Le Grand Incendie
Noir Désir Lyrics


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Ça y est, le grand incendie
Y a l'feu partout, emergency
Babylone, Paris s'écroulent
New-york City, Iroquois qui déboulent
Maintenant, allez
London, Delhi, Dallas dans l'show
Hommage à l'art pompier
T'entends les sirènes, elles
Sortent la grande échelle
Vas-y, go!

Hommage à l'art tectonique
Un techno-picnic sur la terre éventrée
Mais la faille est creusée, atomisée
Claudia Schiffer dit qu'elle a même pas peur
Et tout le monde applaudit à la télé
Ressaisis-toi, ressaisis-toi
Faut courir maintenant, elle, elle est dans un bunker
Y a plus de programme, y a même plus d'heure
À vous l'antenne

C'est l'incendie, le grand incendie
C'est l'incendie, le grand incendie
C'est l'incendie, le grand incendie

C'est le raz-de-marée
Les rats peuvent plus se marrer
S'enfuir s'cacher
Dans une planque s'enterrer
La marge est infime
Au bord de l'abîme
Implosion, explosion, mort aux cons riment
Crapules, salauds
Bourgeois, blaireaux
Chacun pour soi, ça détale dès qu'on a eu le déclic
Wanadoo, do wap a doo
I wanna, I wanna, wanna go with you
Trop tard, petit, petit malin
Indemnités c'est peanuts t'auras rien
Cours! Cours! Cours! Cours!
No limit à la fuite
Accélère

Accélère, c'est pas le moment
Tu crois toujours que tu peux t'arrêter
Te jeter dans un coin te coucher
Oublier la cadence

C'est l'incendie, le grand incendie
L'incendie, le grand incendie




C'est l'incendie, le grand incendie
C'est l'incendie, le grand incendie

Overall Meaning

The lyrics of the song "Le Grand Incendie" by Noir Désir talk about a devastating fire that seems to engulf the entire world. There is chaos and destruction everywhere, cities like Paris, London, and Dallas are collapsing, and people are running for their lives. The song talks about how people react when facing such catastrophic events, and how they sometimes choose to ignore the seriousness of the situation. The lyrics also criticize the media and the entertainment industry for distracting people from reality and the truth.


The song's title "Le Grand Incendie" translates to "The Great Fire," and it serves as a metaphor for how the world is burning down due to the greed and ignorance of its inhabitants. The lyrics mention various cities across the world, showcasing how the destruction is widespread and not limited to just one place. The lines "Hommage à l'art pompier" and "Hommage à l'art tectonique" refer to the two ways people react to such events. The first honors the firefighters who put out the fire, while the second refers to people who observe the catastrophe from afar, without actually doing anything to help.


The lyrics of "Le Grand Incendie" highlight the need for people to take responsibility for their actions and the consequences that come with them. It is a reminder that the world we live in is fragile, and it is up to us to take care of it. It is also a warning that if we continue to turn a blind eye to the problems around us, we may not have a world left to live in.


Line by Line Meaning

Ça y est, le grand incendie
The massive fire has started


Y a l'feu partout, emergency
There's fire everywhere, it's an emergency


Babylone, Paris s'écroulent
Babylon, Paris are collapsing


New-york City, Iroquois qui déboulent
New York City is being attacked by Iroquois


Maintenant, allez London, Delhi, Dallas dans l'show
Now London, Delhi, Dallas join the show


Hommage à l'art pompier
Homage to firefighting


T'entends les sirènes, elles
You hear the sirens, they


Sortent la grande échelle
Bring out the ladder truck


Vas-y, go!
Go for it!


