Ghjochi
Diana di l'Alba Lyrics
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Suldati d'una stonda cú li scusali scuri
E lu prufumu longu di sta risa chi svola
Sará d'inghjostru amaru é di cunfitura
A spissu l'istatina, infiara l'aria bienna
Da schjarisce in li visi, i nosci ochja ingridatti
E tutti li sicreti spartuti dopu cena
Middi lumi d'arghjentu, di ramu e di mari
In li vapori strani di la me zitiddina
Un firmaia piú nimu, era notti, mi pari
E puri la to voci era cusi vicina
Baddaremu a guerra in corti di a scola
Suldati d'una stonda cú li scusali scuri
E lu prufumu longu di sta risa chi svola
Sará d'inghjostru amaru é di cunfitura
E po veni lu tempu, piu nudu é piu sicretu
Paru á li to oghji d'isuli ch'un so mei
Chi ciambotta li sensa é lu cori piu chetu
Brusgendu per i strada u vanu di l'idei
Mimoria vagabonda, immensa e fantina
Inventa lindumani á senta lu fiatu
Ch'ormai i to ricorda ún so ché pulvarina
U focu'lli so ghjorna m'há dighjá cunsumatu
Baddaremu a guerra in corti di a scola
Suldati d'una stonda cú li scusali scuri
E lu prufumu longu di sta risa chi svola
Sará d'inghjostru amaru é di cunfitura
Middi rimori dati com'é tanti pricheri
E li sapori vani di cio chi un fu fattu
Firmaiani li toi á di ch'é tú nun c'eri
E tutti sti piaceri ch'eiu ún t'aghju cuntatu
Middi rimi circati par di á tremavoci
Ch'eiu ti tinia caru ma l'anni si so persi
Ti sianu cuncessi sta terra é una croci
E com'é tistamenttu un pocu di sti versi
Baddaremu a guerra in corti di a scola
Suldati d'una stonda cú li scusali scuri
E lu prufumu longu di sta risa chi svola
Sará d'inghjostru amaru é di cunfitura
In Diana di l'Alba's song "Ghjochi," the lyrics portray a scene of war happening in the courtyard of a school. Soldiers, with their dark uniforms, march to the beat of the war, while the long-lasting smell of laughter lingers in the air, a mix of bitter angels and sweetness. The first verse describes how the tension builds up, with the air becoming hotter, faces turning red, and secrets being shared after dinner, expressed through eager kisses. The imagery of silver lights, branches, and the sea are used to create a dreamlike atmosphere surrounding the singer's memories and the presence of a beloved person. Despite the passage of time, their voice still feels close.
The second verse delves into the future, where secrets become more hidden and the heart grows quieter, resembling the silent eyes of the singer's islands. It speaks of navigating through the streets of ideas and the wandering, immense, and youthful memory that invents a different world. The mention of scattered ashes symbolizes the burning of memories, essentially consuming the fire that once existed. The third and final verse reinforces the depiction of war in the school courtyard, with the repetition of the previous lines. The lyrics touch upon the noises and tastes of empty things, as well as the longing for the absent person, the pleasures that were once shared, and the verses as a testament to their connection.
Overall, "Ghjochi" by Diana di l'Alba is a poetic reflection on the complexities of war, the bittersweet memories and sensations it leaves behind, and the longing for a lost love.
