Requiem
La Cliqua Lyrics


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Assez, assez, en voilà assez.
Le système glisse, mène, sonne ton requiem.
Haine, peine, parsème le dilemme.
Le système glisse, mène, sonne ton requiem.

Assez, assez, en voilà assez.
Agacé, lassé des excès je vais tout casser.
Arrêtez, j’étouffe, laissez-moi respirer.
Ma vie perd son sens, mon goût, mon souffle est épuisé...
Tout s’efface, qu’est-ce qui se passe, où sont mes traces ?
Dans un désert de glace, ma face, mon tout devient flasque.
Un casque, un masque à gaz, pour mon crâne
puisque dans mon cerveau bouillonne une tempête, une bourrasque.

L’existence absorbe mes subtances, méfiance.
L’impuissance donne naissance à bien de perpétuelles souffrances.
Pense au bon sens, à l’intense résistance, ma conscience lance l’offensive.
La sentence avance, et on ne pense qu’à se remplir la panse.
J’ai beau m’appliquer, lutter pour être plus méthodique.
La rue guide mes pas vers un cap pas catholique,
cahotique, incompatible aux produits chimiques.
Mon cas dépasse scientifiques, avec eux toutes sciences physiques.
Hoo ! Bientôt vos maux briseront vos cerveaux.
Métro, boulot, dodo, trop d’idiots suivent le troupeau.
L’impôt ou l’échafaud, faut donner ta peau pour du repos, pour un tombeau.
Je ne suis qu’un robot mais la fierté de mon bourreau.

Bluesé, entourloupé, leurré, l’esprit emmuré,
écoeuré, préférant passer pour un demeuré.
La drogue dont je me came, le hip hop ma seule denrée.
Rentre dans le stress qui opresse le négro beurré.
Sors, viens faire un tour dehors, explore, sors de ton décor pécore.
Si la rue tu ignores, tu ignores pourquoi je suis hardcore.
La vie, la mort, lutte corps-à-corps,
encore l’aurore, encore une journée d’effort.
On rapte ma pensée, capte mes idées, plutôt que m’adapter
je préfère encore me suicider.
Suicider, vendre son âme, son bien, sa vie au diable
que de servir de pâture à des incapables...

Refrain

J’étouffe dans mes décombres, souffre de maux en nombre,
vis dans une pénombre, l’ombre des cons m’encombre.
Ils poussent bien de vices, dans des villes en polyester
où vit l’homme perdu à la recherche d’un salaire.
Je suis la faille, le produit qui déraille, l’appareil dégligue, la caille, l’entaille du système, la volaille qui braille au travail à la chaîne.
Je vois des hommes qui calent de stress.
Cesse que le système te prenne ton mental... en laisse.
Business, défaite, méfait, en fait c’est net.
On rentre en décadence dans une société soit-disant prête.
Là, où je fourre mes pattes, on m’emboîte, m’exploite de gauche à droite.
Je tâte, mate l’obstacle et avec hâte, boom, l’éclate.
J’ai des choses à dire, mais peu de fric pour l’avenir.
Sans mentir, je n’ai pas besoin de fric pour m’adoucir.
On me colle, on m’isole, en sous-sol, manque de bol,
même en camisole, mes paroles prennent leur envol.
L’anonyme, ultime victime que le régime opprime,
frime dans le crime, tandis que je m’anime dans la rime.
Sans centime, crevant la dale, à la recherche d’un pascal.
Le jeune de la rue craque, braque pour quelques balles, haaaaa !
Qui sonne le requiem ?
Tombe dans la messe, qu’on te parsème de chrysanthèmes.
Get down, plutôt guette dans ma tête ce boucan.
Mes cellules, l’une après l’autre, se dérobent, foutent le camps.
L’incident m’incitant à un tempérament moins excitant.
Pas étonnant à tes dépends je décide de prendre du bon temps.

L’hygiène on s’en tamponne, survivre faut que tu t’y cramponnes.
Dans ma zone la drogue vaut bien plus cher que la couche d’ozone.
Ingurgite ma zone synthétique.
Vas-y avale mon aspégic plein de technique,
pas de critiques sans gimmicks.
Prêt à tout pour du fric même à de l’aérobic.
Le vice devient une porte de sortie au lieu d’un hobby.
Cette phobie, l’état produit un tas de photocopies.
Youpi youpi ya yo.
Dans les quartiers chauds l’honnêteté fais pas de vieux os.
Dire s’il vous plaît ça me déplaît, moi j’ai passé le cap.
Mon hijack capte, décape, tape tous les new-jacks qui vont à l’encontre du Chief Rocca du Daddy Mac.





Refrain

Overall Meaning

The lyrics to La Cliqua's song "Requiem" reflect the frustration and anger that the artist feels towards the system. The first verse talks about how the system is failing and how it's leading to a requiem for the people. The second verse talks about the artist's personal struggles within the system and how they feel suffocated and drained. The third verse is a call to action for listeners to break free from the system and explore the world outside of their comfort zone.


