Regarde Moi
Yves Simon Lyrics


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Regarde-moi, regarde-moi
Regarde-moi, regarde-moi

Si tu prenais le temps, camarade de rencontre
De me regarder dans la peau
Au cœur de ma solitude
Là où s'inscrivent les mémoires de l'amour
De la guerre et du froid
Sur mon enveloppe d'homme fragile comme de la soie
Tu verrais alors les mêmes angoisses que toi
Les mêmes délires que toi
Avec des arcs-en-ciel et des p'tites amours en poubelles
Tu verrais des ailes de géant brûlées par l'air du temps

Regarde-moi, regarde-moi
Regarde-moi, regarde-moi

Tu verrais le mal et l'égoïsme quand tu aimes une femme
Et que tu veux la garder pour toi
Pour ton sexe et ton cerveau
Et puis la guerre que je fais à ma jalousie
Ce cancer de l'amour qui te bouffe la tendresse
Toute la tendresse

Regarde-moi dans la peau et fais pas gaffe si je tremble
C'est pas l'alcool, ni l'herbe de Colombie
C'est juste la peur
La peur de tous ces mecs qui t'écoutent
Qui te fichent, qui te traquent
Et t'oses plus dire "je t'aime"
À une fille que t'as rencontrée Un soir à Saint-Germain
Et qu'tu sais qu'elle aussi, Elle a peut-être des micros
Au bout des seins

Regarde-moi, regarde-moi
Regarde-moi, regarde-moi

Regarde, regarde, camarade de rencontre
Tu vois, c'est ma façon à moi de te dire que je t'aime
Et qu'il faut qu'on se dise des mots, des regards et des caresses
Pour ne pas repartir chacun dans son métro
Avec ses torrents de paroles
Qui te restent au travers du cœur et de la gorge
Regarde, je suis transparent
Tu peux tout voir, tout savoir
Je me fous des secrets
Regarde-moi!

Regarde-moi, regarde-moi
Regarde-moi, regarde-moi




Regarde-moi, regarde-moi
Regarde-moi

Overall Meaning

Yves Simon's song "Regarde Moi" is a poignant plea for connection and vulnerability between two individuals. The chorus, "Regarde-moi," or "Look at me," is repeated throughout the song, emphasizing the desperate need for the other person to truly see and understand the singer. The verses delve into the depths of the singer's emotions and experiences, highlighting the universality of the human experience and the common struggles we all face.


The beginning of the song urges the listener to take the time to truly look at the singer, to see beyond his outer appearance and into the memories and emotions that are etched into his being. The singer acknowledges that if the listener were to do so, they would see the same anxieties and delusions that plague us all, alongside moments of joy and love. The second verse delves further into the human experience, discussing the difficulties of love and relationships, particularly the struggle with jealousy and the fear of vulnerability.


The final verse is a plea for honesty and openness between the two individuals, stressing the importance of expressing one's emotions and desires in order to truly connect with others. The line "Je me fous des secrets" or "I don't care about secrets" is particularly poignant, as it highlights the importance of vulnerability and transparency in relationships.


Overall, "Regarde Moi" is a moving and powerful song that emphasizes the importance of human connection and honesty in relationships. The repetitive chorus emphasizes the desperate need for true understanding and emphasizes the universality of the human experience, where we all struggle with the same emotions and desires.


Line by Line Meaning

Regarde-moi, regarde-moi
The singer wants the listener to look at him.


Si tu prenais le temps, camarade de rencontre
If you took the time, my friend,


De me regarder dans la peau
To look at me from the inside,


Au cœur de ma solitude
At the heart of my loneliness,


Là où s'inscrivent les mémoires de l'amour
Where memories of love are written,


De la guerre et du froid
Of war and cold,


Sur mon enveloppe d'homme fragile comme de la soie
On my fragile man's envelope like silk,


Tu verrais alors les mêmes angoisses que toi
You would then see the same anxieties as you,


Les mêmes délires que toi
The same delusions as you,


Avec des arcs-en-ciel et des p'tites amours en poubelles
With rainbows and little loves in trash cans,


Tu verrais des ailes de géant brûlées par l'air du temps
You would see a giant's wings burned by the passing of time.