Line by Line Meaning
Baddaremu a guerra in corti di a scola
We will wage war in the schoolyards
Suldati d'una stonda cú li scusali scuri
Soldiers for a moment with dark excuses
E lu prufumu longu di sta risa chi svola
And the lingering scent of fleeting laughter
Sará d'inghjostru amaru é di cunfitura
It will be a bitter and sweet concoction
A spissu l'istatina, infiara l'aria bienna
Often, the caress ignites the cool air
Da schjarisce in li visi, i nosci ochja ingridatti
Brightening the faces, our eyes dazzled
E tutti li sicreti spartuti dopu cena
And all the secrets shared after dinner
Ghjunti á li to labbra, só basgi impivarati
Joined on your lips, passionate kisses
Middi lumi d'arghjentu, di ramu e di mari
Amidst silver lights, branches, and seas
In li vapori strani di la me zitiddina
In the strange vapors of my youth
Un firmaia piú nimu, era notti, mi pari
A distant whisper, it was nights, it seems to me
E puri la to voci era cusi vicina
Yet your voice was so close
E po veni lu tempu, piu nudu é piu sicretu
And then time comes, more naked and confidential
Paru á li to oghji d'isuli ch'un so mei
Similar to your eyes, islands I don't know
Chi ciambotta li sensa é lu cori piu chetu
That stirs the senses and makes the heart quieter
Brusgendu per i strada u vanu di l'idei
Roaming through the streets, the flow of ideas
Mimoria vagabonda, immensa e fantina
Wandering memory, immense and childish
Inventa lindumani á senta lu fiatu
Invents futures to feel the breath
Ch'ormai i to ricorda ún so ché pulvarina
That now your memories are just dust
U focu'lli so ghjorna m'há dighjá cunsumatu
The fire has long consumed them
Middi rimori dati com'e tanti pricheri
Amidst noises given like so many prayers
E li sapori vani di cio chi un fu fattu
And the empty flavors of what was not done
Firmaiani li toi á di ch'é tú nun c'eri
Whispering to yourself of what you were not there for
E tutti sti piaceri ch'eiun ún t'aghju cuntatu
And all these pleasures I have never told you about
Middi rimi circati par di á tremavoci
Amidst rhymes that seem like trembling voices
Ch'eiun ti tinia caru ma l'anni si so persi
That held you dear but the years have been lost
Ti sianu cuncessi sta terra é una croci
This land has granted you a cross
E com' é tistamenttu un pocu di sti versi
And as a testament, a few of these verses
Contributed by Leo R. Suggest a correction in the comments below.
un songe avant laurore
Jeux
Nous combattrons la guerre dans les cours d'école,
Soldats pour un moment avec de sombres excuses
Et le long parfum de ce rire qui vole
Aura un goût amer et un goût de confiture.
Souvent en été, l'air se gonfle bien
Pour illuminer nos visages, nos yeux se sont agrandis
Et tous les secrets partagés après le dîner
Ajoutés à tes lèvres, embrasse-les simplement très fort.
Demi-lumières d'argent, de cuivre et de mer,
dans les vapeurs étranges de mon enfance,
Plus personne ne s'est arrêté, c'était la nuit, je suppose
Et même ta voix était si proche.
Nous combattrons la guerre dans les cours d'école,
Soldats pour un moment avec de sombres excuses
Et le long parfum de ce rire qui vole
Aura un goût amer et un goût de confiture.
Et puis viennent les temps, plus nus et plus secrets.
Je regarde tes insulaires comme s'ils étaient les miens
Ce qui calme les sens, c'est le cœur plus calme
Balayant dans les rues la vanité des idées.
La mémoire vagabonde, immense et enfantine
Invente le lendemain pour sentir son souffle.
Maintenant tu te souviens d'un baril de poudre.
Le feu de la journée m'avait déjà consumé.
Nous combattrons la guerre dans les cours d'école,
Soldats pour un moment avec de sombres excuses
Et le long parfum de ce rire qui vole
Aura un goût amer et un goût de confiture.
Pas de remords donnés comme tant de prières
Et les saveurs sont vaines pour ce qui n'a pas été fait.
Ils t'ont empêché de dire que tu n'étais pas là
Et tous ces plaisirs dont je ne t'ai pas parlés.
Pas de rythmes cherchés à voix tremblantes,
Je t'aimais mais les années sont perdues.
Vous recevrez cette terre et une croix
Et comme j'en ai témoigné dans ces quelques vers,
Nous combattrons la guerre dans les cours d'école,
Soldats pour un moment avec de sombres excuses
Et le long parfum de ce rire qui vole
Aura un goût amer et un goût de confiture.
