Read Full Bio ↴Léo Ferré (1916-1993) was a Monégasque poet, composer, and, musician.
Born on the 24th August 1916 in Monaco, Ferré mixed lyricism with slang; love with anarchy. He took a central place in the world of French song. He was involved in anarchism, and worked with Radio Libertaire, an anarchist free-radio broadcasting in Paris and around France. He died on the 14th July 1993.
La mémoire et la mer
Léo Ferré Lyrics
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Qui me remonte comme un signe
Je meurs de ma petite sœur, de mon enfance et de mon cygne
Un bateau, ça dépend comment
On l'arrime au port de justesse
Il pleure de mon firmament
Des années lumières et j'en laisse
Je suis le fantôme jersey
Te lancer la brume en baiser
Et te ramasser dans ses rimes
Comme le trémail de juillet
Où luisait le loup solitaire
Celui que je voyais briller
Aux doigts de sable de la terre
Rappelle-toi ce chien de mer
Que nous libérions sur parole
Et qui gueule dans le désert
Des goémons de nécropole
Je suis sûr que la vie est là
Avec ses poumons de flanelle
Quand il pleure de ces temps là
Le froid tout gris qui nous appelle
Je me souviens des soirs là-bas
Et des sprints gagnés sur l'écume
Cette bave des chevaux ras
Au raz des rocs qui se consument
Ö l'ange des plaisirs perdus
Ö rumeurs d'une autre habitude
Mes désirs dès lors ne sont plus
Qu'un chagrin de ma solitude
Et le diable des soirs conquis
Avec ses pâleurs de rescousse
Et le squale des paradis
Dans le milieu mouillé de mousse
Reviens fille verte des fjords
Reviens violon des violonades
Dans le port fanfarent les cors
Pour le retour des camarades
Ö parfum rare des salants
Dans le poivre feu des gerçures
Quand j'allais, géométrisant,
Mon âme au creux de ta blessure
Dans le désordre de ton cul
Poissé dans des draps d'aube fine
Je voyais un vitrail de plus,
Et toi fille verte, mon spleen
Les coquillages figurant
Sous les sunlights cassés liquides
Jouent de la castagnette tans
Qu'on dirait l'Espagne livide
Dieux de granits, ayez pitié
De leur vocation de parure
Quand le couteau vient s'immiscer
Dans leur castagnette figure
Et je voyais ce qu'on pressent
Quand on pressent l'entrevoyure
Entre les persiennes du sang
Et que les globules figurent
Une mathématique bleue,
Sur cette mer jamais étale
D'où me remonte peu à peu
Cette mémoire des étoiles
Cette rumeur qui vient de là
Sous l'arc copain où je m'aveugle
Ces mains qui me font du fla-fla
Ces mains ruminantes qui meuglent
Cette rumeur me suit longtemps
Comme un mendiant sous l'anathème
Comme l'ombre qui perd son temps
À dessiner mon théorème
Et sous mon maquillage roux
S'en vient battre comme une porte
Cette rumeur qui va debout
Dans la rue, aux musiques mortes
C'est fini, la mer, c'est fini
Sur la plage, le sable bêle
Comme des moutons d'infini...
Quand la mer bergère m'appelle
The song "La Mémoire et la Mer" by Léo Ferré tells of the poet's longing for childhood, family, and lost love. The lyrics are rich with metaphors and vivid imagery of the sea, which represents the poet's memories and emotions. The sea is compared to the ebb and flow of his heart, and the tides that bring back memories like a sign.
The poet speaks of his nostalgia and sadness, particularly for his sister and his childhood innocence, as well as for a lost love represented by a swan. He describes himself as a ghost from Jersey, who comes back to haunt and embrace his lost love in his verses. He remembers their past adventures, the freedom they felt when "releasing" a sea dog and the life they experienced on the sea.
The lyrics also highlight the poet's appreciation for the beauty of the sea, such as when he speaks of the luminous lone wolf of July that shone on the sandy shores. However, the sea also represents the dangers and the darkness of life, including the perceived inevitability of death.
In conclusion, "La Mémoire et la Mer" is a complex and powerful reflection on memory, love, and the sea. It is a celebration of life and beauty, but also acknowledges the pain of loss and the inevitability of death.
