help but remember her every Sunday. In his mind's eye, he sees himself bringing her violets, hoping to bring some essence of life to her final resting place. The eternal sky is the only thing that can witness this momentous occasion, as she slips away into death's embrace.
This song is a poignant tribute to loss and the pain that comes with it. The lyrics are written in a way that allows the listener to feel the singer's sorrow and pain about his loved one's passing.
Line by Line Meaning
Toute blanche,
You were all in white,
Dans ton habit du dimanche
In your Sunday clothes,
Ils t'ont glissée sous les planches
They slid you under the planks,
Avec un chagrin immense
With an immense sorrow,
Ils ont fermé tes yeux
They closed your eyes,
Pour l'éternité.
For eternity.
Le coeur blême
My heart heavy with sadness,
Je me suis penché quand même
I still leaned over,
Pour te souffler mon haleine
To blow my breath on you,
Mettre du sang dans tes veines
To put some life back into you,
Te réchauffer un peu
To warm you up a little bit,
Tu n'as pas bougé.
But you didn't move.
Ce dimanche
This Sunday,
J'y pense encore mais je flanche
I still think about it but I falter,
Je te portais des pervenches
I carried you some periwinkles,
Pour parfumer ton silence
To perfume your silence,
Le ciel pour la circonstance
The sky for the occasion,
S'est habillé d'éternité
Dressed itself in eternity.
Contributed by Chloe P. Suggest a correction in the comments below.
Alotecio 3
Vous nous nommez les ombres, et nous sommes lumière
Vous nous croyez vapeur, et nous sommes substances
Vous nous croyez poussière, et nous sommes des corps
Vous nous croyez couchés, et nous sommes debout
Vous nous croyez néant, et nous sommes la vie
Vous nous croyez déclin, et nous sommes aurore
Vous nous croyez si loin, et nous sommes si proche
Vous nous nommez les morts, et nous sommes vivants,
plus vivants que jamais, plus vivants que vous autres !
jeannine pepsi
C est une des plus belles chansons. Toutes les personnes qui ont vécu un deuil, tel que la perte d’un enfant, sont sublimées
Par ce texte et cette mélodie.
Thomas Simone
il en a fait des chansons émouvantes , mais celle-ci est très certainement la plus déchirante !
christophe singio
C'est tout blanc qu'on t'a glissé sous les planches il y a tout juste 30 ans. Tu avais 18 ans. Mon pote François, je ne t'oublirai jamais. L'étoile qui luit depuis dans la nuit noire m'éclaire parfois, quiand je vacille, et me cligne de l'oeil, comme pour me dire : tu dois continuer.
ardrit colette
Une belle et émouvante chanson ! bouleversante de vérité .....Merci monsieur Lama
gerard miller
Magnifique. Les paroles, les orchestrations, les images. Tout est là pour quelqu'un qui a vécu un immense deuil. Bravo !
liliane tremblay
JE ne me lasse pas d,écouter cette divine chanson sur la thématique la plus triste mais hélas, inéluctable de la vie. Quel beau texte!! J'en suis béate devant tant de beauté,noblesse, recherche de mots.BRavo ,merci du fond du coeur à tout les créateurs de ce chef-d,oeuvre intemporel!!
Lesainsois
pas de honte à avoir .La sensibilité est preuve d'une belle âme
ardrit colette
Sublime chanson ! d'une tendresse infinie ......Souvenir , qui restera gravé à jamais dans ma mémoire .......merci Monsieur Lama
liliane tremblay
JUste pour écouter ca, ca vaut la peine de vivre... MERci à l'auteur, interprète. j'en suis vraiment touchée. Incroyable!! Si beau,profond....
Marc STIEBER
Bonjour André, merci de votre intérêt. Liliane était, alors en 1965, la fiancée de Serge. Une nuit d'août 65, au sortir d'un gala, Serge, Liliane et le frère d'Enrico Macias eurent un dramatique accident de voiture. Serge en fut le seul rescapé. Il apprit à son réveil à l'hôpital, la tragédie de la mort de Liliane. Accablé de sévères blessures, il n'a pas été en mesure d'assister aux funérailles de sa bien-aimée. D'où cette chanson et cette blessure éternelle...