Hommage à l'art tectonique
Homage to tectonic art


Un techno-picnic sur la terre éventrée
A techno-picnic on the destroyed earth


Mais la faille est creusée, atomisée
But the fault is dug deep, atomized


Claudia Schiffer dit qu'elle a même pas peur
Claudia Schiffer says she's not even afraid


Et tout le monde applaudit à la télé
And everyone applauds on TV


Ressaisis-toi, ressaisis-toi
Pull yourself together, pull yourself together


Faut courir maintenant, elle, elle est dans un bunker
We have to run now, she's in a bunker


Y a plus de programme, y a même plus d'heure
There's no more program, there's not even time


À vous l'antenne
You're on air


C'est le raz-de-marée
It's the tidal wave


Les rats peuvent plus se marrer
The rats can no longer laugh


S'enfuir s'cacher
Escape and hide


Dans une planque s'enterrer
Bury oneself in a hideout


La marge est infime
The margin is small


Au bord de l'abîme
On the edge of the abyss


Implosion, explosion, mort aux cons riment
Implosion, explosion, death to fools rhyme


Crapules, salauds
Bastards, assholes


Bourgeois, blaireaux
Bourgeois, fools


Chacun pour soi, ça détale dès qu'on a eu le déclic
Everyone for themselves, running away as soon as the switch is flipped


Wanadoo, do wap a doo
Wanadoo, do wap a doo


I wanna, I wanna, wanna go with you
I wanna, I wanna, wanna go with you


Trop tard, petit, petit malin
Too late, kid, clever little one


Indemnités c'est peanuts t'auras rien
Compensation is peanuts, you'll get nothing


Cours! Cours! Cours! Cours!
Run! Run! Run! Run!


No limit à la fuite
No limit to the escape


Accélère
Accelerate


Accélère, c'est pas le moment
Accelerate, it's not the time


Tu crois toujours que tu peux t'arrêter
You still think you can stop


Te jeter dans un coin te coucher
Throw yourself in a corner and lie down


Oublier la cadence
Forget the rhythm


L'incendie, le grand incendie
The fire, the massive fire




Lyrics © Universal Music Publishing Group
Written by: Bertrand Lucien Cantat, Denis Guy Marc Barthe, Gay Serge Marius Pierre Teyssot, Jean-Paul Roy

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@vonbraunwerner9067

Il avait ses habitudes à la FNAC, au point que cet après-midi ordinaire le vendeur au rayon CD - un passionné, lui aussi - l'avait instantanément reconnu. Sans un mot - juste un regard complice - il lui désigna la borne d'écoute. Le message était clair. "Oui. Il est arrivé. Ce matin. Tu peut y aller." Avec un bref sourire, il passa sans un regard devant le mur de télévisions, dont il se fichait éperdument, merci bien. Lui ne vivait que pour la musique, et cet album, ça faisait bien trop longtemps qu'il l'attendait. La borne était là, il enfila le casque sur ces oreilles, et mis la première chanson. Derrière lui, les images sur les écrans de télévisions, dont personne ne se souciait ... pour le moment. 0:01 Une basse simple, et la voix, toujours la même, pile au rendez-vous. Il ferma les yeux. 0:05 "Ca y est..." puis 0:12... il ouvrit les yeux et vis des gens en face de lui, qui visiblement regardaient, en grand nombre - quoi ? les télévisions derrière lui...
Hein ? vaguement irrité il se retourna, sans enlever le casque: il n'allait pas interrompre ce moment pour quelque journal et chien écrasé de l'autre Poujadas le bien nommé, avec sa coiffure de playmobil...
Merde. Poujadas ? les infos ? en pleine après midi ? Il consulta sa montre: 15h10. Hmmm. Quoi, Lady Di est morte de nouveau ? ou une des deux vieilles ? 0:12 A travers les écouteurs il entendit des exclamations de surprise, des cris. Ça avait l'air sérieux, quand même. Y a le feu ou quoi ? Vaguement inquiet mais pas trop, il posa le casque sur la borne et rejoignit des gens visiblement médusés, devant les images. Il sursauta quand il vit que certains pleuraient. Comment peut on pleurer en plein magasin, au rayon télé ? Il reporta son attention sur les écrans, qui d'ailleurs montraient désormais tous la même chaine et les mêmes images.
Les images ?
Un ciel bleu pétant, une skyline - visiblement, quelque embrouille aux Etats-Unis... et un panache de fumée noire, courbée par la brise.
Mais c'est quoi, ce bordel... ? ... a peine le temps de penser et... retour plateau, animateur en panique, enfin plutôt excité. France 2 mais pas Poujadas, tiens: mais l'autre tout aussi con - Bilalian ? - et rediffusion d'une vidéo.
Immeuble déjà en feu, et soudain...
...une silhouette noire - un avion ? si près d'un immeuble... déjà en feu ? si bas au dessus d'une vil- ...
Le choc.
Boule de feu.
Cris d'horreur. En anglais dans les télévisions et... en français: autour de lui.
Meeeeeeeeeeeeeerde !
On était le mardi 11 septembre 2001. Noir Désir, sans le savoir, avait choisi une sacré journée pour sortir leur nouvel album.
Le dernier. 0:45
...
Ça y est, le grand incendie
Y a l'feu partout, emergency
Babylone, Paris s'écroulent
New York City, Iroquois qui déboulent
Maintenant, allez
London, Delhi, Dallas dans l'show
Hommage à l'art pompier
T'entends les sirènes, elles
Sortent la grande échelle
Vas-y, go



