Fe
Bekar Lyrics
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Dos j’m’invente aucun vécu
Un esprit real men
Moi j’ai d’la frappe, y’en a
Pour tout l’monde hein, qui veut quoi?
40 ballets ça m’envie
Nan j’sais pas c’qu’ils veulent même
Y paraitrai qu’ton filleul m’aime
Dans la foule ça perd la tête sous billotine
Attiré par la guillotine ou
Bien Richie Hawtin mon nom moi c’est BE
Si tu veux lis ma bio
J’suis avec mes 10 OG’s
J’ai demandé qui? La foule obéit
Mon Crew dans la shop et la vitre est baissée
Tu veux l’shooter, la vie t’es baisé
Ça t’choque qu’une amitié naissait
C’est sur scène qu’on a mis des décès
Fin d’showcase, on a pris l’VTC
J’regarde par la vitre avant
J’revois ma vie d’avant dans c’gamin seul
Dans le vide et blessé
J’vois beaucoup d’jeunes seuls dans la boue
Qui vendent des bouts d’jaune sales
Boots au sol
Qui s’relèvent comme Boo Johnson
La route est longue j’suis sur la route avec
Mes ratpis comme Luffy
On attend l’heure de briller
Peur de vriller comme le Fé
Donc j’traîne
J’m’entraîne vers le très profond
L’air peu près
J’m’entraîne vers le très haut
Ciel l’air près
On perd le monde
J’emmerde le président, ses droit's
Car ici ça prône la violence
En minimisant ses risques
Ça crée des clones ou bien
Des milices en série
Un jour la guerre explose et
Tous les dirigeants s’éloignent
Et j’vois qu’le peuple a trop mal
Il préfère dire qu’il en sait rien
Moi ça m’fou bien trop la rage et
J’tire au mili dans ces rimes
Les médias parlottent quand
Les militants s’irritent
Cela dit mais l’silence est roi quand
Ça tire missiles en Syrie
Alors j’suis debout sans bouger
On fera tomber ces biers-gi
La France est mal
Et quand ses balles manques sa
Bombe est son bijou
Si t’es un bon c’est bien j’ai
Pas l’temps pour les BCBG
Nan y’a Sto’, Vinny, mon gars Sreen
Nan y’a pas d’gâteau sans cerise
On a beau avoir le smile
Dans nos vies c’est pas la fête
Elles taillent dans le vide
Et j’pars avec elles
Moi j’ai taffé comme un gue-din
J’dois rendre vite mes scarlas fames’
J’ai confiance hein j’suis par la Fé
On n’est ni né dans la maille
On n’est ni né balafré
J’mens pas, dans nos vies c’est pas la fête
Donc j’vais taffé comme un gue-din
J’dois rendre vite mes scarlas fames’
J’ai confiance hein j’suis par la Fé
On a le temps mais bon
Mal dans ma peau, j’suis mal dans mes pompes
(Trop d’galères)
Tellement mal qu’on les compte
Un mal pour un bien
Au mic’ on est les paumes
Alors on gratte, on sait c’qu’on fait d’mieux
Peut-être qu’on s’est trompé d’milieu
Rien à perdre t’es contre tes vieux
Laisse tomber Dieu
Les pochons qu’on paie 10€ t’élèvent pas mais
Tes rêves partent en confettis eux
Prends-toi la tête, faut l’axe et la volonté
Voilà qu’tes la, vole après la voie lactée
Mais t’as les boules t’façon j’avais 16 ans
J’me rappelle de mes doutes
(de mai, d’août) pas des saisons
J’ai jamais cru qu’j’aurai su faire
Un projet si beau sérieux
En travaillant t’aura tout crois
Moi sans bosser, rien
J’étais apeuré par mes doutes
J’ai souvent pleuré j’sors des
Abysses en riant
Celle-là c’est pour mes craintes
Celle-là c’est pour mes rêves
S’en lasser pour les tracas
J’veux pu me retourner vers eux
J’écris, tellement éteint
Les cris des mouettes sont des
Bruit's qui m’ont atteint
Devant la plage, tant de barques
Un lac d’eau réapparaît
Dans l’bas d’ce monde, j’aurai beau réaliser
Qu’ici bas, l’eau est dense
Ça suffit pas, noyé dedans
La vie m’embarque dans les
Grandes forêts boréals
In the first verse of "Fé," Bekar addresses the rumors and stories being spread about him. He asserts that he doesn't make up any experiences, as his real and genuine personality speaks for itself. He describes himself as a "real man," someone with authenticity and strength. He boasts about his talent and skill, suggesting that he has a lot to offer to anyone who wants it. Bekar also mentions that he is unfazed by people's envy or their motives, as he remains focused on his own journey.
Moving on to the second verse, Bekar reflects on his past and the struggles he has faced. He recalls feeling alone and wounded, observing many other young individuals going through similar hardships. He references young people selling drugs and trying to survive in difficult circumstances. However, he also highlights their resilience and ability to rise again, comparing their strength to professional skateboarder Boo Johnson. Despite the long and challenging road ahead, Bekar and his crew, referred to as "ratpis" (likely a slang term for close friends), patiently wait for their time to shine. He acknowledges that fear exists within him, as he is afraid of losing control and spiraling down a destructive path.
The third verse delves into Bekar's disillusionment with the current state of affairs, particularly in relation to politics and violence. He expresses his disregard for the President and criticizes the promotion of violence while downplaying its consequences. He believes that this mindset leads to the creation of clones and serial militias. He notes the hypocrisy of political leaders distancing themselves when war breaks out, leaving the people to suffer. Bekar is enraged by the pain inflicted upon the masses and the ignorance displayed by those who claim they know nothing about it. In response, he uses his lyrics as a form of resistance and calls out the media for their superficial chatter while activists become irritated. He underscores the importance of speaking out against such injustices, especially when people's lives are at stake.
In the final verse, Bekar acknowledges the difficulties he has faced and continues to face. He remarks that despite putting on a smile, life is not always enjoyable for him and those around him. He emphasizes that he has worked tirelessly and must quickly fulfill his obligations. Despite the challenges, Bekar maintains confidence and resilience, relying on his faith in fate. He asserts that he and his peers were not born into wealth or with scars, suggesting that they have had to work hard to achieve their goals. Bekar reflects on his past doubts and fears, remembering the times when he cried but overcame them with laughter. He resolves not to let his fears and dreams become burdensome and instead focuses on his writing. He shares his desire to distance himself from unnecessary complexities and move forward, symbolized by his reference to seagull cries and the emergence of a lake in a desolate world. In this closing section, Bekar emphasizes his determination to navigate through life, acknowledging the density of obstacles but keeping himself afloat amidst the vast and daunting forests.
Lyrics © O/B/O APRA AMCOS
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