Les Passantes
Lofofora Lyrics


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Je veux dédier ce poème
À toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
À celles qu'on connaît à peine
Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais

À celle qu'on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s'évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu'on en demeure épanoui

À la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu'on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu'on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré la main

À celles qui sont déjà prises
Et qui, vivant des heures grises
Près d'un être trop différent,
Vous ont, inutile folie,
Laissé voir la mélancolie
D'un avenir désespérant

Chères images aperçues
Espérances d'un jour déçues
Vous serez dans l'oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu'on se souvienne
Des épisodes du chemin

Mais si l'on a manqué sa vie
On songe avec un peu d'envie
À tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre
Aux cœurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu'on n'a jamais revus

Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lèvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir

On pleure les lèvres absentes
De toutes ces belles passantes




Que l'on n'a pas su retenir
Que l'on n'a pas su retenir

Overall Meaning

This song, "Les Passantes" by French rock band Lofofora, is an ode to all the women that one has loved or encountered briefly in their life. The lyrics express a deep longing and melancholy for these fleeting moments of connection with women, often portraying them as mysterious figures that disappear just as quickly as they appear. The first stanza of the song is a dedication to these women that the singer loves, some of whom he barely knows and whose paths he may never cross again. The second stanza describes a woman who appears briefly at her window, with a slim figure that leaves a lasting impact on the singer. The third stanza is about a travel companion whose presence makes the journey seem shorter, but who the singer lets go without even touching her hand. The fourth stanza is about women who are already taken, but whose sad eyes reveal a future of despair. Overall, the song's melancholic tone and bittersweet nostalgia paint a vivid picture of the complexities of love and missed opportunities.


Line by Line Meaning

Je veux dédier ce poème
I want to dedicate this poem


À toutes les femmes qu'on aime
To all the women we love


Pendant quelques instants secrets
For a few secret moments


À celles qu'on connaît à peine
To those we barely know


Qu'un destin différent entraîne
Whom a different fate takes away


Et qu'on ne retrouve jamais
And whom we never find again


À celle qu'on voit apparaître
To the one we see appear


Une seconde à sa fenêtre
For a second at her window


Et qui, preste, s'évanouit
And who quickly disappears


Mais dont la svelte silhouette
But whose slender silhouette


Est si gracieuse et fluette
Is so graceful and slender


Qu'on en demeure épanoui
That it makes us feel elated


À la compagne de voyage
To the travel companion


Dont les yeux, charmant paysage
Whose eyes, like a charming landscape


Font paraître court le chemin
Make the journey seem short


Qu'on est seul, peut-être, à comprendre
That only we, perhaps, understand


Et qu'on laisse pourtant descendre
And yet we let go


Sans avoir effleuré la main
Without even touching her hand


À celles qui sont déjà prises
To those who are already taken


Et qui, vivant des heures grises
And who, living in gray hours


Près d'un être trop différent,
Next to someone too different


Vous ont, inutile folie,
Have, in useless folly,


Laissé voir la mélancolie
Shown the melancholy


D'un avenir désespérant
Of a despairing future


Chères images aperçues
Dear glimpsed images


Espérances d'un jour déçues
Hopes of a disappointed day


Vous serez dans l'oubli demain
You will be forgotten tomorrow


Pour peu que le bonheur survienne
If happiness comes along, no matter how little


Il est rare qu'on se souvienne
It is rare to remember


Des épisodes du chemin
The episodes of the path


Mais si l'on a manqué sa vie
But if we have missed our life


On songe avec un peu d'envie
We think with a little envy


À tous ces bonheurs entrevus
To all those glimpsed happiness


Aux baisers qu'on n'osa pas prendre
To the kisses we didn't dare take


Aux cœurs qui doivent vous attendre
To the hearts that must be waiting for you


Aux yeux qu'on n'a jamais revus
To the eyes we never saw again


Alors, aux soirs de lassitude
So, in the evenings of weariness


Tout en peuplant sa solitude
While populating one's solitude


Des fantômes du souvenir
With the ghosts of memory


On pleure les lèvres absentes
We mourn the absent lips


De toutes ces belles passantes
Of all these beautiful passers-by


Que l'on n'a pas su retenir
That we didn't know how to hold onto


On pleure les lèvres absentes
We mourn the absent lips


De toutes ces belles passantes
Of all these beautiful passers-by


Que l'on n'a pas su retenir
That we didn't know how to hold onto




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Most interesting comments from YouTube:

@odilebams

Paroles:

Je veux dédier ce poème
À toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
À celles qu'on connaît à peine
Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais
À celle qu'on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s'évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu'on en demeure épanoui
À la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu'on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu'on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré la main
À celles qui sont déjà prises
Et qui, vivant des heures grises
Près d'un être trop différent
Vous ont, inutile folie
Laissé voir la mélancolie
D'un avenir désespérant
Chères images aperçues
Espérances d'un jour déçues
Vous serez dans l'oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu'on se souvienne
Des épisodes du chemin
Mais si l'on a manqué sa vie
On songe avec un peu d'envie
À tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre
Aux cœurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu'on n'a jamais revus
Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lèvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir



@gorgona6969

Quiero dedicar éste poema
A todas las mujeres que amamos
Por unos momentos secretos
Para aquellas que apenas conocemos
Que un destino diferente conduce
Y que nunca encontrarás

Al que vemos aparecer
Un segundo en su ventana
Y quien rápidamente se desmaya
Pero cuya silueta esbelta
Es tan elegante y delgada
Deja que florezca

Al compañero de viaje
Cuyos ojos, paisaje encantador
Haz que el camino parezca corto
Que estamos solos, tal vez, para entender
Y sin embargo, déjalo caer
Sin tocar su mano

Un vals fino y flexible.
¿Quién te pareció triste y nervioso?
En una noche de carnaval
¿Quién quería permanecer desconocido?
Y quien nunca volvió
Girando en otra bola

Para aquellos que ya están tomados
Y quien, viviendo horas grises
Casi demasiado diferente
Tienes una locura inútil
Deja ver la melancolia
De un futuro sin esperanza

Queridas imágenes vistas
Un día esperanzas decepcionadas
Serás olvidado mañana
Mientras ocurra la felicidad
Es raro que recordemos
Episodios del camino

Pero si te perdiste la vida
Pensamos con un poco de ganas
A todas estas alegrías vislumbradas
A los besos que no nos atrevimos a tomar
A los corazones que deben esperarte
En los ojos que nunca volvimos a ver

Entonces en las tardes de cansancio
Mientras puebla su soledad
Fantasmas de recuerdo
Lloramos por los labios perdidos
De todos estos hermosos transeúntes
Que no pudimos recordar



@alexandredrouart2374

Voici les paroles:

Je veux dédier ce poème
À toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
À celles qu'on connaît à peine
Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais
À celle qu'on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s'évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu'on en demeure épanoui
À la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu'on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu'on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré la main
À celles qui sont déjà prises
Et qui, vivant des heures grises
Près d'un être trop différent
Vous ont, inutile folie
Laissé voir la mélancolie
D'un avenir désespérant
Chères images aperçues
Espérances d'un jour déçues
Vous serez dans l'oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu'on se souvienne
Des épisodes du chemin
Mais si l'on a manqué sa vie
On songe avec un peu d'envie
À tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre
Aux cœurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu'on n'a jamais revus
Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lèvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir
Source : Musixmatch
Paroliers : Georges Charles Brassens / Antoine Pol / Jean Favreau

Respect aux écrivains et à l'interprète



All comments from YouTube:

@fredm7504

Cette chanson est aussi belle et triste que son histoire.
G.Brassens était tombé amoureux de ce poème découvert par hasard dans un recueil de poésies. Il a cherché durant des années l'auteur (Antoine Pol), qui était un militaire et entrepreneur à la retraite, pour le mettre en musique, en vain.
Un jour, Antoine Pol contacte le manager de G.Brassens car il voulait utiliser certains textes du chanteur pour je ne sais plus quelles raisons. Lorsqu'il donna son nom, le manager de G.Brassens est tombé de son siège. Il contacta G.Brassens (qui était en tournée) pour lui annoncer que l'auteur du poème qu'il recherchait depuis des années essayait de rentré en contact avec lui.
Ils se sont vu mais malheureusement Antoine Pol déjà très agé (près de 89 ans) est décédé (en 1971) avant d'avoir pu entendre son texte chanté par G.Brassens en 1972.

@ephemereephemere5428

Fred M 🙏

@passelemonoistp2643

Merci pour toutes ces précisions.

@MrFrayss

C'est exactement ça...il n'a jamais pu l'entendre...quel beauté ce poème

@samirdoumani383

Merci pour ces informations !!

@sheepsheep8440

Mais Antoine Pol est mort à 82 ans.

33 More Replies...

@jeanluno2521

J'ai entendu cette chanson des dizaines de fois dans mon adolescence d'une oreille distraite sur le tourne disque de mes parents. Mais à 60 ans, elle me revient en pleine face comme un boomerang. On revoit sa vie défiler et chaque mot est un coup de poing. Quelle beauté, quelle puissance !

@mino5716

C'est vrai, j'ai 68 ans et je "songe avec un peu d'envie. à ces bonheurs entrevus........" Ma vie est derrière moi et je ne l'ai pas vu passer.... Très dur.

@patpat751

J'ai 59 ans, je viens d'écouter entièrement et pour la première fois ce très joli poème.
Jeanluno merci.
Je pense exactement pareil que toi.

@jeanloupbeuscart9540

Une pépite d'Antoine POL posée sur une pépite de Georges BRASSENS et ça donne ça ; on ne s'en lasse jamais.

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