Line by Line Meaning
La marée, je l'ai dans le cœur
The ebb and flow of life is deeply ingrained in me
Qui me remonte comme un signe
It comes back to me like a sign
Je meurs de ma petite sœur, de mon enfance et de mon cygne
I am dying inside with the memories of my little sister, my childhood, and my swan
Un bateau, ça dépend comment
The state of a boat depends on how it is tied down
On l'arrime au port de justesse
It is barely held in place at the port
Il pleure de mon firmament
The boat is crying out from my soul
Des années lumières et j'en laisse
I am leaving behind light years of memories
Je suis le fantôme jersey
I am the ghost of Jersey
Celui qui vient les soirs de frime
The one who comes on nights of bravado
Te lancer la brume en baiser
I blow the mist to you like a kiss
Et te ramasser dans ses rimes
And collect you in his verses
Comme le trémail de juillet
Like the fisherman's net in July
Où luisait le loup solitaire
Where the lone wolf shone
Celui que je voyais briller
The one that I saw shining
Aux doigts de sable de la terre
On the sand fingers of the earth
Rappelle-toi ce chien de mer
Remember that sea dog
Que nous libérions sur parole
That we released on parole
Et qui gueule dans le désert
Howling in the desert
Des goémons de nécropole
Seaweed of the cemetery
Je suis sûr que la vie est là
I am sure that life is here
Avec ses poumons de flanelle
With its flannel lungs
Quand il pleure de ces temps là
When it cries in those times
Le froid tout gris qui nous appelle
The cold, all gray, calling us
Je me souviens des soirs là-bas
I remember those evenings there
Et des sprints gagnés sur l'écume
And the sprints won on the foam
Cette bave des chevaux ras
This foam from the horses running
Au raz des rocs qui se consument
At the base of the rocks that are consumed by the waves
Ö l'ange des plaisirs perdus
Oh, the angel of lost pleasures
Ö rumeurs d'une autre habitude
Oh, murmurs of another habit
Mes désirs dès lors ne sont plus
My desires are not the same anymore
Qu'un chagrin de ma solitude
Just a sorrow from my solitude
Et le diable des soirs conquis
And the devil of conquered nights
Avec ses pâleurs de rescousse
With its pale retreats
Et le squale des paradis
And the shark of paradises
Dans le milieu mouillé de mousse
In the wet, foamy environment
Reviens fille verte des fjords
Come back green girl from the fjords
Reviens violon des violonades
Come back violin from the violinists
Dans le port fanfarent les cors
In the port the horns blare
Pour le retour des camarades
For the return of friends
Ö parfum rare des salants
Oh, rare fragrance of salt ponds
Dans le poivre feu des gerçures
In the fiery pepper of the cracks
Quand j'allais, géométrisant,
When I went, geometrically,
Mon âme au creux de ta blessure
My soul in the hollow of your wound
Dans le désordre de ton cul
In the disorder of your ass
Poissé dans des draps d'aube fine
Stuck in thin dawn sheets
Je voyais un vitrail de plus,
I saw another stained-glass window,
Et toi fille verte, mon spleen
And you, green girl, my melancholy
Les coquillages figurant
The seashells lining up
Sous les sunlights cassés liquides
Under the broken liquid sunlight
Jouent de la castagnette tans
Play castanets with such rhythm
Qu'on dirait l'Espagne livide
It looks like a pale Spain
Dieux de granits, ayez pitié
Gods of granite, have mercy
De leur vocation de parure
Of their purpose as adornments
Quand le couteau vient s'immiscer
When the knife comes to interfere
Dans leur castagnette figure
In their castanet figure
Et je voyais ce qu'on pressent
And I saw what one senses
Quand on pressent l'entrevoyure
When one senses the gap
Entre les persiennes du sang
Between the shutters of blood
Et que les globules figurent
And the globules are represented
Une mathématique bleue,
A blue mathematics
Sur cette mer jamais étale
On this never calm sea
D'où me remonte peu à peu
From where my memory is gradually returning to me
Cette mémoire des étoiles
This memory of the stars
Cette rumeur qui vient de là
This rumor that comes from there
Sous l'arc copain où je m'aveugle
Under the friendly arch where I blind myself
Ces mains qui me font du fla-fla
These hands that make me uncertain
Ces mains ruminantes qui meuglent
These ruminating hands that moo
Cette rumeur me suit longtemps
This rumor follows me for a long time
Comme un mendiant sous l'anathème
Like a beggar under the anathema
Comme l'ombre qui perd son temps
Like the shadow that wastes its time
À dessiner mon théorème
Drawing my theorem
Et sous mon maquillage roux
And under my red makeup
S'en vient battre comme une porte
Comes knocking like a door
Cette rumeur qui va debout
This rumor that moves upright
Dans la rue, aux musiques mortes
In the street, with dead music
C'est fini, la mer, c'est fini
It's over, the sea, it's over
Sur la plage, le sable bêle
On the beach, the sand bleats
Comme des moutons d'infini...