Tu verrais le mal et l'égoïsme quand tu aimes une femme
You would see the bad and selfishness when you love a woman,


Et que tu veux la garder pour toi
And when you want to keep her for yourself,


Pour ton sexe et ton cerveau
For your sex and your brain,


Et puis la guerre que je fais à ma jalousie
And then the war I wage against my jealousy,


Ce cancer de l'amour qui te bouffe la tendresse
This cancer of love that devours tenderness.


Toute la tendresse
All the tenderness.


Regarde-moi dans la peau et fais pas gaffe si je tremble
Look at me from the inside and don't worry if I tremble,


C'est pas l'alcool, ni l'herbe de Colombie
It's not alcohol, nor Colombian herbs,


C'est juste la peur
It's just fear.


La peur de tous ces mecs qui t'écoutent
The fear of all these guys listening to you,


Qui te fichent, qui te traquent
Who're checking you, who're stalking you,


Et t'oses plus dire "je t'aime"
And you dare not say "I love you" anymore,


À une fille que t'as rencontrée Un soir à Saint-Germain
To a girl you met one evening in Saint-Germain,


Et qu'tu sais qu'elle aussi, Elle a peut-être des micros
And you know she might also have microphones,


Au bout des seins
At the ends of her breasts.


Regarde-moi dans la peau et fais pas gaffe si je tremble
Look at me from the inside and don't worry if I tremble,


C'est pas l'alcool, ni l'herbe de Colombie
It's not alcohol, nor Colombian herbs,


C'est juste la peur
It's just fear.


Regarde, regarde, camarade de rencontre
Look, look, my friend,


Tu vois, c'est ma façon à moi de te dire que je t'aime
You see, it's my way of telling you that I love you,


Et qu'il faut qu'on se dise des mots, des regards et des caresses
And that we need to exchange words, looks, and caresses,


Pour ne pas repartir chacun dans son métro
So that we don't each go back to our own subway stations,


Avec ses torrents de paroles
With torrents of words,


Qui te restent au travers du cœur et de la gorge
That remain stuck in your heart and throat.


Regarde, je suis transparent
Look, I am transparent,


Tu peux tout voir, tout savoir
You can see everything, know everything,


Je me fous des secrets
I don't care about secrets.


Regarde-moi!
Look at me!


Regarde-moi, regarde-moi
Look at me, look at me,


Regarde-moi, regarde-moi
Look at me, look at me,


Regarde-moi, regarde-moi
Look at me, look at me,


Regarde-moi
Look at me.




Lyrics © O/B/O APRA AMCOS
Written by: Yves Simon

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Comments from YouTube:

Philos999

Je connais bien cet album que mon père a en 33 tours. Je suis en train de l'écouter d'ailleurs. Mais cette chanson, j'ai du mal. Je comprends ce qu'elle veut dire, mais je la trouve trop emphatique.

Philos999

@Chantal En fait, si, je comprends ce qu'elle veut dire. Mais je la trouve pleine d'emphase, pas écrite assez simplement. Par-contre, en réalité, elle est très novatrice pour une chanson sortie en 1973. Je suis certain qu'elle doit plaire aux amateurs de slam. Si, dans "Au pays des merveilles de Juliet" et dans "J'ai rêvé New York", le rythme est plus saccadé quand Yves Simon parle, si bien que cela fait plus penser à du rap avant l'heure, ici, la musique est plus planante, et Yves Simon nous raconte une histoire en fait. On dirait un peu du slam bien avant l'heure de Grand Corps Malade et Abd Al Malik.

