The blatant rabies in his lyrics, reflects the tiger again, which he has in his throat. His first objective was not like belonged to ask questions, the responses to wait and finally the last debate. On these three projects he holds a speech arguing with mesh designed journalism, the purpose of which is to the debate on the way to cause provocation. With this new shock title, Médine over the number 1, the provocative MC's, which were what others fail to do so because they are afraid of the "system".
His rough voice and the unique texts, which he skilfully associated help the rapper from Le Havre (a town in the Haute - Normandy, France) to some good features such as With Bakar & Soprano. He also shows us a special Erzählqualität, which he titles like "Petit Cheval," or "You Panshir á Harlem" shows. He tells us about the history, but not those that you told the children to take them to be asleep. His story is a tough and dramatic life story. With content, meaning and diverse themes, Médine today one of the best rap poet in France. Médine is, inter alia, to the taxi 4 soundtrack. He ventured into areas in which many others do not have a foot. From November to December, Médine with his crew and some great support acts on France tour. Some dates are in Germany and the surrounding neighbouring countries. In spring, a new album appear! Since 24 August 2007 Lake Records for Médine in Germany, Austria and Switzerland. Especially in the area of Booking / Concerts and promotion. From October 2007 runs on the distribution Lake Records. And in May 2008 a special place hip-hop bomb ...
Du panjshir à harlem
Medine Lyrics
Jump to: Overall Meaning ↴ Line by Line Meaning ↴
Le ciel illuminé par les tirs de mortier
48 ans de ma vie sur cette planète
Et je revois mon pays en fouillant bien dans ma tête
Mais ma mémoire me trahit comme mes alliés
Des souvenirs qui n'attendent que d'être coloriés
Et Kaboul reste présente autant que la guerre
D'abord les Russes et puis mes propres frères
J'en ai passé des soirées comme celle-ci à décrocher
Le téléphone incessant qui menace de me tuer
Trois décennies et neuf années sur la Terre
Je repense à mon parcours et ma descente aux enfers
Récemment ils s'en sont pris à ma famille
Alors je vis séparément de ma femme et mes filles
Logé dans un hôtel au cœur de Manhattan
J'attends patiemment comme le font les montagnes
Commandant d'une armée de paysans
Cultivateurs de la terre de boulangers et d'artisans
Une poignée d'hommes libres comme le vent
D'adolescents, avec la guerre dans le sang
J'ai passé ma jeunesse dans le camp des résistants
Je voulais être architecte ingénieur d'Afghanistan
Mais certainement pas un homme politique
Un chef de guerre, une figure emblématique
1965 fut l'année
De l'aveugle qui voit mais le martyr a sonné
Je le sais plus que tout désormais
Que je serais mort avant de voir mon peuple en paix
C'est de famille de mourir violemment
Mon père et ses frères et à mon tour maintenant
J'aurai tenté de laisser un monde meilleur
Plus de justice pour les gens de couleur
Un jour ou l'autre je payerai de mon sang
Le prix d'une liberté arrachée à l'innocent
Inutile de s'enfuir de notre mort
On ne s'échappe jamais du filet de notre sort
L'Islam : mon seul rempart dans cette vie
Une religion de paix c'est de terreur qu'on la qualifie
Je prends mon rôle comme un don venu du ciel
Et quand ça tourne mal je tends les mains vers le ciel
De retour du berceau de l'humanité
Un pèlerinage nécessaire qui m'a rendu mon humanité
L'immunité de l'Afro-américain
Qui combat pour ses frères à la recherche du bien
Depuis ma rupture avec la Nation
J'en suis venu à me poser tout un tas de questions
Le genre de questions sur le sens de ma mission
"Et si les Blancs n'étaient pas tous des démons?"