@moussequetaire8383

Anne-lisebouver, Merci enfin quelqu'un qui fait le lien.
Si vous ne l'avez pas fait...
Je vous invite à réécouter : la fin du siècle. Sortie 6 ans avant. Qui résonne avec l'actualité des trois dernières années à en laisser bouche B.
Trop bien comprendre ce paye Cher dans ce monde à l'envers.
Qu'il faut remettre à l'endroit.
En merci.
PS: et la pochette visionnère également.
Tenté d'ajouter celle-ci, qui date de 2017:
https://youtu.be/ve3x2eEpIEU



@moussequetaire8383

@@samuelgenissel6627 ajouter à cela l'incendie de leur maison et vous trouverez quelques choses qui pourrait vous mettre sur la piste d'intervention venant de l'extérieur.
Nous appelons cela des personnes ciblés ( j'en fais tristement partie).
Une chaîne d'une autre victimes en parle très : nicocible.
Le MK Ultra est une forme de mise sous hypnose de la cible.
Les ondes ont des pouvoirs qui nous dépasses.
D'ailleurs le fait que celle-ci soit utilisé pour soigner et se substituer aux médicaments est dans les cartons de la médecine dit, du futur, mais déjà bien maîtriser.
Avec des médicaments l'on peut vous rendre : dépressif ; suicidaire ; agressif Etc...
Ajouter à cela les 80 année de recherches sur le Mind Control Ultra, voir quelques vrai drogues prises en conscience ou à l'insu.

Je vous invite à vous pencher sur cette agent du ministère de l'intérieur ( ou services similaires) qui a poignardé ces collègues avant d'être abattu, il y a environ 4 ans ( collègues qui bossait sur l'affaire Epstein, pas de bol).
Ça femme à dit qu'à son réveil elle ne le reconnaissait pas, comme s'il était sous hypnose.
Et il y a eu d'autres cas.



All comments from YouTube:

@vonbraunwerner9067

Il avait ses habitudes à la FNAC, au point que cet après-midi ordinaire le vendeur au rayon CD - un passionné, lui aussi - l'avait instantanément reconnu. Sans un mot - juste un regard complice - il lui désigna la borne d'écoute. Le message était clair. "Oui. Il est arrivé. Ce matin. Tu peut y aller." Avec un bref sourire, il passa sans un regard devant le mur de télévisions, dont il se fichait éperdument, merci bien. Lui ne vivait que pour la musique, et cet album, ça faisait bien trop longtemps qu'il l'attendait. La borne était là, il enfila le casque sur ces oreilles, et mis la première chanson. Derrière lui, les images sur les écrans de télévisions, dont personne ne se souciait ... pour le moment. 0:01 Une basse simple, et la voix, toujours la même, pile au rendez-vous. Il ferma les yeux. 0:05 "Ca y est..." puis 0:12... il ouvrit les yeux et vis des gens en face de lui, qui visiblement regardaient, en grand nombre - quoi ? les télévisions derrière lui...
Hein ? vaguement irrité il se retourna, sans enlever le casque: il n'allait pas interrompre ce moment pour quelque journal et chien écrasé de l'autre Poujadas le bien nommé, avec sa coiffure de playmobil...
Merde. Poujadas ? les infos ? en pleine après midi ? Il consulta sa montre: 15h10. Hmmm. Quoi, Lady Di est morte de nouveau ? ou une des deux vieilles ? 0:12 A travers les écouteurs il entendit des exclamations de surprise, des cris. Ça avait l'air sérieux, quand même. Y a le feu ou quoi ? Vaguement inquiet mais pas trop, il posa le casque sur la borne et rejoignit des gens visiblement médusés, devant les images. Il sursauta quand il vit que certains pleuraient. Comment peut on pleurer en plein magasin, au rayon télé ? Il reporta son attention sur les écrans, qui d'ailleurs montraient désormais tous la même chaine et les mêmes images.
Les images ?
Un ciel bleu pétant, une skyline - visiblement, quelque embrouille aux Etats-Unis... et un panache de fumée noire, courbée par la brise.
Mais c'est quoi, ce bordel... ? ... a peine le temps de penser et... retour plateau, animateur en panique, enfin plutôt excité. France 2 mais pas Poujadas, tiens: mais l'autre tout aussi con - Bilalian ? - et rediffusion d'une vidéo.
Immeuble déjà en feu, et soudain...
...une silhouette noire - un avion ? si près d'un immeuble... déjà en feu ? si bas au dessus d'une vil- ...
Le choc.
Boule de feu.
Cris d'horreur. En anglais dans les télévisions et... en français: autour de lui.
Meeeeeeeeeeeeeerde !
On était le mardi 11 septembre 2001. Noir Désir, sans le savoir, avait choisi une sacré journée pour sortir leur nouvel album.
Le dernier. 0:45
...
Ça y est, le grand incendie
Y a l'feu partout, emergency
Babylone, Paris s'écroulent
New York City, Iroquois qui déboulent
Maintenant, allez
London, Delhi, Dallas dans l'show
Hommage à l'art pompier
T'entends les sirènes, elles
Sortent la grande échelle
Vas-y, go

@anne-lisebouvier128

Nous y sommes ! Cantat le visionnaire, accrochez vos ceintures ⚔️🔥⚔️ !

@moussequetaire8383

Anne-lisebouver, Merci enfin quelqu'un qui fait le lien.
Si vous ne l'avez pas fait...
Je vous invite à réécouter : la fin du siècle. Sortie 6 ans avant. Qui résonne avec l'actualité des trois dernières années à en laisser bouche B.
Trop bien comprendre ce paye Cher dans ce monde à l'envers.
Qu'il faut remettre à l'endroit.
En merci.
PS: et la pochette visionnère également.
Tenté d'ajouter celle-ci, qui date de 2017:
https://youtu.be/ve3x2eEpIEU

@grogmadman522

Notre dame de paris en flamme, je suis venu écouter ça

@lupodelupis3672

Loro sono davvero grandi. Mi dispiace non averli mai visti dal vivo...

@nahuel6136

this might be my favourite off the album

@fernypirata1054

Trop beau! Trop interessant et profond, bien fait...

@vonbraunwerner9067

chanson sortie le 11-septembre-2001 comme le reste de l'album "des visages, des figures". Coïncidence de dingue ou génie visionnaire du groupe, on ne sait pas...

@frankcee5194

Qurelqu'un dans FB nous a renvoyé à cette chanson ce matin (à Montréal).

@anaelledemoury4202

Hey je suis là...

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