Like sheep of infinity...
Quand la mer bergère m'appelle
When the sea shepherdess calls me
Contributed by Joseph B. Suggest a correction in the comments below.
Ludovic Minette
@Max D. Si si Hubert Félix Thieffaine le fait très bien !!! Et quand il la chante c’est la meilleure version actuelle que nous puissions écouter après Léo et meilleure que Lavilliers surtout !!! Quelle poésie surtout c’est…!!! Le richesse d’une vocabulaire, la beauté de la plume et finesse de la mélodie c’est vraiment une des plus belles chanson, un des plus beau textes de la langue française ça c’est une évidence…!!!
En plus les gens qui ne connaissent rien pas Léo Ferré s’imaginent que Léo était un mec triste alors qu’il n’était pas triste mais heureux, joyeux de vivre un véritable être vivant au sens propre du mot vivant !!! Le dernier génie des mots à ce niveau même si heureusement pour Moi il y Thieffaine c’est comme son fils spirituel et c’est magnifique aussi des textes d’une beauté poétique hallucinante !!!
Allez pour le plaisir :
La marée, je l'ai dans le cœur qui me remonte comme un signe
Je meurs de ma petite sœur, de mon enfant et de mon cygne
Un bateau, ça dépend comment on l'arrime au port de justesse
Il pleure de mon firmament des années lumières et j'en laisse
Je suis le fantôme jersey, celui qui vient les soirs de frime
Te lancer la brume en baiser et te ramasser dans ses rimes
Comme le trémail de juillet où luisait le loup solitaire
Celui que je voyais briller
Aux doigts de sable de la terre
Rappelle-toi ce chien de mer que nous libérions sur parole
Et qui gueule dans le désert des goémons de nécropole
Je suis sûr que la vie est là, avec ses poumons de flanelle
Quand il pleure de ces temps-là, le froid tout gris qui nous appelle
Je me souviens des soirs là-bas et des sprints gagnés sur l'écume
Cette bave des chevaux ras, au raz des rocs qui se consument
Ô l'ange des plaisirs perdus, ô rumeurs d'une autre habitude
Mes désirs, dès lors, ne sont plus
Qu'un chagrin de ma solitude
Et le diable des soirs conquis avec ses pâleurs de rescousse
Et le squale des paradis dans le milieu mouillé de mousse
Reviens fille verte des fjords, reviens violon des violonades
Dans le port fanfarent les cors, pour le retour des camarades
Ô parfum rare des salants, dans le poivre feu des gerçures
Quand j'allais, géométrisant, mon âme au creux de ta blessure
Dans le désordre de ton cul, poissé dans des draps d'aube fine
Je voyais un vitrail de plus
Et toi fille verte, mon spleen
Les coquillages figurant sous les sunlights, cassés, liquides
Jouent de la castagnette tant qu'on dirait l'Espagne livide
Dieux de granit, ayez pitié de leur vocation de parure
Quand le couteau vient s'immiscer dans leur castagnette figure
Et je voyais ce qu'on pressent quand on pressent l'entrevoyure
Entre les persiennes du sang et que les globules figurent
Une mathématique bleue, dans cette mer jamais étale
D'où me remonte peu à peu
Cette mémoire des étoiles
Cette rumeur qui vient de là, sous l'arc copain où je m'aveugle
Ces mains qui me font du fla-fla, ces mains ruminantes qui meuglent
Cette rumeur me suit longtemps comme un mendiant sous l'anathème
Comme l'ombre qui perd son temps à dessiner mon théorème
Et sous mon maquillage roux s'en vient battre comme une porte
Cette rumeur qui va debout, dans la rue, aux musiques mortes
C'est fini, la mer, c'est fini, sur la plage, le sable bêle
Comme des moutons d'infini
Quand la mer bergère m'appelle
TheXynos7
La marée je l'ai dans le cœur
Qui me remonte comme un signe
Je meurs de ma petite sœur
De mon enfant et de mon cygne
Un bateau ça dépend comment
On l'arrime au port de justesse
Il pleure de mon firmament
Des années-lumière et j'en laisse
Je suis le fantôme Jersey
Celui qui vient les soirs de frime
Te lancer la brume en baisers