Je sais pertinemment où ces idées me conduiront
Vers une mort certaine ou en erreur elles m'induiront
Et peut importe désormais où j'irai
Parsemés d'embûches sont les chemins de la vérité
La capitale est sous contrôle taliban
Des étudiants du Livre qui le comprennent comme des ânes
C'est toute une nation qui part en fumée
Des dirigeants corrompus et leurs promesses consumées
Nos sœurs et nos mères interdites d'éducation
Plus qu'un pas en arrière pour ma civilisation
Indifférence totale de l'Occident
Qui croit encore que la guerre se déroule sans incident
Ma résistance telle une bouteille à la mer
Qui s'échoue sur une île inhabitée comme le désert
Mais il reste en mon peuple assez d'espoir
Pour maintenir les rangs changer le cours de l'histoire
Et les médias m'assimileront à la haine
Le Noir énervé au moindre mouvement dégaine
Précurseur du soulèvement des ghettos
Et responsable incontesté des émeutes à Soweto
Comprenez-moi les Blancs ont brisé ma vie
Assassiné mon paternel et démantelé ma famille
Des familles d'accueil au redressement dans des maisons
De l'escroc d'Harlem jusqu'à la case prison
Tout est de façon pour que le Noir échoue
Désillusion comme de faire croire que nous sommes nés dans des choux
Alors je vis chaque jour comme le dernier
Et spécule sur mon propre décès
Dimanche le 9ème jour de septembre
J'ai rendez-vous avec la presse du monde arabe dans l'antichambre
Deux reporters sympathiques en apparence
Aux visages trop souriants qui inspirent la méfiance
Dimanche 21ème jour de février
Je me rends à l'Audubon Ballroom sans me faire prier
Le public m'attend alors je me presse
Une série de rendez-vous dominicale, sans la presse
Dans ma carrière de militaire qui résiste
J'ai eu l'honneur de rencontrer des centaines de journalistes
Mais aucun qui venait de l'Arabie
Alors expliquez-moi pourquoi ils m'interrogent aujourd'hui?
Je retrouve mon équipe dans les coulisses
Le révérend sera absent mais mon assistant novice
Le remplacera le temps d'un discours
Le temps qu'on vérifie les portes de secours
Poignée de main solennelle, embrassade fraternelle
Je maintiens mes distances d'un réflexe habituel
"Que la paix soit avec vous voyageur"
"Que la paix soit avec toi Massoud le Sauveur"
Ces derniers temps j'ai fait office de lampe-torche
Pour éclairer mon peuple, sorti la langue de ma poche
Mais je sais bien qui complote autour de moi
En plus des anciens coreligionnaires, ça pue la CIA
"Admiratif d'un combat hors du commun
Je vous salue frère Massoud de la part de tous les miens"
"Peut-être avez-vous quelques questions à poser?
Faisons besogne avant que l'heure de prier vienne s'imposer"
Depuis mon arrivée sur scène des hommes étranges me fixent
Des têtes inconnues dans les meetings de Malcolm X
"Que la paix soit avec vous frères et sœurs"
"Que la paix soit avec toi notre frère pasteur"
"Dites-moi commandant êtes vous prêt à mourir?
Croyez-vous que votre esprit méritera le martyr?"
"Mais qui êtes-vous? Quel genre de question posez-vous?
Et pourquoi la caméra n'est pas branchée mais sur vous?"
Mais soudain au dixième rang c'est la cohue
"Arrête de fouiller dans ma poche négro tu crois que j't'ai pas vu?"
"Calmez-vous mes frères soyez disciplinés
Reprenez votre place que l'on puisse continuer"
Des ceintures d'explosifs contre le ventre
Ils acclament la grandeur de Dieu et mettent fin à l'attente
Et dans la pièce des fragments de peau se déchirent
Ce soir le lion est mort dans la vallée du Panjshir
J'allais poursuivre mais j'aperçois un homme armé
Je crois que c'est un noir, il sont plusieurs à s'énerver
Saisissant les évènements, un dernier sourire assez noir
Assassiné par ses frères fut la Panthère noire
De Massoud à Malcom, du Panjshir à Harlem
Le combat reste le même
The song "Du panjshir à harlem" by Medine is an introspective piece about the experiences of an Afghan commander, Massoud, who fought against various oppressors in his country. The song is particularly relevant as it details the impact of the Taliban and corruption on Afghanistan. The lyrics discuss Massoud's memories of the Russian invasion, his own people's betrayal, and his service in the resistance. He also reflects on his own mortality and the many difficulties he faced as a black man living in America. The song ends with a tragic reference to the assassination of Malcolm X.
The first verse of the song reflects on Massoud's memories and how his own memory, like his allies, often betrayed him. The experience of living through the Russian invasion and later the Taliban's rise still haunts him. The second verse details his difficulties in America, where he had to live apart from his family, and his reflections on his life. The third verse offers insight into Massoud's childhood and his desire to be an architect, but the war forced him to become a general. Massoud wonders whether it was worth it, given that he has lost his father, uncles, and now risks everything himself. He concludes by stating that he is dedicated to creating a fairer world.
