Regarde-moi
Lomepal Lyrics


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Qui a dit qu'on le ref'rait une autre fois?
Bien sûr qu'on a des skills, bien sûr qu'on s'amuse bien
Mais pas besoin de le dire à haute voix
Profite de maintenant, c'est simple comme "au r'voir"
Je connais mes talents
Ton corps, mes lèvres, un matelas
Bientôt, je sens plus ma langue
Mords le coussin, crie, à toi d'voir

Oublions les langages communs
Me dis pas à quoi tu penses
En nous, j'ai tellement confiance
Regarde-moi jusqu'à demain
Bruyant quand nos montées s'accordent
Comme deux avions qui décollent
Oh, no
Regarde-moi jusqu'à demain

Regarde-moi (han han)
Regarde-moi jusqu'à demain (regarde-moi)
Regarde-moi

Le temps passe, le désir passe
J'suis pas sûr qu'il ait bien fait d's'avancer d'un pas
Elle refuse puis elle cède un peu
Ça va les rendre fou comme la bougie d'anniversaire qui s'éteint pas
Bien sûr, il s'agit pas d'nous, ces histoires-là m'horripilent
Baise-moi avec de l'amour hippie
T'es pas très belle mais t'as beaucoup d'charme
J'ai encore du miel sur les lèvres, j'suis un goujat (hmm)
Qui peut se moquer?
Durant toute l'aprem on gaine
Ce monde est froid comme "OK"
Glisse-toi entre mon corps et la moquette

Oublions les langages communs
Me dis pas à quoi tu penses
En nous, j'ai tellement confiance
Regarde-moi jusqu'à demain
Bruyant quand nos montées s'accordent
Comme deux avions qui décollent
Oh, no
Regarde-moi jusqu'à demain

Regarde-moi (han han)
Regarde-moi jusqu'à demain (regarde-moi)
Regarde-moi

Regarde-moi frôler ton corps
Quand nos montées s'accordent
J'entends deux avions qui décollent
Regarde-moi




Ne sois pas si fière
Demain va devenir hier

Overall Meaning

The lyrics of Lomepal's song Regarde-moi depict a couple engaging in a sexual experience, but also emphasize the importance of being present in the moment and cherishing it. The first verse suggests that there may not be another opportunity for this experience, hence the need to enjoy it now. The artist portrays confidence in his abilities and acknowledges the pleasure he derives from the experience, but does not have to state it explicitly. The second verse refers to the difficulties of communication and encourages his partner to trust him and pay attention only to him. The chorus reinforces the idea of being fully present and sharing a passionate moment until tomorrow.


The lyrics hinge upon a notion of being in the moment and allowing the physical experience to be the focus of attention. The artist tries to create a sense of intimacy between the partners in their mutual engagement with each other. The lyrics' sexual overtones are not aggressive, which is why the song could be considered sensual rather than vulgar.


In summary, the song's lyrics are an ode to the present moment and the beauty of being fully engaged with someone else during a shared act of passion.


Line by Line Meaning

Qui a dit qu'on le ref'rait une autre fois?
Who said we'd do it again?


Bien sûr qu'on a des skills, bien sûr qu'on s'amuse bien
Of course we have skills, of course we have fun


Mais pas besoin de le dire à haute voix
But no need to say it out loud


Profite de maintenant, c'est simple comme "au r'voir"
Enjoy the moment, it's as simple as saying "goodbye"


Je connais mes talents
I know my talents


Ton corps, mes lèvres, un matelas
Your body, my lips, a mattress


Bientôt, je sens plus ma langue
Soon, I can't feel my tongue anymore


Mords le coussin, crie, à toi d'voir
Bite the pillow, scream, it's up to you


Oublions les langages communs
Let's forget common languages


Me dis pas à quoi tu penses
Don't tell me what you're thinking


En nous, j'ai tellement confiance
I have so much trust in us


Regarde-moi jusqu'à demain
Look at me until tomorrow


Bruyant quand nos montées s'accordent
Loud when our climaxes match


Comme deux avions qui décollent
Like two planes taking off


Oh, no
Oh, no


Le temps passe, le désir passe
Time passes, desire fades


J'suis pas sûr qu'il ait bien fait d's'avancer d'un pas
I'm not sure he did the right thing by taking a step forward