Lucas piazza
Nous jouerons à la guerre dans la cour de l’école
Soldats de quelques instants aux sombres tabliers
Et le long parfum de ce rire qui s’envole
Serait-il d’encre amère ou de confitures
Souvent l’été enflamme l’air innocent
Pour que s’éclaire sur les visages nos regards froncés
Et tous les secrets échangés après dîner
Venus à tes lèvres, ce sont des baisers poivrés
Mille lumières d’argent de rameaux et de mers
Dans les vapeurs étranges de mon enfance
Il ne restait plus personne, il me semble qu’il faisait nuit
Et pourtant ta voix était si proche
Et puis vient le temps plus intimes, plus secret
Semblable à tes yeux d’îles, qui ne m’appartiennent
Bouleversant les sens et apaisant les cœurs
En brulant sur la route la futilité des idées
Mémoire vagabonde immense et candide
Imaginant des lendemains auprès de ton souffle
Car désormais tes souvenirs ne sont que poussières
Le feu de ses jours m’a déjà consommé
Mille bruits donnés comme tant de prières
Et les vaines saveurs de ce qui n’a pu être fait
Il restait les tiennes pour traduire ton absence
Et tous ces plaisirs que je ne t’ai pas racontés
Mille rimes cueillies pour dire à voix tremblante
Que je t’aimais mais les années se sont perdues
Que cette terre et une croix te soient offertes
Et comme testament un peu de ces vers
GUIMAR 135 2B OM SCBASTIA
J’écoutais ça avec ma grand mère quand elle m’amener au collège 👼❤️
nicolas uleri
cette chanson chantée par mon ami Antoine Marielli me touche et me bouleverse. Mon cher Antoine , beaucoup de talent , de coeur et d'humilité , comme il en a toujours émané de toi.
Je suis fier et ému à t'écouter.
jean-paul mazzoni
Il y a de la poésie,de la nostalgie ,de la douceur;bravo ....et en plus cette chanson est universelle,pas spécialement en rapport avec la sensibilité spécifique à la Corse.
un songe avant laurore
Jeux
Nous combattrons la guerre dans les cours d'école,
Soldats pour un moment avec de sombres excuses
Et le long parfum de ce rire qui vole
Aura un goût amer et un goût de confiture.
Souvent en été, l'air se gonfle bien
Pour illuminer nos visages, nos yeux se sont agrandis
Et tous les secrets partagés après le dîner
Ajoutés à tes lèvres, embrasse-les simplement très fort.
Demi-lumières d'argent, de cuivre et de mer,
dans les vapeurs étranges de mon enfance,
Plus personne ne s'est arrêté, c'était la nuit, je suppose
Et même ta voix était si proche.
Nous combattrons la guerre dans les cours d'école,
Soldats pour un moment avec de sombres excuses
Et le long parfum de ce rire qui vole
Aura un goût amer et un goût de confiture.
Et puis viennent les temps, plus nus et plus secrets.
Je regarde tes insulaires comme s'ils étaient les miens
Ce qui calme les sens, c'est le cœur plus calme
Balayant dans les rues la vanité des idées.
La mémoire vagabonde, immense et enfantine
Invente le lendemain pour sentir son souffle.
Maintenant tu te souviens d'un baril de poudre.
Le feu de la journée m'avait déjà consumé.
Nous combattrons la guerre dans les cours d'école,
Soldats pour un moment avec de sombres excuses
Et le long parfum de ce rire qui vole
Aura un goût amer et un goût de confiture.
Pas de remords donnés comme tant de prières
Et les saveurs sont vaines pour ce qui n'a pas été fait.
Ils t'ont empêché de dire que tu n'étais pas là
Et tous ces plaisirs dont je ne t'ai pas parlés.
Pas de rythmes cherchés à voix tremblantes,
Je t'aimais mais les années sont perdues.
Vous recevrez cette terre et une croix
Et comme j'en ai témoigné dans ces quelques vers,
Nous combattrons la guerre dans les cours d'école,
Soldats pour un moment avec de sombres excuses
Et le long parfum de ce rire qui vole
Aura un goût amer et un goût de confiture.
olivier enaud
Magnifique
Bruno Bassi
Nous ferons la danse de la guerre dans la cour de l'école 😉
Dick van Dijk
un grand merci pour votre text,
jeanne massiani-gambotti
beaucoup d'erreurs de tr
aduction là...
Colonel Dax
L'une de mes chansons corses préférées.
abrecAlex
extremely wonderful!