Line by Line Meaning
J'en ai passé des soirées comme celle-ci à regarder
Le ciel illuminé par les tirs de mortier
I have spent many evenings like this, gazing up at the sky lit up by mortar fire
48 ans de ma vie sur cette planète
Et je revois mon pays en fouillant bien dans ma tête
48 years of my life on this planet and I remember my country by searching deep in my mind
Mais ma mémoire me trahit comme mes alliés
Des souvenirs qui n'attendent que d'être coloriés
But my memory betrays me like my allies, memories that are waiting to be colored
Et Kaboul reste présente autant que la guerre
D'abord les Russes et puis mes propres frères
Kabul remains present as much as the war, first the Russians and then my own brothers
J'en ai passé des soirées comme celle-ci à décrocher
Le téléphone incessant qui menace de me tuer
I have spent many evenings like this, answering the incessant phone calls that threaten to kill me
Trois décennies et neuf années sur la Terre
Je repense à mon parcours et ma descente aux enfers
Thirty-nine years on this earth, I reflect on my journey and my descent into hell
Récemment ils s'en sont pris à ma famille
Alors je vis séparément de ma femme et mes filles
Recently they attacked my family, so I live separately from my wife and daughters
Logé dans un hôtel au cœur de Manhattan
J'attends patiemment comme le font les montagnes
Housed in a hotel in the heart of Manhattan, I wait patiently like the mountains do
Commandant d'une armée de paysans
Cultivateurs de la terre de boulangers et d'artisans
Commander of an army of peasants, cultivators of the land of bakers and artisans
D'adolescents, avec la guerre dans le sang
J'ai passé ma jeunesse dans le camp des résistants
Teenagers with war in their blood, I spent my youth in the resistance camp
Je voulais être architecte ingénieur d'Afghanistan
Mais certainement pas un homme politique
I wanted to be an architect or engineer in Afghanistan, but certainly not a politician
1965 fut l'année
De l'aveugle qui voit mais le martyr a sonné
1965 was the year of the blind man who saw, but the martyrdom rang
Je le sais plus que tout désormais
Que je serais mort avant de voir mon peuple en paix
I know more than ever now that I will die before seeing my people in peace
C'est de famille de mourir violemment
Mon père et ses frères et à mon tour maintenant
It runs in the family to die violently, my father and his brothers, and now my turn
Un jour ou l'autre je payerai de mon sang
Le prix d'une liberté arrachée à l'innocent
One day or another, I will pay with my blood the price of a freedom taken from the innocent
L'Islam : mon seul rempart dans cette vie
Une religion de paix c'est de terreur qu'on la qualifie
Islam: my only defense in this life, it's called a religion of peace, but it's labeled as terror
Je prends mon rôle comme un don venu du ciel
Et quand ça tourne mal je tends les mains vers le ciel
I take my role as a gift from above, and when things go wrong, I reach for the sky
De retour du berceau de l'humanité
Un pèlerinage nécessaire qui m'a rendu mon humanité
Returning from the cradle of humanity, a necessary pilgrimage that restored my humanity
Indifférence totale de l'Occident
Qui croit encore que la guerre se déroule sans incident
Total indifference from the West, which still believes that war happens without incidents
Ma résistance telle une bouteille à la mer
Qui s'échoue sur une île inhabitée comme le désert
My resistance is like a message in a bottle, washed up on an uninhabited island like the desert
Mais il reste en mon peuple assez d'espoir
Pour maintenir les rangs changer le cours de l'histoire
But there is still enough hope in my people to keep ranks and change the course of history
Et les médias m'assimileront à la haine
Le Noir énervé au moindre mouvement dégaine
And the media will equate me with hate, the angry Black man draws his gun at the slightest movement
Comprenez-moi les Blancs ont brisé ma vie
Assassiné mon paternel et démantelé ma famille
Understand me, Whites have broken my life, assassinated my father, and dismantled my family
Tout est de façon pour que le Noir échoue
Désillusion comme de faire croire que nous sommes nés dans des choux
Everything is set up for the Black man to fail, a disillusionment like believing we are born in cabbages
Et spécule sur mon propre décès
Dimanche le 9ème jour de septembre
And I speculate on my own death, Sunday September 9th
Je retrouve mon équipe dans les coulisses
Le révérend sera absent mais mon assistant novice
I meet my team backstage, the reverend will be absent, but my novice assistant will be there
Des ceintures d'explosifs contre le ventre
