Mostly shunned by television and radio, he has built through word of mouth and frequent touring a considerable following over the years, which allowed him to fill the 17,000-seater Palais Omnisport de Bercy for an anniversary concert in 1998. In recent years he has been increasingly name-dropped as an influence by the latest generation of performers in France, and was the subject of a tribute album of covers in 2002. He has been performing since the late 1960s and releasing records since 1978.
His parents sent him to a catholic boarding school. He spent few years there, where being singled out by his schoolmates started to be interested in great poets (such as Rimbaud) and writers. The catholic education he received will leave its mark on him. He became nonconformist; he wrote blasphemous lyrics, such as "Au nom du Pere, au nom du vice, au nom des rades et des mégots" (In the name of the Father, in the name of vice, in the name of the cafés and the (cigarette) butts), made biblical and latin references in "Femme de Loth" and many others. Musically, H-FT draws mostly from classic rock, with rare nods to the latest musical trends, and generally leaves the arranging to a collaborator. But his songs are most notable for instantly recognisable lyrics, with their trademarks streams of consciousness, surreal and often extreme or dark imagery, often tinged with comedy, cynicism, literary references, neologisms and liberal use of scientific, long or foreign words. The lyrical mayhem sometimes spreads into comically long song titles, such as Enfermé dans les cabinets (avec la fille mineure des 80 chasseurs), or Exercice de simple provocation avec 33 fois le mot « coupable ».
His avowed influences include Léo Ferré, Lou Reed, and many French, Anglo-saxon and German novelists and poets, with a preference for romantic litterature.
Discography
* 1978 - Tout corps vivant branché sur le secteur étant appelé à s'émouvoir
* 1979 - Autorisation de délirer
* 1980 - De l'amour, de l'art ou du cochon
* 1981 - Dernières balises (avant mutation)
* 1982 - Soleil cherche futur
* 1983 - En concert - live (double album)
* 1984 - Alambic/sortie-sud
* 1986 - En concert vol.2 - live
* 1986 - Météo für nada
* 1988 - Eros über alles
* 1988 - 1978-1983 - compilation
* 1988 - Routes 88 - live
* 1989 - 1984-1988 - compilation
* 1990 - Chroniques bluesymentales
* 1993 - Fragments d'hébétude
* 1995 - Paris-Zénith - live (double album)
* 1996 - La tentation du bonheur
* 1998 - Le bonheur de la tentation
* 1998 - 1978-1998 - compilation
* 1999 - En Concert A Bercy - live (double album)
* 2001 - Défloration 13
* 2002 - Au Bataclan - live
* 2005 - Scandale mélancolique
Sentiments Numériques Revisités
Hubert-Félix Thiéfaine Lyrics
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Avec dans leurs passeports Sherwood ou Brocéliande
Quand les elfes titubent sous l'alcool de sorgho
Dans les cercles succubes de la Lune en faisceaux
Quand les vents de minuit décoiffent les serments
Des amants sous les aulnes d'un hôtel flamand
Quand tes visions nocturnes t'empêchent de rêver
& couvrent ton sommeil d'un voile inachevé
Pour te dire que je t'aime
Quand les chauves-souris flirtent avec les rossignols
Dans les ruines d'un royaume où mon crâne est mongol
Quand les syndicats brûlent nos rushes et nos démons
Pour en finir avec le jugement des salauds
Quand Humpty Dumpty jongle avec nos mots sans noms
Dans le bourdonnement des câbles à haute tension
Quand tu m'offres épuisée sous l'œil d'une opaline
Les charmes vénéneux de tes fragrances intimes
Je n'ai plus de mots assez durs
Pour te dire que je t'aime
Quand les théâtres antiques recèlent nos orgies
Catal Hoyu?k Airport / Manco Capac City
Quand nos murs se recouvrent de hiéroglyphes indiens
Avec nos voix blafardes en feedback au matin
Quand tes mangoustes viennent avaler mes couleuvres
Dans ces nuits tropicales où rugit le grand œuvre
Quand l'ange anthropophage nous guide sur la colline
Pour un nouveau festin de nos chairs androgynes
Je n'ai plus de mots assez durs
Pour te dire que je t'aime
Quand les clochards opposent la classe et l'infini
A la vulgarité glauque de la bourgeoisie
Quand les valets de cour / plaideurs pusillanimes
Encombrent de leurs voix nos silences et nos rimes
Quand aux détours d'un bar tu flingues aux lavabos
Quelque juge emportant ma tête sur un plateau
Quand tu branches les hélices de ma mémoire astrale
