Comme à Ostende
Léo Ferré Lyrics


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On voyait les chevaux d'la mer
Qui fonçaient, la têt'la première
Et qui fracassaient leur crinière
Devant le casino désert...
La barmaid avait dix-huit ans
Et moi qui suis vieux comm'l'hiver
Au lieu d'me noyer dans un verre
Je m'suis baladé dans l'printemps
De ses yeux taillés en amande
Ni gris, ni verts
Ni gris, ni verts
Comme à Ostende
Et comm'partout
Quand sur la ville
Tombe la pluie
Et qu'on s'demande
Si c'est utile
Et puis surtout
Si ça vaut l'coup
Si ça vaut l'coup
D'vivre sa vie !...

J'suis parti vers ma destinée
Mais voilà qu'une odeur de bière
De frite(s) et de moul's marinières
M'attir'dans un estaminet...
Là y'avait des typ's qui buvaient
Des rigolos, des tout rougeauds
Qui s'esclaffaient, qui parlaient haut
Et la bière, on vous la servait
Bien avant qu'on en redemande...
Oui, ça pleuvait
Oui, ça pleuvait
Comme à Ostende
Et comm'partout
Quand sur la ville
Tombe la pluie
Et qu'on s'demande
Si c'est utile
Et puis surtout
Si ça vaut l'coup
Si ça vaut l'coup
D'vivre sa vie !...

On est allé, bras d'ssus, bras d'ssous
Dans l'quartier où y'a des vitrines
Remplies de présenc's féminines
Qu'on veut s'payer quand on est soûl...
Mais voilà qu'tout au bout d'la rue
Est arrivé un limonaire
Avec un vieil air du tonnerre
A vous fair'chialer tant et plus
Si bien que tous les gars d'la bande
Se sont perdus
Se sont perdus
Comme à Ostende
Et comm'partout
Quand sur la ville
Tombe la pluie
Et qu'on s'demande
Si c'est utile
Et puis surtout
Si ça vaut l'coup




Si ça vaut l'coup
D'vivre sa vie !...

Overall Meaning

The lyrics of Léo Ferré's song Comme A Ostende paint a vivid picture of a rainy night in Ostend. The first verse describes the crashing waves of the sea and the deserted casino, while the singer reminisces about a young barmaid with almond-shaped eyes. The second verse sees the singer drawn to a local bar, where he encounters a group of rowdy drinkers and is served beer aplenty. The third and final verse follows the group as they stroll down a street lined with brothels, only to be stopped in their tracks by the haunting melody of an old hurdy-gurdy.


The song seems to be exploring the theme of ennui and existential questioning - in the midst of the grey and dreary scene, the singer is searching for something to hold on to, whether it be the memory of a pretty girl, the camaraderie of strangers in a bar, or the beauty of a poignant tune. The repetition of the chorus - "Comme à Ostende / Et comm'partout / Quand sur la ville / Tombe la pluie / Et qu'on s'demande / Si c'est utile / Et puis surtout / Si ça vaut l'coup / D'vivre sa vie!" - reinforces this sense of yearning and searching for meaning in a seemingly meaningless world.


Line by Line Meaning

On voyait les chevaux d'la mer Qui fonçaient, la têt'la première Et qui fracassaient leur crinière Devant le casino désert...
We could see the horses of the sea running full speed with their manes crashing onto the empty casino beach.


La barmaid avait dix-huit ans Et moi qui suis vieux comm'l'hiver Au lieu d'me noyer dans un verre Je m'suis baladé dans l'printemps De ses yeux taillés en amande Ni gris, ni verts Ni gris, ni verts Comme à Ostende
The bartender was only eighteen, and though I'm getting old, I didn't drown in my drink; I wandered in the spring of her almond-shaped eyes which weren't entirely green or grey, much like Ostende.


Et comm'partout Quand sur la ville Tombe la pluie Et qu'on s'demande Si c'est utile Et puis surtout Si ça vaut l'coup Si ça vaut l'coup D'vivre sa vie !...
And just like everywhere else, when the rain falls on the city and one wonders if it's useful or if it's worth it to live life.