Ils acclament la grandeur de Dieu et mettent fin à l'attente
Explosive belts against their stomachs, they acclaim the greatness of God and put an end to the wait
Et dans la pièce des fragments de peau se déchirent
Ce soir le lion est mort dans la vallée du Panjshir
And in the room, fragments of skin tear apart, tonight the lion died in the valley of Panjshir
De Massoud à Malcom, du Panjshir à Harlem
Le combat reste le même
From Massoud to Malcolm, from Panjshir to Harlem, the fight remains the same
Lyrics © O/B/O APRA AMCOS
Written by: MEDINE ZAOUICHE, RUDOLPHE BARRAY
Lyrics Licensed & Provided by LyricFind
Nazim Yildiz
J'en ai passé des soirées comme celle-ci à regarder
Le ciel illuminé par les tirs de mortier
48 ans de ma vie sur cette planète
Et je revois mon pays en fouillant bien dans ma tête
Mais ma mémoire me trahit comme mes alliés
Des souvenirs qui n'attendent que d'être coloriés
Et Kaboul reste présente autant que la guerre
D'abord les Russes et puis mes propres frères
J'en ai passé des soirées comme celle-ci à décrocher
Le téléphone incessant qui menace de me tuer
Trois décennies et neuf années sur la Terre
Je repense à mon parcours et ma descente aux enfers
Récemment ils s'en sont pris à ma famille
Alors je vis séparément de ma femme et mes filles
Logé dans un hôtel au cœur de Manhattan
J'attends patiemment comme le font les montagnes
Commandant d'une armée de paysans
Cultivateurs de la terre de boulangers et d'artisans
Une poignée d'hommes libres comme le vent
D'adolescents, avec la guerre dans le sang
J'ai passé ma jeunesse dans le camp des résistants
Je voulais être architecte ingénieur d'Afghanistan
Mais certainement pas un homme politique
Un chef de guerre, une figure emblématique
1965 fut l'année
De l'aveugle qui voit mais le martyr a sonné
Je le sais plus que tout désormais
Que je serais mort avant de voir mon peuple en paix
C'est de famille de mourir violemment
Mon père et ses frères et à mon tour maintenant
J'aurai tenté de laisser un monde meilleur
Plus de justice pour les gens de couleur
Un jour ou l'autre je payerai de mon sang
Le prix d'une liberté arrachée à l'innocent
Inutile de s'enfuir de notre mort
On ne s'échappe jamais du filet de notre sort
L'Islam : mon seul rempart dans cette vie
Une religion de paix c'est de terreur qu'on la qualifie
Je prends mon rôle comme un don venu du ciel
Et quand ça tourne mal je tends les mains vers le ciel
De retour du berceau de l'humanité
Un pèlerinage nécessaire qui m'a rendu mon humanité
L'immunité de l’Afro-américain
Qui combat pour ses frères à la recherche du bien
Depuis ma rupture avec la Nation
J'en suis venu à me poser tout un tas de questions
Le genre de questions sur le sens de ma mission
"Et si les Blancs n'étaient pas tous des démons?"
Je sais pertinemment où ces idées me conduiront
Vers une mort certaine ou en erreur elles m'induiront
Et peut importe désormais ou j'irai
Parsemés d'embûches sont les chemins de la vérité
La capitale est sous contrôle taliban
Des étudiants du Livre qui le comprennent comme des ânes
C'est toute une nation qui part en fumée
Des dirigeants corrompus et leurs promesses consumées
Nos sœurs et nos mères interdites d'éducation
Plus qu'un pas en arrière pour ma civilisation
Indifférence totale de l'Occident
Qui croit encore que la guerre se déroule sans incident
Ma résistance telle une bouteille à la mer
Qui s'échoue sur une île inhabitée comme le désert
Mais il reste en mon peuple assez d'espoir
Pour maintenir les rangs changer le cours de l'histoire
Et les médias m'assimileront à la haine
Le Noir énervé au moindre mouvement dégaine
Précurseur du soulèvement des ghettos
Et responsable incontesté des émeutes à Soweto
Comprenez-moi les Blancs ont brisé ma vie
Assassiné mon paternel et démantelé ma famille
Des familles d'accueil au redressement dans des maisons
De l'escroc d'Harlem jusqu'à la case prison
Tout est de façon pour que les Noirs échouent
Désillusion comme de faire croire que nous sommes nés dans des choux
Alors je vis chaque jour comme le dernier
Et spécule sur mon propre décès
Dimanche le 9ème jour de septembre
J'ai rendez-vous avec la presse du monde arabe dans l'antichambre
Deux reporters sympathiques en apparence
Aux visages trop souriants qui inspirent la méfiance
Dimanche 21ème jour de février
Je me rends à l'Audubon Ballroom sans me faire prier
Le public m'attend alors je me presse
Une série de rendez-vous dominicale, sans la presse
Dans ma carrière de militaire qui résiste
J'ai eu l'honneur de rencontrer des centaines de journalistes
Mais aucun qui venait de l'Arabie
Alors expliquez-moi pourquoi ils m'interrogent aujourd'hui?
