Auren
Née à Lyon, Auren est d’abord pianiste. Revendiquant son attachement à la v… Read Full Bio ↴Née à Lyon, Auren est d’abord pianiste. Revendiquant son attachement à la variété francophone autant qu’à la simplicité brute d’un Johnny Cash, la jeune musicienne écrit ses titres et trace pas à pas son chemin toute seule, commençant par les petites scènes pour aboutir à des premières parties prestigieuses telles que
celles de Chris Isaak ou Francis Cabrel, qui compte parmi ses influences revendiquées. Débrouillarde et pleine de ressources, elle prend alors le temps de multiplier et triturer ses chansons avant d’enregistrer son album « J’ose », sorti sur le label Naïve en 2013, réalisé par Nicolas Dufournet, dans lequel la chanteuse s’enhardit à développer toutes ses facettes musicales. L’album fera l’objet d’une
tournée de plus de deux ans, dont quelques dates en compagnie de Benjamin Biolay, Yodelice ou Alex Beaupain. Des prestations toujours très remarquées, puisque encore tout récemment, en 2017, Olivia Ruiz elle même, conquise par l’artiste, lui demanda d’assurer ses premières parties jusqu’à la fin de sa tournée. Aujourd’hui, Auren ose encore. Car Calexico, le groupe légendaire, a non seulement flashé sur les chansons de la petite frenchie mais a décidé de réaliser entièrement le
nouvel album. Après une préparation au studio Mélodium de Montreuil, voilà Auren embarquée avec guitare et bagages pour Tucson, en compagnie de son fidèle complice, le guitariste et compositeur Romain Galland. But du voyage, le vaste studio Wavelab, au milieu des cactus de l’Arizona, fréquenté par des artistes comme Amos Lee, Giant Sand, Tom Russell, Charlotte Gainsbourg et bien d’autres, y
compris bien sûr Calexico. "Une véritable caverne d’Ali Baba, avec des centaines d’instruments à disposition" s’émerveille encore Auren.
Là, sous la houlette de Joey Burns, le fondateur multiinstrumentiste de Calexico, et de son compère batteur et percussionniste John Convertino, s’élaborent peu à peu les onze chansons de l’album. Des sessions enregistrées live par l’ingénieur du son Chris Schulz dans la grande pièce du studio, avec la participation d’autres musiciens du gang. Comme dit Joey Burns, "on était sur la même planète, on communiait comme un vrai groupe." Résultat, un écrin sonore analogique et organique, foisonnant et vivant, comme des battements de coeur rythmant l’ivresse des grands espaces.
A l’unisson du thème de l’album, baptisé Numéro : une galerie de portraits de femmes, glanés au hasard des rencontres, alliage poétique d’observations vécues et de ressentis personnels. De sacrées numéros donc, toutes différentes, attirantes, singulières : l’impatiente, la révoltée, l’amoureuse, l’intrépide, l’excentrique, l’indécise, la paradoxale... Avec des pleins et des déliés, des déclarations et des ruptures, un peu de mélancolie et beaucoup de tendresse. De "Ton camion", évocation d’un amour d’enfance
retrouvé, à « Tout est permis", ode à la liberté revendiquée, en passant par « Moi, Jane", allusion ironique au machisme ordinaire, "Lâcher les chiens", pétage de plombs légitime quand tout fout le camp, "J’suis pas", déclinaison négative en forme d’autodérision, ou "Tamaris", aubade à un refuge propice aux rêveries, défilent ainsi
toute une palette de sentiments, tranches de vies, d’amours et de désamours, aux couleurs musicales variées : trompettes mariachi pour "Emilio", chronique de l’usure d’un couple, pedal steel guitar pour "Le Fil", allégorie du désir maternel, anatole rock’n’roll pour "Edith", femme excentrique, ou valse à trois temps pour "C’est pas pour dire", chagrin d’amour adouci de cordes. Des chansons écrites là haut sur la montagne de Savoie où vit désormais l’artiste, mises en musique par Romain Galland avec la participation de Gérald Raffalli, et
enrichies des climats luxuriants de Calexico. Mais des chansons qui n’appartiennent qu’à Auren, coeur, corps et âme. Ballades folk-pop sur refrains entêtants, le tout servi par une voix à la fois puissante et sensuelle (Joey Burns la décrit fort justement comme « expressive et touchante"), voilà qui fait de cet album, comme de son
interprète, un Numéro unique. Dans "Oh mon amour", sa déclaration, Auren s’amuse à prendre le contre-pied du poète Aragon en affirmant que les amours heureuses existent bien. Les disques aussi.