Elle refuse puis elle cède un peu
She refuses, then she gives in a little


Ça va les rendre fou comme la bougie d'anniversaire qui s'éteint pas
It's going to drive them crazy like the birthday candle that won't go out


Bien sûr, il s'agit pas d'nous, ces histoires-là m'horripilent
Of course, it's not about us, those stories give me the creeps


Baise-moi avec de l'amour hippie
Make love to me with hippie love


T'es pas très belle mais t'as beaucoup d'charme
You're not very beautiful, but you have a lot of charm


J'ai encore du miel sur les lèvres, j'suis un goujat (hmm)
I still have honey on my lips, I'm a jerk (hmm)


Qui peut se moquer?
Who can make fun of us?


Durant toute l'aprem on gaine
All afternoon, we tighten


Ce monde est froid comme "OK"
This world is cold like "OK"


Glisse-toi entre mon corps et la moquette
Slip between my body and the carpet


Regarde-moi frôler ton corps
Watch me brush against your body


Ne sois pas si fière
Don't be so proud


Demain va devenir hier
Tomorrow will become yesterday




Lyrics © Sony/ATV Music Publishing LLC
Written by: Antoine Valentinelli, Pierrick Devin, Steven Vidal

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ambereftofsenses

Les premières secondes on peut voir un zoom sur le regard vide de Lomepal, annonçant alors qu'on entre dans sa tête et son imagination pendant tout le clip
La fille est représentée comme une araignée
On peut le voir à 0:18 , si on met la vitesse de lecture à x0.25 on peut voir que le corps nu de la fille possède plusieurs mains , donc plusieurs bras comme les 8 pattes d'une araignée
La mygale a 1:06 correspond à l'énergie féminine créative (la fille ) qui tisse des toiles aux formes complexes en attendant que la proie (Lomepal) tombe dans le piège en imaginant leurs rapports sexuels éveillant ainsi le désir qu'il a pour la fille mais découvre ensuite l'illusion du stratagème ( la forêt qui brûle, la disparition de la fille) , tout ça dans l'imagination de Lomepal
Ces scènes imaginées, il va rentrer dans le piège que la fille à disposer, il va se rendre compte qu'elle est partie (1:19) et va continuer à avancer dans le piège en la cherchant
Il va arriver devant la chambre et va voir la fille assise devant un miroir qui ne reflète pas son reflet, indiquant que même à travers un miroir elle ne regardera pas Lomepal (1:58)
Il va soudainement être poussé dans ce qui était enfait une toile qui se déchire (1:59) lorsqu'il tombe dedans
Il rentre dans un nouvel endroit où la fille possède plusieurs bras et jambes comme l'araignée et ayant des miroirs brisés sur son visage et ses parties intimes reflétant le visage de Lomepal quand il regarde dans celui du bas (2:07) , traduisant la "théorie du miroir " de Lacan qui énonce que les relations que l'on a sont le reflet de nous-mêmes, entre autre on voit un Lomepal brisé mais qui essaye de se reconstruire en se comblant à des filles sans savoir que ce n'est pas en suivant son désir masculin qu'il réglera son problème de manque de quelque chose
Cette symbolique de l'araignée se retrouve lorsque l'ont voient des femmes enroulées dans des draps dans le noir ( 2:06 ) et qui se mettent autour de Lomepal , reprenant ainsi le principe de "piège"
L'écran projetée ( 0:18) met en scène des araignées qui se font abattre par l'ami de Lomepal , signifiant que lui ne prête pas attention aux filles ou du moins qu'ils ne tombent pas dans le piège car il sait que ce sont des dangers dû au désir qu'elles peuvent procurer , restant alors les pieds sur terre
Suite à cette scène on peut voir son ami qui le cherche du regard (2:17) montrant que Lomepal est tombé réellement et physiquement dans le piège et pas seulement dans son imagination
On peut le voir aussi par le fait que Lomepal se dégagent des filets de la toile tissée par l'araignée (la fille) à 2:22 mais qui enfait se retrouve devant le vide avec la fille, géante, qui est allongée et qui donne envie à Lomepal de la rejoindre (2:37) , se traduisant alors par un saut dans le vide
Ce saut dans le vide est perçue après (2:57) par son ami qui lui, ne voit pas la fille que Lomepal a rejoint , mais ne voit rien (2:58) montrant que Lomepal a provoquer sa propre perte en étant guidé seulement par son désir charnel , qui mène indéniablement à la souffrance
On pourrai se demander si à la fin , en sautant , Lomepal a eu une prise de conscience de la supercherie/piege comme quand dans un rêve et que l'on saute dans le vide et que l'on se réveille (comme à 1:27 avec l'attrape-reve qui le sort de son cauchemar pendant un court instant), mais ici quand il a sauté, il s'en ai peut-être rendu compte, mais c'était déjà trop tard.