Je retrouve mon équipe dans les coulisses
Le révérend sera absent mais mon assistant novice
Le remplacera le temps d'un discours
Le temps qu'on vérifie les portes de secours
Poignée de main solennelle, embrassade fraternelle
Je maintiens mes distances d'un réflexe habituel
"Que la paix soit avec vous voyageur"
"Que la paix soit avec toi Massoud le Sauveur"
Ces derniers temps j'ai fait office de lampe torche
Pour éclairer mon peuple, sorti la langue de ma poche
Mais je sais bien qui complote autour de moi
En plus des anciens coreligionnaires, ça pue la CIA
"Admiratif d'un combat hors du commun
Je vous salue frère Massoud de la part de tous les miens"
"Peut-être avez-vous quelques questions à poser?
Faisons besogne avant que l'heure de prier vienne s'imposer"
Depuis mon arrivée sur scène des hommes étranges me fixent
Des têtes inconnues dans les meetings de Malcolm X
"Que la paix soit avec vous frères et sœurs"
"Que la paix soit avec toi notre frère pasteur"
"Dites-moi commandant êtes vous prêt à mourir?
Croyez-vous que votre esprit méritera le martyr?"
"Mais qui êtes vous, quel genre de question posez-vous
Et pourquoi la caméra n'est pas branchée mais sur vous?"
Mais soudain au dixième rang c'est la cohue
"Arrête de fouiller dans ma poche négro tu crois que j't'ai pas vu?"
"Calmez-vous mes frères soyez disciplinés
Reprenez votre place que l'on puisse continuer"
Des ceintures d'explosifs contre le ventre
Ils acclament la grandeur de Dieu et mettent fin à l'attente
Et dans la pièce des fragments de peau se déchirent
Ce soir le lion est mort dans la vallée du Panjshir
J'allais poursuivre mais j'aperçois un homme armé
Je crois que c'est un noir, il sont plusieurs à s'énerver
Saisissant les évènements, un dernier sourire à ses Noirs
Assassiné par ses frères fut la Panthère noire
De Massoud à Malcom, du Panjshir à Harlem
le combat reste le même .
J B
J'en ai passé des soirées comme celle-ci à regarder
Le ciel illuminé par les tirs de mortier
48 ans de ma vie sur cette planète
Et je revois mon pays en fouillant bien dans ma tête
Mais ma mémoire me trahit comme mes alliés
Des souvenirs qui n'attendent que d'être coloriés
Et Kaboul reste présente autant que la guerre
D'abord les Russes et puis mes propres frères
J'en ai passé des soirées comme celle-ci à décrocher
Le téléphone incessant qui menace de me tuer
Trois décennies et neuf années sur la Terre
Je repense à mon parcours et ma descente aux enfers
Récemment ils s'en sont pris à ma famille
Alors je vis séparément de ma femme et mes filles
Logé dans un hôtel au cœur de Manhattan
J'attends patiemment comme le font les montagnes
Commandant d'une armée de paysans
Cultivateurs de la terre de boulangers et d'artisans
Une poignée d'hommes libres comme le vent
D'adolescents, avec la guerre dans le sang
J'ai passé ma jeunesse dans le camp des résistants
Je voulais être architecte ingénieur d'Afghanistan
Mais certainement pas un homme politique
Un chef de guerre, une figure emblématique
1965 fut l'année
De l'aveugle qui voit mais le martyr a sonné
Je le sais plus que tout désormais
Que je serais mort avant de voir mon peuple en paix
C'est de famille de mourir violemment
Mon père et ses frères et à mon tour maintenant
J'aurai tenté de laisser un monde meilleur
Plus de justice pour les gens de couleur
Un jour ou l'autre je payerai de mon sang
Le prix d'une liberté arrachée à l'innocent
Inutile de s'enfuir de notre mort
On ne s'échappe jamais du filet de notre sort
L'Islam : mon seul rempart dans cette vie
Une religion de paix c'est de terreur qu'on la qualifie
Je prends mon rôle comme un don venu du ciel
Et quand ça tourne mal je tends les mains vers le ciel
De retour du berceau de l'humanité
Un pèlerinage nécessaire qui m'a rendu mon humanité
L'immunité de l'Afro-américain
Qui combat pour ses frères à la recherche du bien
Depuis ma rupture avec la Nation
J'en suis venu à me poser tout un tas de questions
Le genre de questions sur le sens de ma mission
"Et si les Blancs n'étaient pas tous des démons?"