Philos999

@Chantal Eh bien, c'est bizarre que vous me répondiez ce commentaire aujourd'hui, car j'ai rêvé de ce disque. Vous savez, j'ai beaucoup de disques, disons mes parents et moi ont beaucoup de disques. Beaucoup d'entre eux sont ainsi liés à des souvenirs heureux ou malheureux. Comme je l'ai écrit, il y a 10 mois, je venais d'écouter ce 33 tours. Malheureusement, le 7 mai, l'an dernier, j'ai fait une chute à vélo, en plus dans un endroit que je connais par coeur et... en freinant dans un demi-tour. Fracture du radius et du péroné au côté gauche. J'ai été ensuite hospitalisé pendant deux jours. J'ai eu une opération durant laquelle on m'a mis une broche au bras gauche et une grosse vis dans la jambe gauche.

Ensuite, j'ai eu droit à un mois de convalescence chez mes parents dans un lit médicalisé, j'ai eu aussi un coude-au-corps. Fauteuil roulant pendant un mois avec des dames qui venaient me faire ma toilette, ce qui était gênant pour moi, car je suis un jeune homme (de 39 ans depuis 5 jours), et certaines infirmières avaient à peu près le même âge que moi.

Le 24 juin, j'ai été ré-hospitalisé pour qu'on m'enlève la grosse vis, m'en mette une plus petite à la jambe gauche et me mette aussi une plus petite broche au bras gauche.

C'était une opération en ambulatoire. Malheureusement, j'ai fait une infection nosocomiale dessus, mes parents s'en sont rendus compte le 28 juin, et j'ai été ré-hospitalisé le 29 juin, et pour 3 jours, cause staphylocoque doré ! Je suis revenu chez mes parents dans mon lit médicalisé et avec de nouveau fauteuil roulant. Mais aussi 9 semaines d'antibiotiques. J'ai eu aussi une réaction allergique à l'un des antibiotiques début juillet. Ce calvaire a enfin pris fin en septembre. Aujourd'hui, tout va beaucoup mieux. J'ai pu remarcher en septembre, grâce à de la kinésithérapie. Mon bras gauche est toujours un peu courbé, et j'ai toujours un peu mal au cou (Ce qui est certainement dû au fait que j'aie eu un coude-au-corps pendant un mois). Mais autrement, cela va beaucoup mieux. Cette période longue et dure m'a fait comprendre que, moi qui ai tendance à ressasser mes malheurs, mes mésententes avec certaines personnes, le fait que je me sois fait moqué de moi en classe quand j'étais plus jeune ce qui m'a amené à avoir de l'agoraphobie, par exemple, qu'il ne faut jamais se gâcher la vie pour rien, car il y a parfois des malheurs qui peuvent nous empêcher de vivre tout simplement, de faire le moindre geste. Alors, quand on est en bonne forme physique, il faut en profiter et ne pas se gâcher la vie avec des soucis psychologiques et relationnels. Même si ce n'est pas toujours facile de ne pas le faire.

En réalité, ce 33 tours d'Yves Simon "Au pays des merveilles de Juliet" est l'un des derniers que j'aie écouté avant ma chute à vélo. Ensuite, il est l'un des premiers, ou le premier je ne sais plus trop, que j'aie écouté en revenant chez mes parents, après ma troisième opération survenue après mon staphylocoque doré. Je ne l'ai pas écouté depuis. Sauf que le rêve que j'aie fait m'indique que j'ai un peu associé ce disque avec cette satanée chute à vélo, et qu'il serait grand temps que je le réécoute pour l'en dissocier.

Je vais peut-être d'abord réécouter l'album en entier sur Internet avant de pouvoir ressortir le 33 tours. Ce sera déjà très bien.

Chantal

comme je la comprends moi ..... des gens que tu aimes , que tu as connu , ou des etrangers , souffrent de solitude et n'ose pas se regarder vraiment , chacun s'en va de son coté , et se retrouve seul ...en souffrance , seul , on est rien ...

Nap3tetelauree

Je suis là après avoir lu "Quand je serai seul avec la mer ..." de Dominique Guyaux.