Et te ramasser dans ses rimes
Comme le trémail de juillet
Où luisait le loup solitaire
Celui que je voyais briller
Aux doigts du sable de la terre
Rappelle-toi ce chien de mer
Que nous libérions sur parole
Et qui gueule dans le désert
Des goémons de nécropole
Je suis sûr que la vie est là
Avec ses poumons de flanelle
Quand il pleure de ces temps-là
Le froid tout gris qui nous appelle
Je me souviens des soirs là-bas
Et des sprints gagnés sur l'écume
Cette bave des chevaux ras
Au ras des rocs qui se consument
ô l'ange des plaisirs perdus
ô rumeurs d'une autre habitude
Mes désirs dès lors ne sont plus
Qu'un chagrin de ma solitude
Et le diable des soirs conquis
Avec ses pâleurs de rescousse
Et le squale des paradis
Dans le milieu mouillé de mousse
Reviens fille verte des fjords
Reviens violon des violonades
Dans le port fanfarent les cors
Pour le retour des camarades
ô parfum rare des salants
Dans le poivre feu des gerçures
Quand j'allais géométrisant
Mon âme au creux de ta blessure
Dans le désordre de ton cul
Poissé dans les draps d'aube fine
Je voyais un vitrail de plus
Et toi fille verte mon spleen
Les coquillages figurants
Sous les sunlights cassés liquides
Jouent de la castagnette tant
Qu'on dirait l'Espagne livide
Dieu des granits ayez pitié
De leur vocation de parure
Quand le couteau vient s'immiscer
Dans leur castagnette figure
Et je voyais ce qu'on pressent
Quand on pressent l'entrevoyure
Entre les persiennes du sang
Et que les globules figurent
Une mathématique bleue
Dans cette mer jamais étale
D'où nous remonte peu à peu
Cette mémoire des étoiles
Cette rumeur qui vient de là
Sous l'arc copain où je m'aveugle
Ces mains qui me font du flafla
Ces mains ruminantes qui meuglent
Cette rumeur me suit longtemps
Comme un mendiant sous l'anathème
Comme l'ombre qui perd son temps
à dessiner mon théorème
Et sur mon maquillage roux
S'en vient battre comme une porte
Cette rumeur qui va debout
Dans la rue aux musiques mortes
C'est fini la mer c'est fini
Sur la plage le sable bêle
Comme des moutons d'infini
Quand la mer bergère m'appelle
La mémoire et la mer, Léo Ferré
Pharaon Alain
La marée je l'ai dans le cœur
Qui me remonte comme un signe
Je meurs de ma petite sœur
De mon enfant et de mon cygne
Un bateau ça dépend comment
On l'arrime au port de justesse
Il pleure de mon firmament
Des années-lumière et j'en laisse
Je suis le fantôme Jersey
Celui qui vient les soirs de frime
Te lancer la brume en baisers
Et te ramasser dans ses rimes
Comme le trémail de juillet
Où luisait le loup solitaire
Celui que je voyais briller
Aux doigts du sable de la terre
Rappelle-toi ce chien de mer
Que nous libérions sur parole
Et qui gueule dans le désert
Des goémons de nécropole
Je suis sûr que la vie est là
Avec ses poumons de flanelle
Quand il pleure de ces temps-là
Le froid tout gris qui nous appelle
Je me souviens des soirs là-bas
Et des sprints gagnés sur l'écume
Cette bave des chevaux ras
Au ras des rocs qui se consument
ô l'ange des plaisirs perdus
ô rumeurs d'une autre habitude
Mes désirs dès lors ne sont plus
Qu'un chagrin de ma solitude
Et le diable des soirs conquis
Avec ses pâleurs de rescousse
Et le squale des paradis
Dans le milieu mouillé de mousse
Reviens fille verte des fjords
Reviens violon des violonades
Dans le port fanfarent les cors
Pour le retour des camarades
ô parfum rare des salants
Dans le poivre feu des gerçures
Quand j'allais géométrisant
Mon âme au creux de ta blessure
Dans le désordre de ton cul
Poissé dans les draps d'aube fine
Je voyais un vitrail de plus
Et toi fille verte mon spleen
Les coquillages figurants
Sous les sunlights cassés liquides
Jouent de la castagnette tant
Qu'on dirait l'Espagne livide
Dieu des granits ayez pitié
De leur vocation de parure
Quand le couteau vient s'immiscer
Dans leur castagnette figure
Et je voyais ce qu'on pressent