Je sais pertinemment où ces idées me conduiront
Vers une mort certaine ou en erreur elles m'induiront
Et peut importe désormais où j'irai
Parsemés d'embûches sont les chemins de la vérité
La capitale est sous contrôle taliban
Des étudiants du Livre qui le comprennent comme des ânes
C'est toute une nation qui part en fumée
Des dirigeants corrompus et leurs promesses consumées
Nos sœurs et nos mères interdites d'éducation
Plus qu'un pas en arrière pour ma civilisation
Indifférence totale de l'Occident
Qui croit encore que la guerre se déroule sans incident
Ma résistance telle une bouteille à la mer
Qui s'échoue sur une île inhabitée comme le désert
Mais il reste en mon peuple assez d'espoir
Pour maintenir les rangs changer le cours de l'histoire
Et les médias m'assimileront à la haine
Le Noir énervé au moindre mouvement dégaine
Précurseur du soulèvement des ghettos
Et responsable incontesté des émeutes à Soweto
Comprenez-moi les Blancs ont brisé ma vie
Assassiné mon paternel et démantelé ma famille
Des familles d'accueil au redressement dans des maisons
De l'escroc d'Harlem jusqu'à la case prison
Tout est de façon pour que le Noir échoue
Désillusion comme de faire croire que nous sommes nés dans des choux
Alors je vis chaque jour comme le dernier
Et spécule sur mon propre décès
Dimanche le 9ème jour de septembre
J'ai rendez-vous avec la presse du monde arabe dans l'antichambre
Deux reporters sympathiques en apparence
Aux visages trop souriants qui inspirent la méfiance
Dimanche 21ème jour de février
Je me rends à l'Audubon Ballroom sans me faire prier
Le public m'attend alors je me presse
Une série de rendez-vous dominicale, sans la presse
Dans ma carrière de militaire qui résiste
J'ai eu l'honneur de rencontrer des centaines de journalistes
Mais aucun qui venait de l'Arabie
Alors expliquez-moi pourquoi ils m'interrogent aujourd'hui?
Je retrouve mon équipe dans les coulisses
Le révérend sera absent mais mon assistant novice
Le remplacera le temps d'un discours
Le temps qu'on vérifie les portes de secours
Poignée de main solennelle, embrassade fraternelle
Je maintiens mes distances d'un réflexe habituel
"Que la paix soit avec vous voyageur"
"Que la paix soit avec toi Massoud le Sauveur"
Ces derniers temps j'ai fait office de lampe-torche
Pour éclairer mon peuple, sorti la langue de ma poche
Mais je sais bien qui complote autour de moi
En plus des anciens coreligionnaires, ça pue la CIA
"Admiratif d'un combat hors du commun
Je vous salue frère Massoud de la part de tous les miens"
"Peut-être avez-vous quelques questions à poser?
Faisons besogne avant que l'heure de prier vienne s'imposer"
Depuis mon arrivée sur scène des hommes étranges me fixent
Des têtes inconnues dans les meetings de Malcolm X
"Que la paix soit avec vous frères et sœurs"
"Que la paix soit avec toi notre frère pasteur"
"Dites-moi commandant êtes vous prêt à mourir?
Croyez-vous que votre esprit méritera le martyr?"
"Mais qui êtes-vous? Quel genre de question posez-vous?
Et pourquoi la caméra n'est pas branchée mais sur vous?"
Mais soudain au dixième rang c'est la cohue
"Arrête de fouiller dans ma poche négro tu crois que j't'ai pas vu?"
