Requiem pour les animaux
Georges Chelon Lyrics
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Et le dernier dauphin, la dernière baleine
Disparaître à jamais le dernier éléphant
Et rien que de le dire, ça me fait de la peine
Ça me fait de la peine de savoir, les enfants,
Que tous ces animaux qui peuplaient la planète
N'existeront pour vous que virtuellement
Déjà, dans les forêts, les arbres faméliques
Sans aucune pitié par nous sont abattus
{x2:}
La Terre, jour après jour, perd un peu sa musique
Déjà, dans le jardin, l'oiseau ne chante plus
Vous allez assister aux tout derniers instants
De celui qui, un jour, s'est arrêté en route
Que l'on a mis en cage pour faire rire les enfants
Qui, de l'homme ou de lui, a vécu dans le doute ?
Déjà, dans les forêts, les arbres sans verdure
Sans aucune pitié par nous sont abattus
{x2:}
La Terre, jour après jour, perd un peu sa parure
Le frêle coquelicot déjà ne pousse plus
Honte à ceux qui ont fait ou qui ont laissé faire
Aux marchands de tous bords qui en ont tiré profit
Braconniers, trafiquants, fossoyeurs de la mer
Chasseurs, zoos minables et tous ceux que j'oublie
Honte aux grands de ce monde qui ont laissé la Terre
Par manque de courage peu à peu s'enlaidir
Honte à nous, les petits, honte sur nous, vos pères,
Voilà ce qu'on vous laisse en guise d'avenir
Vous allez voir mourir le dernier ours blanc
Et le dernier dauphin, la dernière baleine
Disparaître à jamais le dernier éléphant
Et rien que de le dire, ça me fait de la peine
Georges Chelon's song Requiem pour les animaux is a call to humanity to stop destroying nature and the world around us. The lyrics describe the imminent extinction of various animal species such as the polar bear, dolphin, whale, and elephant, due to human activity such as hunting, poaching and deforestation. Chelon expresses his sorrow and grief about the damage being inflicted on the environment and how it is affecting these innocent animals. He speaks to the children, who he believes will only know these animals from screens and virtual images, and implores them to help save nature before it is too late.
The repetition of the phrase "Déjà dans les forêts" or "Already in the forests" highlights the urgency and impact of deforestation. Chelon's melancholic tone and use of rhetorical questions ("Who, man or he, lived in doubt?") reinforce the severity of the situation. The song is critical of those who profit from the exploitation of animals and natural resources, or those who are complicit in the decline of the environment due to lack of courage by not standing up for it.
The song is a poignant reminder of the fragility and importance of nature, and a call to action for people to take responsibility for its preservation.
Line by Line Meaning
Vous allez voir mourir le dernier ours blanc
You are going to witness the death of the last polar bear
Et le dernier dauphin, la dernière baleine
And the last dolphin and the last whale will disappear
Disparaître à jamais le dernier éléphant
The last elephant will vanish forever
Et rien que de le dire, ça me fait de la peine
Just saying it breaks my heart
Ça me fait de la peine de savoir, les enfants,
It hurts me to think that children will only see these animals on a screen
Que tous ces animaux qui peuplaient la planète
All these animals that used to populate the planet
N'existeront pour vous que virtuellement
Will only exist for you virtually
Sur un écran géant et grâce à des lunettes
On a giant screen and through glasses
Déjà, dans les forêts, les arbres faméliques
Already, in the forests, the starved trees
Sans aucune pitié par nous sont abattus
Are ruthlessly cut down by us
La Terre, jour après jour, perd un peu sa musique
Earth loses more and more of its music every day
Déjà, dans le jardin, l'oiseau ne chante plus
Already, in the garden, the bird no longer sings
Vous allez assister aux tout derniers instants
You are going to witness the very last moments
De celui qui, un jour, s'est arrêté en route
Of the one who, one day, got sidetracked
Que l'on a mis en cage pour faire rire les enfants
Who was put in a cage to amuse children
Qui, de l'homme ou de lui, a vécu dans le doute ?
Who lived in doubt, wondering whether he belonged to man or to himself?
Déjà, dans les forêts, les arbres sans verdure
Already, in the forests, the trees without greenery
Le frêle coquelicot déjà ne pousse plus
The fragile poppy no longer grows
Honte à ceux qui ont fait ou qui ont laissé faire
Shame on those who did or let it happen
Aux marchands de tous bords qui en ont tiré profit
To the merchants of all kinds who profited from it
Braconniers, trafiquants, fossoyeurs de la mer
Poachers, traffickers, grave diggers of the sea
Chasseurs, zoos minables et tous ceux que j'oublie
Hunters, dismal zoos, and all those I forget
Honte aux grands de ce monde qui ont laissé la Terre
Shame on the leaders of this world who let the earth
Par manque de courage peu à peu s'enlaidir
Gradually become ugly because of their lack of courage
Honte à nous, les petits, honte sur nous, vos pères,
Shame on us, the little ones, shame on us, your fathers
Voilà ce qu'on vous laisse en guise d'avenir
This is what we leave you as a legacy
Contributed by Samuel D. Suggest a correction in the comments below.
Thomas Simone
écologiste , humain , ami des animaux ! ce chanteur a tout pour plaire à tous ceux qui comme lui , voient la nature s'étioler ! merci de l'avoir mis en ligne Bernuche76 ! bonne année !
elisa bergue
Une pure merveille cette chanson merci ,quel poète si réaliste ,si vrais ,si juste .
Dominique Brené
Quelle tristesse
mais quelle belle chanson pour nos amis les animaux.
Georges Chelon
un bon et grand chanteur. .
renee dubois
de plus en plus d'actualité, hélas ! C'est là que l'on se rend compte de la sensibilité de Georges. Merci .Si belle chanson, qui me rend pourtant si triste.
Françoise Fouine
magnifique chanson,, mais si triste,,mais aussi hélas, si vrai,,,
Claude Delpirou
Sublime interprétation ! Comme l'ensemble de votre oeuvre.
anne hierax
merci catherine pour ce triste montage et merci à georges - je mets cette chanson sur mon mur de protection animale et je n'ai jamais oublié Sampa, chien de cette chanson de Georges.
Marie-France RAFFIN
Chanson de 2005 qui ce confirme tristement aujourd'hui ! Magnifique illustration
LOUISIANE
Moi, je peux vous dire que les oiseaux chantent toujours dans mon jardin....et sont nombreux....C' EST DU BONHEUR !!!
Annick Roger
Magnifique chanson (si triste de réalités) et si bien illustrée !! Merci Mr Chelon et Catherine