The song emphasizes the negative effects of drugs, stress, and societal pressure. La Cliqua calls for resistance and change against the oppressive and alienating system that they feel trapped in. The use of metaphors and wordplay add to the depth and complexity of the lyrics.


Overall, "Requiem" is a powerful and thought-provoking song that critiques the flaws of the system and encourages listeners to take action and make a change.


Line by Line Meaning

Assez, assez, en voilà assez.
Enough, enough, that's enough.


Le système glisse, mène, sonne ton requiem.
The system slides, leads, plays your requiem.


Haine, peine, parsème le dilemme.
Hatred, pain, scatter the dilemma.


Le système glisse, mène, sonne ton requiem.
The system slides, leads, plays your requiem.


Assez, assez, en voilà assez.
Enough, enough, that's enough.


Agacé, lassé des excès je vais tout casser.
Annoyed, tired of excess, I'm going to break everything.


Arrêtez, j'étouffe, laissez-moi respirer.
Stop, I'm suffocating, let me breathe.


Ma vie perd son sens, mon goût, mon souffle est épuisé...
My life loses its meaning, my taste, my breath is exhausted...


Tout s'efface, qu'est-ce qui se passe, où sont mes traces ?
Everything fades away, what's happening, where are my traces?


Dans un désert de glace, ma face, mon tout devient flasque.
In a desert of ice, my face, my everything becomes flabby.


Un casque, un masque à gaz, pour mon crâne puisque dans mon cerveau bouillonne une tempête, une bourrasque.
A helmet, a gas mask, for my skull because a storm, a gust is boiling in my brain.


L'existence absorbe mes substances, méfiance.
Existence absorbs my substances, caution.


L'impuissance donne naissance à bien de perpétuelles souffrances.
Impotence gives birth to many perpetual sufferings.


Pense au bon sens, à l'intense résistance, ma conscience lance l'offensive.
Think of common sense, intense resistance, my conscience launches the offensive.


La sentence avance, et on ne pense qu'à se remplir la panse.
The sentence advances, and all we think about is filling our bellies.


J'ai beau m'appliquer, lutter pour être plus méthodique.
I strive to apply myself, fight to be more methodical.


La rue guide mes pas vers un cap pas catholique, cahotique.
The street guides my steps to a non-religious, chaotic course.


Incompatible aux produits chimiques.
Incompatible with chemical products.


Mon cas dépasse scientifiques, avec eux toutes sciences physiques.
My case surpasses scientists, with them all physical sciences.


Hoo ! Bientôt vos maux briseront vos cerveaux.
Hoo! Soon your ailments will break your brains.


Métro, boulot, dodo, trop d'idiots suivent le troupeau.
Subway, work, sleep, too many idiots follow the herd.


L'impôt ou l'échafaud, faut donner ta peau pour du repos, pour un tombeau.
Tax or the scaffold, you have to give your skin for rest, for a tomb.


Je ne suis qu'un robot mais la fierté de mon bourreau.
I'm just a robot but the pride of my executioner.


Bluesé, entourloupé, leurré, l'esprit emmuré.
Bluesy, tricked, deceived, the spirit walled up.


Écoeuré, préférant passer pour un demeuré.
Disgusted, preferring to pass for an idiot.


La drogue dont je me came, le hip hop ma seule denrée.
The drug I'm hooked on, hip hop my only food.


Rentre dans le stress qui opresse le négro beurré.
Enter the stress that oppresses the black man with a tan.


Sors, viens faire un tour dehors, explore, sors de ton décor pécore.
Come out, take a walk outside, explore, get out of your ordinary setting.


Si la rue tu ignores, tu ignores pourquoi je suis hardcore.
If you ignore the street, you don't know why I'm hardcore.


La vie, la mort, lutte corps-à-corps, encore l'aurore, encore une journée d'effort.
Life, death, struggle hand-to-hand, still the dawn, another day of effort.


On rapte ma pensée, capte mes idées, plutôt que m'adapter je préfère encore me suicider.
My thoughts are kidnapped, my ideas are captured, rather than adapt I prefer to commit suicide.


Suicider, vendre son âme, son bien, sa vie au diable que de servir de pâture à des incapables...
To commit suicide, to sell one's soul, one's property, one's life to the devil rather than being fodder for the incapable...


J'étouffe dans mes décombres, souffre de maux en nombre, vis dans une pénombre, l'ombre des cons m'encombre.
I suffocate in my debris, suffer from numerous ills, live in a shadow, burdened by the shadow of fools.


Ils poussent bien de vices, dans des villes en polyester où vit l'homme perdu à la recherche d'un salaire.
They promote many vices in polyester cities where the lost man lives in search of a salary.