Je tiens à préciser que c'est une interprétation parmis tant d'autres
Vous en pensez quoi les amis?😉



Rossinante TH

Analyse personnelle ;

La séquence s’ouvre d’un travelling avant sur le regard envoûté d’Antoine. Le récit prend alors place, entre désir, mirage et danger.
La femme est évoquée dès les premiers plans sous la forme de l’araignée. Araignée présente tout au long de la séquence, à commencer par l’écran de jeu vidéo où elles sont l’ennemi à exterminer. Dès lors, ces dernières sont le fil rouge de l’histoire ; on voit Antoine submergé par des pensées sensuelles, à travers cette scène onirique on le voit se faire mordre le dos (00:21). On retrouve alors cette omniprésence de la créature, sur son épaule (01:08), l’aspect filamenteux du rideau reflétant sur le mur (01:48), la posture de l’araignée et ses 8 membres (02:06), l’araignée suspendue à sa toile descendant lentement vers sa proie au milieu de ses œufs (02:12) puis lui ouvrant les bras (02:16). Il finit par être pris dans ses filées (02:20), puis s’offre finalement à elle dans une chute mortelle (02:42).
Ainsi l’image de la femme sensuelle est vue comme la veuve noire, attirant le mâle vers l’acte charnel avant de le dévorer.
Différents films évoquent le rapport consensuel entre la femme et l’araignée ; Enemy (2008, Denis Villeneuve), Stoker (2013, Park Chan Wook)


Au delà de ce fil rouge, différentes références se glissent dans la séquence.

La soif et le désir du corps sont exprimés par l’insert sur la goutte perlant le long du cou de la femme convoitée (00:43). Cette soif renvoie à l’idée du mirage, nous transportant directement dans un milieu idyllique en totale autarcie. Référence probable à l’odyssée de Pi et sa barque (2012, Ang Lee). On retrouvera ce décor par la suite sous la forme d’une toile accrochée au mur (01:59).
Changeant une fois de plus de décor, le plan suivant nous montre un amour bucolique menacé par les flammes (01:07). Celles-ci pourraient rappeler le napalm d’un apocalypse now (1979, Francis Ford Coppola) , mais pourrait aussi être une sorte de prévention écologique face à l’étau qui se ressert autour de l’environnement, et sur l’homme fauchant les forêts. Le « regarde moi jusqu’à demain » serait alors une référence à la nature ou à une histoire d’amour, les deux menacés par le temps.
Antoine reprend ses esprits, continue sa route, les jambes se lèvent devant lui (01:24) lui proposant un large panel de chattes, mais! Ce n’est pas celle là qu’il désire, il s’échappe vers celle qui l’attire.
Toujours appelé par le corps (01:32) il voit beaucoup d’urnes, mais n’a qu’une lettre à poster.. (malaise - flip).
On aperçoit sur son trajet, un poster de « attack of the 50 feet woman » (1958, Nathan Juran) (01:36), nous annonçant le plan de fin sur cette femme gigantesque dans laquelle il se plongera. Traversant les couloirs, il est absorbé par cette femme inerte devant son meuble coiffeuse (02:00), it’s a trap!
Il ressombre alors dans un nouveau décor, deux références importantes dans cette scène, l’une envers Under the skin (2013, Jonathan Glazer) avec un plan similaire où le personnage de Scarlett Johansson s’empare de sa victime, les enlisant sensuellement dans un liquide noir tout en se dénudant. Elle piège les hommes en les charmant.
La deuxième référence évoque une des déesse Hindoue possédant 4 bras, Shiva la déesse de la destruction et Lakshmi la déesse de la beauté et la prospérité.
Le plan rapproché sur l’entre jambe de cette femme laisse penser à deux peintures de Gustave Courbet ; « l’origine du monde » (1866), puis le regard d’Antoine dans le morceau de miroir rappel celui du tableau « le désespéré » (1845).
L’aspect tranchant et brisé du verre nous ramène inévitablement à la condition de cette relation.
Petite parenthèse sur le second protagoniste mâle : on le voit au début, jouant sur l’écran à exterminer des araignées. Il suit le même trajet, mais celui-ci ne le mène pas à la même finalité que son ami. Il a une vision plus réel, il n’est pas pris au piège par ce fantasme de sensualité.