Sur les capteurs-influx de ta flamme initiale
Je n'ai plus de mots assez durs
Pour te dire que je t'aime
Quand les traces de Rorschach sur la tôle ondulée
Servent aux maîtres à tester l'autochtone humilié
Quand sur la Moleskine des limousines en liesse
Ils en rient en fumant la mucho cojones
Quand les cris de l'amour croisent les crocs de la haine
Dans l'encyclopédie des clameurs souterraines
Quand je rentre amoché / fatigué / dézingué
En rêvant de mourir sur ton ventre mouillé
Je n'ai plus de mots assez durs
Pour te dire que je t'aime
Quand dans la lumière sale d'un miroir tamisé
Tu croises l'œil éphémère d'une salamandre ailée
Quand dans les brumes étales de nos corps transparents
Tu réveilles mes volcans lumineux du néant
Quand mes pensées confuses s'éclairent au magnésium
Sur les écrans-secrets de ton Pandémonium
Quand mes bougainvillées se mêlent aux herbes folles
Dans ta chaleur biguine au crépuscule créole
Je n'ai plus de mots assez durs
Pour te dire que je t'aime
Quand les ombres du soir poursuivent sur la lande
Le flash des feux arrières d'une soucoupe volante
Quand le soleil se brûle aux contours de tes reins
Parmi les masques obscurs d'un carnaval romain
Quand l'ordre des humains nous sert dans son cocktail
Cinq milliards de versions différentes du réel
Quand tu pleures essoufflée au creux de ma poitrine
Avec les doux murmures des fréquences féminines
Je n'ai plus de mots assez durs
Pour te dire que je t'aime
The song Sentiments Numériques Revisités by Hubert-Félix Thiéfaine is full of haunting descriptions of fantastical scenes and emotions, and the lyrics are rich with complex and poetic imagery. The first verse describes an otherworldly night where shadows ride across the land and mythical creatures like elves stumble drunk around circles of the moon. The winds of midnight disturb the promises of lovers under alders in a hotel in Flanders. The singer's nocturnal visions prevent him from dreaming, and they shroud his sleep in an unfinished veil. The chorus reflects the intensity of the singer's feelings, saying that he has run out of words that are harsh enough to express how much he loves the person he's addressing.
The second verse continues with more surreal and dreamlike images, such as bats flirting with nightingales in the ruins of a kingdom where the singer's skull is Mongolian. Unions burn rushes and demons to put an end to judgment by scumbags. Humpty Dumpty juggles with words that have no names in the buzz of high-tension cables. The singer's lover offers up the charms of her intimate fragrances, which are venomous, under the eyes of an opal. The chorus repeats the same sentiments as in the previous verse.
The next verses continue with more surreal and symbolic images, including references to ancient theaters, hieroglyphics, indigenous cultures, anthropophagic angels, and more. Throughout the song, the singer's emotions are intense and difficult to express, but he portrays them through vivid and thought-provoking imagery.
Line by Line Meaning
Quand les ombres du soir chevauchent sur la lande
When the shadows of the evening ride over the moor
Avec dans leurs passeports Sherwood ou Brocéliande
With Sherwood or Broceliande in their passports
Quand les elfes titubent sous l'alcool de sorgho
When the elves stagger under the influence of sorghum alcohol
Dans les cercles succubes de la Lune en faisceaux
In the succubus circles of the Moon in beams
Quand les vents de minuit décoiffent les serments
When the midnight winds ruffle the promises
Des amants sous les aulnes d'un hôtel flamand
Of lovers under the alders of a Flemish hotel
Quand tes visions nocturnes t'empêchent de rêver
When your nighttime visions prevent you from dreaming
& couvrent ton sommeil d'un voile inachevé
And cover your sleep with an unfinished veil
Je n'ai plus de mots assez durs
I no longer have harsh enough words
Pour te dire que je t'aime
To tell you how much I love you
Quand les chauves-souris flirtent avec les rossignols
When bats flirt with nightingales
Dans les ruines d'un royaume où mon crâne est mongol
In the ruins of a kingdom where my skull is Mongoloid
Quand les syndicats brûlent nos rushes et nos démons
When the unions burn our rushes and our demons
Pour en finir avec le jugement des salauds
To be done with the judgment of bastards
Quand Humpty Dumpty jongle avec nos mots sans noms
When Humpty Dumpty juggles our nameless words