"Calmez-vous mes frères soyez disciplinés
Reprenez votre place que l'on puisse continuer"
Des ceintures d'explosifs contre le ventre
Ils acclament la grandeur de Dieu et mettent fin à l'attente
Et dans la pièce des fragments de peau se déchirent
Ce soir le lion est mort dans la vallée du Panjshir
J'allais poursuivre mais j'aperçois un homme armé
Je crois que c'est un noir, il sont plusieurs à s'énerver
Saisissant les évènements, un dernier sourire assez noir
Assassiné par ses frères fut la Panthère noire
De Massoud à Malcom, du Panjshir à Harlem
Le combat reste le même
Sinan AYKUT
--- 2021 --- Un classique du RAP Francais, Histoire du Commandant Massoud Très bien écrit. Force au Peuple Afghan.
Inconnu Au bataillon
Et malcom x non ?
DrZoidberg
Je dois avouer que grâce a cette musique je me suis plus amplement renseigner sur la vie de Massoud. Un grand homme.
Merci Médine d'éveiller les consciences sur des sujets tel que ceux-ci.
Comme disait MC Solaar: "Peut être comprendront ils le sens du sacrifice, la différence entre les valeurs et puis l'artifice".
don dada
+DrZoideberg38 c'est pour ça que moi je l'appelle medine l'historien car comme toi il m'a non seulement fait plaisir avec son rap pure et vrai mais poussé a m'instruire d'avantage sur l'histoire.....respect médine
Tiers
@DrZoideberg38 Merci beaucoup pour ton témoignage !
Adrian DEGACHE
je n'aime vraiment pas le rap, je suis tombé la dessus par hasard... Mais je suis plutôt bien cultivé et connais bien la vie de Massoud ou plutôt Commandant Massoud, fameux lion du Panjshir et Malcom X. Je dois dire que je suis vraiment surpris de la qualité de ce titre! Certes la narration est particulière mais n'est pas totalement désagréable, le plus important étant le sens des mots... Je regrette qu'une chose : qu'on n'ai pas le droit à plus de titres dans le genre chez les artistes Français... Un belle hommage à ces deux grands hommes plus ou moins controversés mais qui auraient surement changé le monde en bien s'ils avaient eu la chance de vivre plus longtemps. D’ailleurs, finalement, c'est nous qui aurions eu de la chance...
Nazim Yildiz
J'en ai passé des soirées comme celle-ci à regarder
Le ciel illuminé par les tirs de mortier
48 ans de ma vie sur cette planète
Et je revois mon pays en fouillant bien dans ma tête
Mais ma mémoire me trahit comme mes alliés
Des souvenirs qui n'attendent que d'être coloriés
Et Kaboul reste présente autant que la guerre
D'abord les Russes et puis mes propres frères
J'en ai passé des soirées comme celle-ci à décrocher
Le téléphone incessant qui menace de me tuer
Trois décennies et neuf années sur la Terre
Je repense à mon parcours et ma descente aux enfers
Récemment ils s'en sont pris à ma famille
Alors je vis séparément de ma femme et mes filles
Logé dans un hôtel au cœur de Manhattan
J'attends patiemment comme le font les montagnes
Commandant d'une armée de paysans
Cultivateurs de la terre de boulangers et d'artisans
Une poignée d'hommes libres comme le vent
D'adolescents, avec la guerre dans le sang
J'ai passé ma jeunesse dans le camp des résistants
Je voulais être architecte ingénieur d'Afghanistan
Mais certainement pas un homme politique
Un chef de guerre, une figure emblématique
1965 fut l'année
De l'aveugle qui voit mais le martyr a sonné
Je le sais plus que tout désormais
Que je serais mort avant de voir mon peuple en paix
C'est de famille de mourir violemment
Mon père et ses frères et à mon tour maintenant
J'aurai tenté de laisser un monde meilleur
Plus de justice pour les gens de couleur
Un jour ou l'autre je payerai de mon sang
Le prix d'une liberté arrachée à l'innocent
Inutile de s'enfuir de notre mort
On ne s'échappe jamais du filet de notre sort
L'Islam : mon seul rempart dans cette vie
Une religion de paix c'est de terreur qu'on la qualifie
Je prends mon rôle comme un don venu du ciel
Et quand ça tourne mal je tends les mains vers le ciel
De retour du berceau de l'humanité
Un pèlerinage nécessaire qui m'a rendu mon humanité
L'immunité de l’Afro-américain
Qui combat pour ses frères à la recherche du bien
Depuis ma rupture avec la Nation
J'en suis venu à me poser tout un tas de questions
Le genre de questions sur le sens de ma mission
"Et si les Blancs n'étaient pas tous des démons?"
