Fleuve
Noir Désir Lyrics


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Quand la nuit s'étend
Elle se laisse tomber au hasard
Elle enveloppe et elle sape
Les carcasses atroces
Et si tu peux te perdre
Du côté du fleuve
Il te calmera
Jusqu'à ce que tu ne puisses plus respirer

Comme elle est belle, la ville
Et ses lumières seulement pour les fous
Celui qui veut
Il la découpe en tableaux

Là, c'est l'heure où le silence
Balance sur les eaux du fleuve
Le rythme des horloges
Qui pourrissent

Y a là-bas cette fille
Qui enfle son souffle
Et ses jupes
Ouvertes comme des corolles
En suspens
Plus elle danse
Plus elle flambe
Et plus il l'aime, lui
Comme il sent
Que no se puede, la vida




No vale nada
No vale nada, ah

Overall Meaning

The lyrics of Noir Désir's "Le Fleuve" are a contemplative reflection on the night and its ability to obscure the harsh realities of life. The night is personified as a force that envelopes and undermines the carcasses of atrocities, providing a calming respite for those who can lose themselves by the river. The city and its lights are portrayed as something beautiful but only accessible to the mad who seek to cut it up into pieces.


The moment of silence and balance on the waters of the river is contrasted with the rhythm of the decaying clocks. There is a girl who inflates her breath and skirts, revealing her open corollas. The greater she dances and burns, the more the singer loves her because he senses that life cannot be, and that life is worthless. It is a poignant commentary on the human condition and the search for peace and meaning in a world where night provides a temporary respite.


Line by Line Meaning

Quand la nuit s'étend, elle se laisse tomber au hasard
When night falls, it descends randomly


Elle enveloppe et elle sape les carcasses atroces
It envelopes and destroys atrocious bodies


Et si tu peux te perdre du côté du fleuve
And if you can lose yourself on the side of the river


Il te calmera jusqu'à ce que tu ne puisses plus respirer
It will calm you until you can't breathe anymore


Comme elle est belle la ville et ses lumières seulement pour les fous
How beautiful the city and its lights are, only for the crazy


Celui qui veut, il la découpe en tableaux
Whoever wants to can cut it into pieces


Là c'est l'heure ou le silence balance sur les eaux du fleuve
Now is the time when silence sways over the waters of the river


Le rythme des horloges qui pourissent
The rhythm of the rotting clocks


Y a là-bas cette fille qui enfle son souffle et ses jupes
Over there is this girl who inflates her breath and her skirts


Ouvertes comme des corolles en suspens
Open like suspenseful corollas


Plus elle danse, plus elle flambe, plus il l'aime, lui, comme il sent
The more she dances, the more she shines, the more he loves her, as he feels


Que no se puede, la Vida no vale Nada.
It's impossible, Life is worth nothing.




Lyrics © Universal Music Publishing Group
Written by: Bertrand Cantat, Denis Barthe, Frederic Vidalenc, Serge Gay-Teyssot

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Most interesting comment from YouTube:

psychosadly

Quand la nuit s'étend, elle se laisse tomber au hasard
Elle enveloppe et elle sape les carcasses atroces
Et si tu peux te perdre du côté du fleuve
Il te calmera jusqu'à ce que tu ne puisses plus respirer

Comme elle est belle la ville et ses lumières seulement pour les fous
Celui qui veut, il la découpe en tableaux
Là c'est l'heure ou le silence balance sur les eaux du fleuve
Le rythme des horloges qui pourissent

Y a là-bas cette fille qui enfle son souffle et ses jupes
Ouvertes comme des corolles en suspens
Plus elle danse, plus elle flambe, plus il l'aime, lui, comme il sent
Que no se puede, la Vida no vale Nada.



All comments from YouTube:

psychosadly

Quand la nuit s'étend, elle se laisse tomber au hasard
Elle enveloppe et elle sape les carcasses atroces
Et si tu peux te perdre du côté du fleuve
Il te calmera jusqu'à ce que tu ne puisses plus respirer

Comme elle est belle la ville et ses lumières seulement pour les fous
Celui qui veut, il la découpe en tableaux
Là c'est l'heure ou le silence balance sur les eaux du fleuve
Le rythme des horloges qui pourissent

Y a là-bas cette fille qui enfle son souffle et ses jupes
Ouvertes comme des corolles en suspens
Plus elle danse, plus elle flambe, plus il l'aime, lui, comme il sent
Que no se puede, la Vida no vale Nada.

Eric DLM

Je ne sais si vous l'avez déjà remarqué, mais ce merveilleux titre a des connexions assez claires avec la chanson de Jacques Brel, La ville s'endormait (écoutez-la !). Les paroles se "complètent", et la composition musicale pourrait se fondre aisément en "mash-up" (comme avec The End des Doors, bien sur) !

Diggler

Quel morceau incroyable, pourquoi il me fallait plus que 20 ans pour le decouvrir?

Laurent Banneux

Me fait chaque fois frissonner cet excellent morceau....

Laurent Banneux

que ce groupe me manque!!!!!!

Xavier Duhamel

La sincérité manque à beaucoup de personnes et cela est bien normal

Lionel TURQUAUD

c'est un des morceaux que je préfère...

gresset stéphane

franchement trop bien

Xavier Duhamel

N importe quel fleuve peut vous emporter , qu il soit fait d eau ou de sentiment , si ces courants sont assez puissants

stephane AVILA

Très beau

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