J'suis parti vers ma destinée Mais voilà qu'une odeur de bière De frite(s) et de moul's marinières M'attir'dans un estaminet...
I left towards my destiny, but the smell of beer, fries, and seafood lured me into a pub.


Là y'avait des typ's qui buvaient Des rigolos, des tout rougeauds Qui s'esclaffaient, qui parlaient haut Et la bière, on vous la servait Bien avant qu'on en redemande...
There were guys there, some red-faced and boisterous, drinking, laughing, and shouting, and the beer kept flowing without needing to be asked.


Oui, ça pleuvait Oui, ça pleuvait Comme à Ostende
Yes, it was raining, just like in Ostende.


On est allé, bras d'ssus, bras d'ssous Dans l'quartier où y'a des vitrines Remplies de présenc's féminines Qu'on veut s'payer quand on est soûl...
We walked arm in arm through the red-light district with its windows full of women that one pays for when drunk.


Mais voilà qu'tout au bout d'la rue Est arrivé un limonaire Avec un vieil air du tonnerre A vous fair'chialer tant et plus Si bien que tous les gars d'la bande Se sont perdus Se sont perdus Comme à Ostende
But then, at the end of the street, a barrel organ played a nostalgic tune that made everyone sob, and the guys all lost themselves in it, as if in Ostende.




Lyrics © Peermusic Publishing, LES NOUVELLES EDITIONS MERIDIAN
Written by: Léo FERRE, JEAN-ROGER CAUSSIMON

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Comments from YouTube:

Annick Montassier

La première fois que j'ai entendu Léo Ferré interpréter cette chanson à la télévision en 1961, j'étais bien jeune et je me souviens combien j'avais été bouleversée. Mon émotion est la même quand je l'entends de nouveau des décennies plus tard. La mélodie est poignante et le texte de Jean-Roger Caussimont est magnifique. Une de ces œuvres (d'art mineur comme disait pourtant l'autre…) qui ne prendront jamais une ride.

Marina Sala

"Comme à Ostende...", paroles qui me trottaient dans la tête.., chanson retrouvée et ce refrain tant en accord avec les ans qui passent "qu'on se demande si c'est utile et puis surtout si ça vaut le coup.." Ça vaut le coup de le réentendre ! Merci au poète et au chanteur !

Jean-Pol Salteur

le poète en l'occasion, et sans diminuer les mérites de Leo Ferré, celui qui a écrit les paroles c'est Jean-Roger Caussimon...Ferré dans cette chanson a écrit la musique

Michel Marchange

Ni GRIS - NI -VERT !

Michel Marchange

Salut ma soeur-Marina ,la r&ponce est ,forcément : OUI ,çà vaut LE 'COUP , ...

1 More Replies...

Alain BRIE

Formidable musique, formidable texte de J. R. Caussimon, en particulier le 1er couplet et le refrain qui suit sont sublimes. Un chef d'œuvre ! J'ai regardé les commentaires de 4 mises en ligne de cette chanson. Il est navrant de constater que nous ne sommes que très peu nombreux à nous exprimer sur cette chanson. Force est de constater que Léo Ferré est disparu des ondes depuis longtemps. Quant à Jean-Roger Caussimon, il est devenu totalement inconnu du public.

gruyer olivier

Oui Mr 50 O00 vues........
Car il touchait ds certaines chanson à qqchose de si
bouleversant et essentiel que la normalité n a pas la force d y être confronté..
Cte chanson en ce moment de chaos est ds l obscurité une petite lumiere.
Qu'importe le visible...
Et si l invisible était plus important..au sein de ce visible. Mci

Corinne Vert

Des ondes peut étre..Mais j'ai 52 ans et quand on est aime la musik, les chansons, les découvertes..Léo est tout simplement toujours dans mon <3

Mouloud Saadi

Toujours des frissons à l ecouter...merci grand leo

Bruno D'Amario

J'ai visité Ostende avec ma classe dans les années 90. Cette chanson me rappelle de bons souvenirs

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