Ce ne sont que des hypothèses, mais c’est l’analyse que je me fais du clip, et les différentes références que j’ai pu observer. N’hésitez pas à compléter si vous le souhaitez.



Mathéo.b

Qui a dit qu'on le ref'rait une autre fois?
Bien sûr qu'on a des skills, bien sûr qu'on s'amuse bien
Mais pas besoin de le dire à haute voix
Profite de maintenant, c'est simple comme "au r'voir"
Je connais mes talents
Ton corps, mes lèvres, un matelas
Bientôt, je sens plus ma langue
Mords le coussin, crie, à toi d'voir

Oublions les langages communs
Me dis pas à quoi tu penses
En nous, j'ai tellement confiance
Regarde-moi jusqu'à demain
Bruyant quand nos montées s'accordent
Comme deux avions qui décollent
Oh, no
Regarde-moi jusqu'à demain

Regarde-moi (han han)
Regarde-moi jusqu'à demain (regarde-moi)
Regarde-moi

Le temps passe, le désir passe
J'suis pas sûr qu'il ait bien fait d's'avancer d'un pas
Elle refuse puis elle cède un peu
Ça va les rendre fou comme la bougie d'anniversaire qui s'éteint pas
Bien sûr, il s'agit pas d'nous, ces histoires-là m'horripilent
Baise-moi avec de l'amour hippie
T'es pas très belle mais t'as beaucoup d'charme
J'ai encore du miel sur les lèvres, j'suis un goujat (hmm)
Qui peut se moquer?
Durant toute l'aprem on gaine
Ce monde est froid comme "OK"
Glisse-toi entre mon corps et la moquette

Oublions les langages communs
Me dis pas à quoi tu penses
En nous, j'ai tellement confiance
Regarde-moi jusqu'à demain
Bruyant quand nos montées s'accordent
Comme deux avions qui décollent
Oh, no
Regarde-moi jusqu'à demain

Regarde-moi (han han)
Regarde-moi jusqu'à demain (regarde-moi)
Regarde-moi

Regarde-moi frôler ton corps
Quand nos montées s'accordent
J'entends deux avions qui décollent
Regarde-moi
Ne sois pas si fière
Demain va devenir hier



le bob

Paroles ( liker pour que sa reste en haut ) :

Qui a dit qu'on le ref'rait une autre fois?
Bien sûr qu'on a des skills,  bien sûr qu'on s'amuse bien
Mais pas besoin de le dire à haute voix
Profite de maintenant, c'est simple comme "au r'voir"
Je connais mes talents
Ton corps, mes lèvres, un matelas
Bientôt, je sens plus ma langue
Mords le coussin, crie, à toi d'voir

Oublions les langages communs
Me dis pas à quoi tu penses
En nous, j'ai tellement confiance
Regarde-moi jusqu'à demain
Bruyant quand nos montées s'accordent
Comme deux avions qui décollent
Oh, no
Regarde-moi jusqu'à demain

Regarde-moi (han han)
Regarde-moi jusqu'à demain (regarde-moi)
Regarde-moi

Le temps passe, le désir passe
J'suis pas sûr qu'il ait bien fait d's'avancer d'un pas
Elle refuse puis elle cède un peu
Ça va les rendre fou comme la bougie d'anniversaire qui s'éteint pas
Bien sûr, il s'agit pas d'nous, ces histoires-là m'horripilent
Baise-moi avec de l'amour hippie
T'es pas très belle mais t'as beaucoup d'charme
J'ai encore du miel sur les lèvres, j'suis un goujat (hmm)
Qui peut se moquer?
Durant toute l'aprem on gaine
Ce monde est froid comme "OK"
Glisse-toi entre mon corps et la moquette