Quand on pressent l'entrevoyure
Entre les persiennes du sang
Et que les globules figurent
Une mathématique bleue
Dans cette mer jamais étale
D'où nous remonte peu à peu
Cette mémoire des étoiles
Cette rumeur qui vient de là
Sous l'arc copain où je m'aveugle
Ces mains qui me font du flafla
Ces mains ruminantes qui meuglent
Cette rumeur me suit longtemps
Comme un mendiant sous l'anathème
Comme l'ombre qui perd son temps
à dessiner mon théorème
Et sur mon maquillage roux
S'en vient battre comme une porte
Cette rumeur qui va debout
Dans la rue aux musiques mortes
C'est fini la mer c'est fini
Sur la plage le sable bêle
Comme des moutons d'infini
Quand la mer bergère m'appelle
La mémoire et la mer, Léo Ferré
BABA SMOOTH
C'est la danse des canards
Qui en sortant de la mare
Se secouent le bas des reins
Et font coin-coin
Fait's comme les petits canards
Et pour que tout l'monde se marre
Remuez le popotin
En f'sant coin-coin
À présent claquez du bec
En secouant vos plumes avec
Avec beaucoup plus d'entrain
Et des coin-coin
Allez mettez-en un coup
Maintenant pliez les g'noux
Redressez-vous…
Tournez, c'est la fête
Bras dessus-dessous
Comm' des girouettes
C'est super chouette
C'est extra-fou…
C'est la danse des canards
Les gamins comme les loubards
Vont danser ce gai refrain
Dans tous les coins
Ne soyez pas en retard
Car la danse des canards
C'est le tube de demain
Coin-coin, coin-coin
Il suffit d'fermer le bec
En mettant ses plumes au sec
Pliez les genoux c'est bien
Et faites coin-coin
Ça y est vous avez compris
Attention c'n'est pas fini
Nous allons jusqu'au matin
Faire des coin-coin
Tournez, c'est la fête
Bras dessus-dessous
Comm' des girouettes
C'est super chouette
C'est extra-fou…
C'est la danse des canards
Qui en sortant de la mare
Se secouent le bas des reins
Et font coin-coin
À présent claquez du bec
En secouant vos plumes avec
Avec beaucoup d'entrain
Et des coin-coin
C'est la danse des canards
C'est dément et c'est bizarre
C'est terribilos comm' tout
C'est dingue, c'est tout
Allez mettez-en un coup
On s'amus' comm' des p'tits fous
Maintenant pliez les g'noux
Redressez-vous…
Tournez, c'est la fête
Bras dessus-dessous
Comm' des girouettes
C'est super chouette
C'est extra-fou…
C'est la danse des canards
Qui en sortant de la mare
Se secouent le bas des reins
Et font coin-coin
Fait's comm' les petits canards
Et pour que tout l' monde se marre
Remuez le popotin
En f'sant coin-coin
C'est la danse des canards
Les gamins comm' les loubards
Vont danser ce gai refrain
Dans tous les coins
Ne soyez pas en retard
Car c'est la danse des canards
C'est le tube de demain
Coin-coin coin-coin
(Et c'est la fin).
Hammadi Farid
Une Étoile vivante de poésie d'amour et de rêves sur notre belle planète ! Merci pour toujours LEO FERRÉ !
Jean-Patrick Bladet
Un seul mot "Sublime"! Mr Léo Ferré
Jean Theault
Le dernier grand monstre sacré de la chanson française et ces textes et chansons sont toujours d'actualités et c'est pour cela qu'il est immortel. Mercis mr ferré 😍😍
Marie Lafontaine
Le Grand Ferré ! Génie des mots... que j'aime tant depuis toujours, depuis mes 16 ans MERCI Léo !! ta voix !!!
Ryan Grosseligne
Quand ma professeure de français m'a fait découvrir en seconde (lycée, j'avais 15 a peut près) ce poème ça à été un électrochoc, puis suivis Kafka, Rimbaud, Beckett... Maintenant je lis"Rhinocéros" de Ionesco et ça me fais peur... Que penserait Léo de cette "rhinocérite" ambiante ?
Jeanloup Foucault
Quelle puissance ces paroles!🙂🙏
François Peyret
Magnifique chanson !!! texte qui touche.....superbe interpretation !!!!!
Cédric Mallet
J'ai du écouter cette version 50 fois et je ne m'en suis toujours pas remis...
fred gizmo
idem pour enfin comprendre une infime partie de la mémoire et la mer
Alésia Vercin
Et j'y reviens encore en ce soir lourd de menaces