In… Read Full Bio ↴Thomas Fersen is a French singer-composer born in 1963 in Paris.
In his youth, he joined a punk band, before playing the piano in cafés-théatre. His first album in 1993 brought him an immediate success.
Fersen is a poet, who enjoys playing with language -he writes his lyrics exclusively in french-, using words, rhymes, symbols and images of vegetal or animal world. He tells strange and funny stories, impressions and dreams of casual life. His smoker's deep voice gives a particular tone to his songs. His musical style varies from one album to another (rock, folk, jazz and blues..).
He is one of the first who joined the Tot Ou tard/WM France label.
La malle
Thomas Fersen Lyrics
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Mes toilettes sont exquises, elles sentent la friture
Chaque matin, mon linge sale, inutile que j'le sale
En trois s'condes, elle le broute pis on peut r'prendre la route
Elle avale sans problème l'arête de mon peigne
C'est vous dire s'il est fin, pis, elle boit mon parfum
Mon caleçon, ma chemise, inutile que j'la cuise
Tout c' que j'mets sont les mets dont elle aime le fumet
En trois s'condes, elle le lape sans dérouler de nappe
Ma valise n'a pas de dent mais un appétit canin
Si je n'étais pas prudent, j'crois qu'elle me mordrait la main
En trois coups d'cuillère à pot, y rest'rait plus qu'mon chapeau
Ma valise adorant, mon linge malodorant
Je me dis pour moi-même "Enfin quelqu'un qui m'aime"
Et je pleure d'émotion dans un grand mouchoir blanc
Et je pleure d'émotion, m'en vais en reniflant
Tout c' que j'mets sont les mets dont elle aime le fumet
En trois s'condes, elle le happe sans dérouler de nappe
Ma valise n'a pas de dent mais je reste sur mes gardes
Si je n'étais pas prudent, j'crois qu'elle me mordrait la barbe
En trois coups d'cuillère à pot, y rest'rait plus qu'mon chapeau
Par hasard, ma valise a croisé sa jumelle
Quelle ne fut ma surprise en l'ouvrant à l'hôtel
D'y trouver des p'tites fleurs, des mouchoirs en dentelle
Un tutu, un cache-cœur et une petite ombrelle
Les bonnets, les baleines d'une petite gaine
Et des mules à pompon qui sentaient le bonbon
Ces froufrous d'une artiste danseuse au music-hall
A mon âge, c'est bien triste, ça m'a foutu la gaule
Après quoi, sapristi ! J'ai bu un coup de gnôle
Je me suis travesti, j'ai dansé dans la piaule
Affublé comme une poule, pas de celles qui pondent
Mais qui chantent pour la foule que Paris est une blonde
Affublé d'une jupette et levant la gambette
Jusqu'au petit matin, j'ai continué la fête
Jusqu'au petit matin, j'ai continué la fête
Jusqu'au petit matin, j'ai continué la fête.
The lyrics of Thomas Fersen's song "La malle" describe a unique and eccentric relationship between the singer and his suitcase. In the first stanza, he explains how every morning, his suitcase devours and digests various items, symbolizing its ability to consume and contain his personal belongings effortlessly. This playful imagery is further emphasized when he mentions that his dirty laundry doesn't even need to be washed since the suitcase quickly devours it.
The second stanza introduces an interesting twist as the singer humorously describes how his suitcase even consumes his hair comb and drinks his perfume. This highlights the absurdity of the situation, portraying the suitcase more as a living creature with unusual preferences rather than an inanimate object. The singer further exaggerates this idea by stating that his suitcase quenches its thirst with his razor and dumbbells.
The following verses focus on the singer's perception of his suitcase as a companion that appreciates the scents of the items he places inside. He remarks that whatever he puts in the suitcase aligns with its preferences and taste. This showcases a sense of connection and understanding between the singer and his unusual companion, even though it devours things without displaying any table manners.
As the song progresses, the singer demonstrates his admiration for the suitcase's love for his smelly clothes. He finds solace in the fact that someone, or something, finally appreciates and loves him for who he is. This realization brings him to tears of emotion, depicted through his crying into a large white handkerchief. These emotional moments are juxtaposed with the comedic element of the suitcase's peculiar appetite.
In a twist of events, the singer encounters another suitcase that, surprisingly, belongs to a female artist. Opening it at a hotel, he discovers delicate items such as flowers, lace handkerchiefs, a tutu, and a parasol. These feminine possessions contrast with his own belongings, creating a sense of confusion and amusement. The singer's reaction to finding these items is humorous, as he becomes excited and aroused, using explicit language to express his unexpected arousal.
Feeling a mix of embarrassment and excitement, the singer decides to embrace his newfound inspiration and personal transformation. He turns to cross-dressing and indulges in a wild party, dancing throughout the night. This final part of the song symbolizes the freedom and self-expression that the singer finds through his relationship with the suitcase. It ultimately portrays a message of embracing one's unique quirks and desires, even if they may seem unconventional to others.