Je sais pertinemment où ces idées me conduiront
Vers une mort certaine ou en erreur elles m'induiront
Et peut importe désormais ou j'irai
Parsemés d'embûches sont les chemins de la vérité
La capitale est sous contrôle taliban
Des étudiants du Livre qui le comprennent comme des ânes
C'est toute une nation qui part en fumée
Des dirigeants corrompus et leurs promesses consumées
Nos sœurs et nos mères interdites d'éducation
Plus qu'un pas en arrière pour ma civilisation
Indifférence totale de l'Occident
Qui croit encore que la guerre se déroule sans incident
Ma résistance telle une bouteille à la mer
Qui s'échoue sur une île inhabitée comme le désert
Mais il reste en mon peuple assez d'espoir
Pour maintenir les rangs changer le cours de l'histoire
Et les médias m'assimileront à la haine
Le Noir énervé au moindre mouvement dégaine
Précurseur du soulèvement des ghettos
Et responsable incontesté des émeutes à Soweto
Comprenez-moi les Blancs ont brisé ma vie
Assassiné mon paternel et démantelé ma famille
Des familles d'accueil au redressement dans des maisons
De l'escroc d'Harlem jusqu'à la case prison
Tout est de façon pour que les Noirs échouent
Désillusion comme de faire croire que nous sommes nés dans des choux
Alors je vis chaque jour comme le dernier
Et spécule sur mon propre décès
Dimanche le 9ème jour de septembre
J'ai rendez-vous avec la presse du monde arabe dans l'antichambre
Deux reporters sympathiques en apparence
Aux visages trop souriants qui inspirent la méfiance
Dimanche 21ème jour de février
Je me rends à l'Audubon Ballroom sans me faire prier
Le public m'attend alors je me presse
Une série de rendez-vous dominicale, sans la presse
Dans ma carrière de militaire qui résiste
J'ai eu l'honneur de rencontrer des centaines de journalistes
Mais aucun qui venait de l'Arabie
Alors expliquez-moi pourquoi ils m'interrogent aujourd'hui?
Je retrouve mon équipe dans les coulisses
Le révérend sera absent mais mon assistant novice
Le remplacera le temps d'un discours
Le temps qu'on vérifie les portes de secours
Poignée de main solennelle, embrassade fraternelle
Je maintiens mes distances d'un réflexe habituel
"Que la paix soit avec vous voyageur"
"Que la paix soit avec toi Massoud le Sauveur"
Ces derniers temps j'ai fait office de lampe torche
Pour éclairer mon peuple, sorti la langue de ma poche
Mais je sais bien qui complote autour de moi
En plus des anciens coreligionnaires, ça pue la CIA
"Admiratif d'un combat hors du commun
Je vous salue frère Massoud de la part de tous les miens"
"Peut-être avez-vous quelques questions à poser?
Faisons besogne avant que l'heure de prier vienne s'imposer"
Depuis mon arrivée sur scène des hommes étranges me fixent
Des têtes inconnues dans les meetings de Malcolm X
"Que la paix soit avec vous frères et sœurs"
"Que la paix soit avec toi notre frère pasteur"
"Dites-moi commandant êtes vous prêt à mourir?
Croyez-vous que votre esprit méritera le martyr?"
"Mais qui êtes vous, quel genre de question posez-vous
Et pourquoi la caméra n'est pas branchée mais sur vous?"
Mais soudain au dixième rang c'est la cohue
"Arrête de fouiller dans ma poche négro tu crois que j't'ai pas vu?"
"Calmez-vous mes frères soyez disciplinés
Reprenez votre place que l'on puisse continuer"
Des ceintures d'explosifs contre le ventre
Ils acclament la grandeur de Dieu et mettent fin à l'attente
Et dans la pièce des fragments de peau se déchirent
Ce soir le lion est mort dans la vallée du Panjshir
J'allais poursuivre mais j'aperçois un homme armé
Je crois que c'est un noir, il sont plusieurs à s'énerver
Saisissant les évènements, un dernier sourire à ses Noirs
Assassiné par ses frères fut la Panthère noire
De Massoud à Malcom, du Panjshir à Harlem
le combat reste le même .
Santo Louis
Médine le rapeur le plus fort du monde
Nazim Yildiz
@Hā Męd 😁 les paroles de medine font toujour plaisire en vrai j'ai mis pour moi 😁
Hā Męd
Nazim Yildiz c’est super