Dans le bourdonnement des câbles à haute tension
In the buzz of high-tension cables
Quand tu m'offres épuisée sous l'œil d'une opaline
When you offer me, exhausted, under the gaze of opal
Les charmes vénéneux de tes fragrances intimes
The poisonous charms of your intimate fragrances
Quand les théâtres antiques recèlent nos orgies
When ancient theatres contain our orgies
Catal Hoyu?k Airport / Manco Capac City
Catal Hoyuk Airport / Manco Capac City
Quand nos murs se recouvrent de hiéroglyphes indiens
When our walls are covered with Indian hieroglyphs
Avec nos voix blafardes en feedback au matin
With our pale voices in feedback in the morning
Quand tes mangoustes viennent avaler mes couleuvres
When your mongooses come to swallow my snakes
Dans ces nuits tropicales où rugit le grand œuvre
In these tropical nights where the great work roars
Quand l'ange anthropophage nous guide sur la colline
When the anthropophagic angel guides us on the hill
Pour un nouveau festin de nos chairs androgynes
For a new feast of our androgynous flesh
Quand les clochards opposent la classe et l'infini
When the beggars oppose class and infinity
A la vulgarité glauque de la bourgeoisie
To the gloomy vulgarity of the bourgeoisie
Quand les valets de cour / plaideurs pusillanimes
When the court valets / cowardly litigants
Encombrent de leurs voix nos silences et nos rimes
Crowd our silences and our rhymes with their voices
Quand aux détours d'un bar tu flingues aux lavabos
When you shoot someone in the restroom of a bar
Quelque juge emportant ma tête sur un plateau
Some judge taking my head on a plate
Quand tu branches les hélices de ma mémoire astrale
When you connect the propellers of my astral memory
Sur les capteurs-influx de ta flamme initiale
To the sensors-influx of your initial flame
Quand les traces de Rorschach sur la tôle ondulée
When Rorschach marks on corrugated metal
Servent aux maîtres à tester l'autochtone humilié
Are used by the masters to test the humiliated native
Quand sur la Moleskine des limousines en liesse
When on the Moleskine of jubilant limousines
Ils en rient en fumant la mucho cojones
They laugh about it while smoking the mucho cojones
Quand les cris de l'amour croisent les crocs de la haine
When the cries of love cross the fangs of hate
Dans l'encyclopédie des clameurs souterraines
In the encyclopedia of underground clamors
Quand je rentre amoché / fatigué / dézingué
When I come back beat up / tired / done in
En rêvant de mourir sur ton ventre mouillé
Dreaming of dying on your wet belly
Quand dans la lumière sale d'un miroir tamisé
When in the dirty light of a dimmed mirror
Tu croises l'œil éphémère d'une salamandre ailée
You come across the ephemeral eye of a winged salamander
Quand dans les brumes étales de nos corps transparents
When in the stagnant mists of our transparent bodies
Tu réveilles mes volcans lumineux du néant
You awaken my luminous volcanoes from the void
Quand mes pensées confuses s'éclairent au magnésium
When my confused thoughts are illuminated by magnesium
Sur les écrans-secrets de ton Pandémonium
On the secret screens of your Pandemonium
Quand mes bougainvillées se mêlent aux herbes folles
When my bougainvilleas mingle with the wild grasses
Dans ta chaleur biguine au crépuscule créole
In your Creole twilight warmth
Quand les ombres du soir poursuivent sur la lande
When the evening shadows chase over the moor
Le flash des feux arrières d'une soucoupe volante
The flash of the taillights of a flying saucer
Quand le soleil se brûle aux contours de tes reins
When the sun burns itself on the contours of your back
Parmi les masques obscurs d'un carnaval romain
Among the obscure masks of a Roman carnival
Quand l'ordre des humains nous sert dans son cocktail
When the order of humans serves us in its cocktail
Cinq milliards de versions différentes du réel
Five billion different versions of reality
Quand tu pleures essoufflée au creux de ma poitrine
When you cry, breathless, against my chest
Avec les doux murmures des fréquences féminines
With the soft whispers of feminine frequencies
Je n'ai plus de mots assez durs
I no longer have harsh enough words
Pour te dire que je t'aime
To tell you how much I love you
Lyrics © LILITH EROTICA
Written by: Hubert-Félix THIEFAINE, Antoine CARBONARE, Serge CHAUVIN
Lyrics Licensed & Provided by LyricFind
BBTITUDE BRIGITTE
Quand les ombres du soir chevauchent sur la lande