Line by Line Meaning
Chaque matin, ma valise avale sa nourriture
Every morning, my suitcase consumes its food
Mes toilettes sont exquises, elles sentent la friture
My toilets are exquisite, they smell of frying
Chaque matin, mon linge sale, inutile que j'le sale
Every morning, my dirty laundry, no need to wash it
En trois s'condes, elle le broute pis on peut r'prendre la route
In three seconds, she devours it and then we can hit the road again
Elle avale sans problème l'arête de mon peigne
She easily swallows the comb's teeth
C'est vous dire s'il est fin, pis, elle boit mon parfum
That's to say how delicate it is, and she drinks my perfume too
Mon caleçon, ma chemise, inutile que j'la cuise
My underwear, my shirt, no need to launder them
Mon rasoir, mes haltères, tout ça la désaltère
My razor, my dumbbells, they all quench her thirst
Tout c' que j'mets sont les mets dont elle aime le fumet
Everything I put in, are the dishes she enjoys the aroma of
En trois s'condes, elle le lape sans dérouler de nappe
In three seconds, she laps it up without spreading a tablecloth
Ma valise n'a pas de dent mais un appétit canin
My suitcase has no teeth but a dog-like appetite
Si je n'étais pas prudent, j'crois qu'elle me mordrait la main
If I wasn't careful, I think she would bite my hand
En trois coups d'cuillère à pot, y rest'rait plus qu'mon chapeau
In three spoonfuls, only my hat would remain
Ma valise adorant, mon linge malodorant
My suitcase adores my foul-smelling laundry
Je me dis pour moi-même "Enfin quelqu'un qui m'aime"
I tell myself "Finally someone who loves me"
Et je pleure d'émotion dans un grand mouchoir blanc
And I cry with emotion into a large white handkerchief
Et je pleure d'émotion, m'en vais en reniflant
And I cry with emotion, leaving while sniffling
Ma valise n'a pas de dent mais je reste sur mes gardes
My suitcase has no teeth, but I remain cautious
Si je n'étais pas prudent, j'crois qu'elle me mordrait la barbe
If I wasn't careful, I think she would bite my beard
Par hasard, ma valise a croisé sa jumelle
By chance, my suitcase met its twin
Quelle ne fut ma surprise en l'ouvrant à l'hôtel
What a surprise it was when I opened it at the hotel
D'y trouver des p'tites fleurs, des mouchoirs en dentelle
To find little flowers, lace handkerchiefs
Un tutu, un cache-cœur et une petite ombrelle
A tutu, a cardigan, and a little umbrella
Les bonnets, les baleines d'une petite gaine
The caps, the whalebones of a small corset
Et des mules à pompon qui sentaient le bonbon
And mules with pompoms that smelled like candy
Ces froufrous d'une artiste danseuse au music-hall
These frills of a dancer in the music hall
A mon âge, c'est bien triste, ça m'a foutu la gaule
At my age, it's quite sad, it got me excited
Après quoi, sapristi ! J'ai bu un coup de gnôle
After which, goodness gracious! I had a shot of spirits
Je me suis travesti, j'ai dansé dans la piaule
I dressed up, I danced in the room
Affublé comme une poule, pas de celles qui pondent
Decked out like a hen, not the ones that lay eggs
Mais qui chantent pour la foule que Paris est une blonde
But the ones that sing for the crowd that Paris is a blonde
Affublé d'une jupette et levant la gambette
Adorned with a little skirt and lifting my leg
Jusqu'au petit matin, j'ai continué la fête
Until the early morning, I kept the party going
Jusqu'au petit matin, j'ai continué la fête
Until the early morning, I kept the party going
Jusqu'au petit matin, j'ai continué la fête
Until the early morning, I kept the party going
Lyrics © O/B/O APRA AMCOS
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Françoise Niel Aubin
#FFnielaubin, #thomasfersen, #cesttoutcequilmereste, pour la petite histoire, je dois vous raconter un truc...
Certains critiques, notamment, ont vu en ce disque, une qualité qui aurait moindre, que les autres, au prétexte, que les arrangement, détonnaient, comparativement, aux disques précédents...
je ne partage pas du tout ce point de vue...
Mais chacun, est libre de se faire une idée, je trouve que son univers complètement barge et décalé, y est parfaitement mis en valeur, et dans un total respect, de la patte de Thomas Fersen...
Mais je dois vous raconter un truc...
Car si Thomas Fersen, est si bien inspiré depuis toutes ces années, je ne suis pas en reste, vis à vis de lui, et bon nombre de ses chansons, ou de ses dires, dans des émisions par exemple, que ce soit de télé, ou de radio, m'ont servi de base de travail, comme inspirantes, ou comme point de départ, comme je l'avais déjà fait, pour d'autres.
Cette chanson, donc, "la malle", a vu une suite dont je suis l'auteure, où quand il parle de malle "jumelle", d'où le quiproco, dont il parle dans la chanson, a pris vie sous ma plume...Comme pour le reste, je ne sais pas encore, si un jour, ça sortira, ni sous quelle forme.
unasensualita
Thomas Fersen en concert est extraordinaire, j'avais adoré ce moment magique et empli de poesie... merci pour ce partage que je partage à mon tour ;)
mj robins
-Thomas Fersen - ingénieux et un brin loufoque dans le même temps , et c'est distrayant ... 😀
Vanessa De Sousa Martins
Excellent 👍🏽 Thomas Fersen ...
pedrito del WEb
Juste de la poésie "décallée"... Énorme.... Comme le papa de Zaza... La chauve souris de Monsieur... Respect... '
Carol Medina
that's wonderful
Luz M. M.
Interesante!!!
Céline ABALLEA
Ah ça fait du bien.......
Merci
Andrea Pesce
l'Uomo del Baule !!!
Ziyu Chan
it's interesting when first listening to it. but i think i would go mental if i keep listening...
Angela Lanni
Alguien tiene la traducciòn al inglès, al español o al itlaiano??? Gracias