Je suis la faille, le produit qui déraille, l'appareil dégligue, la caille, l'entaille du système, la volaille qui braille au travail à la chaîne.
I am the flaw, the product that derails, the apparatus that malfunctions, the quail, the notch in the system, the poultry that screams at assembly line work.


Je vois des hommes qui calent de stress.
I see men who succumb to stress.


Cesse que le système te prenne ton mental... en laisse.
Stop the system from taking your mind... on a leash.


Business, défaite, méfait, en fait c'est net.
Business, defeat, misdeed, in fact it's clear.


On rentre en décadence dans une société soit-disant prête.
We enter into decadence in a supposedly ready society.


Là, où je fourre mes pattes, on m'emboîte, m'exploite de gauche à droite.
Wherever I step, I'm fitted in, exploited from left to right.


Je tâte, mate l'obstacle et avec hâte, boom, l'éclate.
I feel, assess the obstacle and with haste, boom, I burst.


J'ai des choses à dire, mais peu de fric pour l'avenir.
I have things to say, but little money for the future.


Sans mentir, je n'ai pas besoin de fric pour m'adoucir.
Honestly, I don't need money to soften myself.


On me colle, on m'isole, en sous-sol, manque de bol, même en camisole, mes paroles prennent leur envol.
They stick me, isolate me, in the basement, no luck, even in a straitjacket, my words take flight.


L'anonyme, ultime victime que le régime opprime, frime dans le crime, tandis que je m'anime dans la rime.
The anonymous, ultimate victim oppressed by the regime, shows off in crime, while I come alive in rhyme.


Sans centime, crevant la dale, à la recherche d'un pascal.
Without a penny, starving, in search of a pascal.


Le jeune de la rue craque, braque pour quelques balles, haaaaa !
The young man in the street cracks, robs for a few bullets, haaaaa!


Qui sonne le requiem ?
Who plays the requiem?


Tombe dans la messe, qu'on te parsème de chrysanthèmes.
Fall into the mass, where you are sprinkled with chrysanthemums.


Get down, plutôt guette dans ma tête ce boucan.
Get down, rather watch this commotion in my head.


Mes cellules, l'une après l'autre, se dérobent, foutent le camp.
My cells, one after the other, dodge, run away.


L'incident m'incitant à un tempérament moins excitant.
The incident inciting me to a less exciting temperament.


Pas étonnant à tes dépends je décide de prendre du bon temps.
Not surprising, at your expense I decide to have a good time.


L'hygiène on s'en tamponne, survivre faut que tu t'y cramponnes.
Hygiene is ignored, you have to cling to survive.


Dans ma zone la drogue vaut bien plus cher que la couche d'ozone.
In my zone, drugs are worth much more than the ozone layer.


Ingurgite ma zone synthétique.
Ingest my synthetic zone.


Vas-y avale mon aspégic plein de technique, pas de critiques sans gimmicks.
Go ahead, swallow my technical aspégic, no criticism without gimmicks.


Prêt à tout pour du fric même à de l'aérobic.
Ready for anything for money, even aerobics.


Le vice devient une porte de sortie au lieu d'un hobby.
Vice becomes an exit instead of a hobby.


Cette phobie, l'état produit un tas de photocopies.
This phobia, the state produces a lot of photocopies.


Youpi youpi ya yo.
Hooray hooray yeehaw.


Dans les quartiers chauds l'honnêteté fais pas de vieux os.
Honesty doesn't live long in the hot neighborhoods.


Dire s'il vous plaît ça me déplaît, moi j'ai passé le cap.
To say please displeases me, I've passed that stage.


Mon hijack capte, décape, tape tous les new-jacks qui vont à l'encontre du Chief Rocca du Daddy Mac.
My hijack captures, strips, beats all the new-jacks who go against Chief Rocca and Daddy Mac.


Refrain
Chorus




Contributed by Allison W. Suggest a correction in the comments below.
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Comments from YouTube:

laurence teppati

J'ai 14 ans et j'écoute cette frappe tous les jours, et je m'en lasse pas, lyriquement parlant c'est parfait 😍

G D

Incroyable titre, LA CLIQUA un monstre musical du Hip-Hop Francais.

nico tinz

aaahhh souvenirs souvenirs!!!! dommage qu'il n'y es pu de sons comme ca aujourd'hui!! une epoque de fou....

bmf31

c'est clair. la différence c'est que sur ce genre de son on pousse le volume au max on pete un plomb... sur le rap d'aujourd'hui....................

Valéry Acheron

Putain d'morceau. Les voix de Rocca et Daddy Lord C se mèlent chanmé.

Bruno Correia

old school...bon son!!! 92 pont de sèvres...

Milad Jazaee

vous pariez que si sarko est mis de coté, le politique française redevient tolérente, le rap redevient comme avant, càd plus tolérent.

Floxmopuccino

le bon vieux temps me manque....

fredoboy2

que de souvenir ca c etait du rap rap against police

lytee

ct sur la compile hostilr hip hop ct dla balle c't'epoque!!

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