celles de Chris Isaak ou Francis Cabrel, qui compte parmi ses influences revendiquées. Débrouillarde et pleine de ressources, elle prend alors le temps de multiplier et triturer ses chansons avant d’enregistrer son album « J’ose », sorti sur le label Naïve en 2013, réalisé par Nicolas Dufournet, dans lequel la chanteuse s’enhardit à développer toutes ses facettes musicales. L’album fera l’objet d’une
tournée de plus de deux ans, dont quelques dates en compagnie de Benjamin Biolay, Yodelice ou Alex Beaupain. Des prestations toujours très remarquées, puisque encore tout récemment, en 2017, Olivia Ruiz elle même, conquise par l’artiste, lui demanda d’assurer ses premières parties jusqu’à la fin de sa tournée. Aujourd’hui, Auren ose encore. Car Calexico, le groupe légendaire, a non seulement flashé sur les chansons de la petite frenchie mais a décidé de réaliser entièrement le
nouvel album. Après une préparation au studio Mélodium de Montreuil, voilà Auren embarquée avec guitare et bagages pour Tucson, en compagnie de son fidèle complice, le guitariste et compositeur Romain Galland. But du voyage, le vaste studio Wavelab, au milieu des cactus de l’Arizona, fréquenté par des artistes comme Amos Lee, Giant Sand, Tom Russell, Charlotte Gainsbourg et bien d’autres, y
compris bien sûr Calexico. "Une véritable caverne d’Ali Baba, avec des centaines d’instruments à disposition" s’émerveille encore Auren.
Là, sous la houlette de Joey Burns, le fondateur multiinstrumentiste de Calexico, et de son compère batteur et percussionniste John Convertino, s’élaborent peu à peu les onze chansons de l’album. Des sessions enregistrées live par l’ingénieur du son Chris Schulz dans la grande pièce du studio, avec la participation d’autres musiciens du gang. Comme dit Joey Burns, "on était sur la même planète, on communiait comme un vrai groupe." Résultat, un écrin sonore analogique et organique, foisonnant et vivant, comme des battements de coeur rythmant l’ivresse des grands espaces.
A l’unisson du thème de l’album, baptisé Numéro : une galerie de portraits de femmes, glanés au hasard des rencontres, alliage poétique d’observations vécues et de ressentis personnels. De sacrées numéros donc, toutes différentes, attirantes, singulières : l’impatiente, la révoltée, l’amoureuse, l’intrépide, l’excentrique, l’indécise, la paradoxale... Avec des pleins et des déliés, des déclarations et des ruptures, un peu de mélancolie et beaucoup de tendresse. De "Ton camion", évocation d’un amour d’enfance
retrouvé, à « Tout est permis", ode à la liberté revendiquée, en passant par « Moi, Jane", allusion ironique au machisme ordinaire, "Lâcher les chiens", pétage de plombs légitime quand tout fout le camp, "J’suis pas", déclinaison négative en forme d’autodérision, ou "Tamaris", aubade à un refuge propice aux rêveries, défilent ainsi
toute une palette de sentiments, tranches de vies, d’amours et de désamours, aux couleurs musicales variées : trompettes mariachi pour "Emilio", chronique de l’usure d’un couple, pedal steel guitar pour "Le Fil", allégorie du désir maternel, anatole rock’n’roll pour "Edith", femme excentrique, ou valse à trois temps pour "C’est pas pour dire", chagrin d’amour adouci de cordes. Des chansons écrites là haut sur la montagne de Savoie où vit désormais l’artiste, mises en musique par Romain Galland avec la participation de Gérald Raffalli, et
enrichies des climats luxuriants de Calexico. Mais des chansons qui n’appartiennent qu’à Auren, coeur, corps et âme. Ballades folk-pop sur refrains entêtants, le tout servi par une voix à la fois puissante et sensuelle (Joey Burns la décrit fort justement comme « expressive et touchante"), voilà qui fait de cet album, comme de son
interprète, un Numéro unique. Dans "Oh mon amour", sa déclaration, Auren s’amuse à prendre le contre-pied du poète Aragon en affirmant que les amours heureuses existent bien. Les disques aussi.
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