Avec dans leurs passeports Sherwood ou Brocéliande
Quand les elfes titubent sous l'alcool de sorgho
Dans les cercles succubes de la Lune en faisceaux
Quand les vents de minuit décoiffent les serments
Des amants sous les aulnes d'un hôtel flamand
Quand tes visions nocturnes t'empêchent de rêver
Et couvrent ton sommeil d'un voile inachevé
Je n'ai plus de mots assez durs
Pour te dire que je t'aime
Quand les chauves-souris flirtent avec les rossignols
Dans les ruines d'un royaume où mon crâne est mongol
Quand les syndicats brûlent nos rushes et nos démons
Pour en finir avec le jugement des salauds
Quand humpty dumpty jongle avec nos mots sans noms
Dans le bourdonnement des câbles à haute tension
Quand tu m'offres épuisée sous l'oeil d'une opaline
Les charmes vénéneux de tes fragrances intimes
Je n'ai plus de mots assez durs
Pour te dire que je t'aime
Quand les théâtres antiques recèlent nos orgies
Catal Hoyük airport, Manco Capac City
Quand nos murs se recouvrent de hiéroglyphes indiens
Avec nos voix blafardes en feed back au matin
Quand tes mangoustes viennent avaler mes couleuvres
Dans ces nuits tropicales où rugit le grand oeuvre
Quand l'ange anthropophage nous guide sur la colline
Pour un nouveau festin de nos chairs androgynes
Je n'ai plus de mots assez durs
Pour te dire que je t'aime
Quand les clochards opposent la classe et l'infini
A la vulgarité glauque de la bourgeoisie
Quand les valets de cour, plaideurs pusillanimes
Encombrent de leurs voix nos silences et nos rimes
Quand aux détours d'un bar tu flingues aux lavabos
Quelque juge emportant ma tête sur un plateau
Quand tu branches les hélices de ma mémoire astrale
Sur les capteurs-influx de ta flamme initiale
Je n'ai plus de mots assez durs
Pour te dire que je t'aime
Quand les traces de Rorschach sur la tôle ondulée
Servent aux maîtres à tester l'autochtone humilié
Quand sur la Moleskine des limousines en liesse
Ils en rient en fumant la mucho cojones
Quand les cris de l'amour croisent les crocs de la haine
Dans l'encyclopédie des clameurs souterraines
Quand je rentre amoché, fatigué, dézingué
En rêvant de mourir sur ton ventre mouillé
Je n'ai plus de mots assez durs
Pour te dire que je t'aime
Quand dans la lumière sale d'un miroir tamisé
Tu croises l'oeil éphémère d'une salamandre ailée
Quand dans les brumes étales de nos corps transparents
Tu réveilles mes volcans lumineux du néant
Quand mes pensées confuses s'éclairent au magnésium
Sur les écrans-secrets de ton pandémonium
Quand mes bougainvillés se mêlent aux herbes folles
Dans ta chaleur biguine au crépuscule créole
Je n'ai plus de mots assez durs
Pour te dire que je t'aime
Quand les ombres du soir poursuivent sur la lande
Le flash des feux arrières d'une soucoupe volante
Quand le soleil se brûle aux contours de tes reins
Parmi les masques obscurs d'un carnaval romain
Quand l'ordre des humains nous sert dans son cocktail
5 milliards de versions différentes du réel
Quand tu pleures essoufflée au creux de ma poitrine
Avec les doux murmures des fréquences féminines
Je n'ai plus de mots assez durs
Pour te dire que je t'aime
Jean - Claude RICHET
Quand l'art atteint ce niveau, quand il est indescriptible, indéfinissable, inégalé et inégalable, quand il dépasse l'entendement, alors il ne se commente pas. Il s'apprécie et se ressent, tout simplement. HFT est un Dieu!
Daniel Borsuk
Bravo
Damien Balzac
Et j'y reviens toujours ! Ça fait 40 ans que ça dure, et j'en ai ... 45 ! À 5 ans, ma maman me racontait que je dansais sur "Autorisation de délirer". Parfois pendant quelques temps, je change un peu, j'écoute Bashung, Mano Solo, Saez, Mickey3D, Hallyday même parfois... et puis soudain, paf ! Une chanson de Thiéfaine me reviens en tête, et hop ! C'est reparti pour un cycle ! J'adore, ça ne finira jamais !!! :-)
Life Style
Moi 47 aussi je reviens toujours vers la musique de Thiéfaine😎, et Bashung suis souvent après ☺
Kate Guyomard
Je comprends moi je kiffe à donf !!!! H.F.T. est extra et Lucas , son fils assure gravos !!!!
U Paradize
Pareil, Bashung, Saez, Mano Solo... Je crois que nous sommes de grands sensibles ;-)
Franck Turgis
57 mon Ami
Franck Turgis
Bien monsieur
Francis Lajoux
C'est d'une puissance ........Certainement la plus belle déclaration d'amour, jamais faite à une femme.
Jean-Marie Charles
Tout ce que l'on peut rêver dire un jour à l'être aimé...si on avait le talent de Thiéfaine. Bon, il nous reste la sincérité, c'est déjà ça. 🙂