Oublions les langages communs
Me dis pas à quoi tu penses
En nous, j'ai tellement confiance
Regarde-moi jusqu'à demain
Bruyant quand nos montées s'accordent
Comme deux avions qui décollent
Oh, no
Regarde-moi jusqu'à demain

Regarde-moi (han han)
Regarde-moi jusqu'à demain (regarde-moi)
Regarde-moi

Regarde-moi frôler ton corps
Quand nos montées s'accordent
J'entends deux avions qui décollent
Regarde-moi
Ne sois pas si fière
Demain va devenir hier



Xhampi

@Julien WAROT Voici personnellement mon analyse: (elle est bien sûr subjective et ouverte à toute forme de débat/critique constructive):
Le clip commence avec un plan sur la tête de Lomepal. Ensuite, un gros zoom sur ses yeux comme s'il rêvait/était dans la Lune. Il y a un "retour à la réalité" quand il ferme ses yeux et secoue sa tête. Et la chanson commence ainsi, en sachant dès le départ qu'il y aura une certaine souffrance, car oui les retours à la réalité font toujours mal. En effet les rêves signifient l'évasion de soi et la réalisation de fantasmes/désirs.
Lomepal est seul, assis sur un canapé. Il joue sur le mot "skills" pour désigner à la fois ses talents dans les jeux vidéos ainsi que ses skills IRL avec les femmes. Dans son jeu vidéo, il tire sur des araignées. Plus tard dans le clip, on le verra embrasser une femme et sur lui grimpera une araignée. La métaphore de l'araignée peut signifier plusieurs choses: animal souvent rejeté par la population, certains en ont même la phobie. La migale utilise un poison mortel pour tuer ses proies. Lomepal est donc conscient du danger qu'il court en côtoyant cette femme. Il la rejette et la désire à la fois. C'est sa phobie mais également sa passion. Dans sa phrase "c'est simple comme au revoir" qui devrait être normalement "c'est simple comme bonjour" appuie ici l'idée de rejet. Vient accompagner cette idée de "qui a dit qu'on le referait une autre fois?", comme s'il voulait se débarrasser d'elle. Il vit au jour le jour et ne se soucie pas du lendemain "profite de maintenant".
Il agit dans l'ombre, et ne veut pas que tout le monde sache ce qu'il fait "mais pas besoin de le crier à haute voix". Comme s'il n'assumait pas, ne tenait pas à cet acte ou ne veut pas qu'on salisse sa "réputation". Pourquoi étouffer ses activités sexuelles?
"Bruyant quand nos montées s'accordent, comme deux avions qui décollent" les avions ne représenteraient pas ici le sexe de Lomepal, et le clitoris de la femme?
"Regarde-moi jusqu'à demain" --> "deux mains"? Beaucoup d'allusions au sexe sont présentes.

L'image du narcissique Lomepal déjà vue dans plusieurs clips, notamment dans Palpal, revient ici. Il dit explicitement "je connais mes talents" "regarde-moi". Il connait donc sa valeur. Dans le clip l'apparition de miroir est nombreuse. Un sexe de femme est remplacé plus loin dans le clip par un miroir et on y voit Lomepal. Serait-ce car il pense à lui/se voit durant l'acte? Ou bien a-t-il peur de son reflet? Ou alors c'est simplement comme il l'explique si bien dans "Yeux disent", "Elle est belle mais si je regarde ses yeux c'est peut-être juste pour y voir mon reflet" ?

La femme se met un glaçon sur le cou. Lomepal remarque bien que c'est un de leur jeu sexuel, pratique assez utilisée. Zoom sur la goutte d'eau du glaçon, et bim on se retrouve dans un lac avec des montagnes enneigées. Remarquons qu'il y a toujours cette idée de froideur avec la neige/le glaçon, mais aussi la chaleur avec le désir/l'excitation. Ce sont les symptômes exacts de la passion amoureuse. Lomepal le disait d'ailleurs bien avant dans 1000°C : "Un pied dans les flammes, un autre dans la glace, séduit par les extrêmes j'ai trouvé ma place". Ce n'est donc pas nouveau pour lui. Les flammes sont d'ailleurs montrées dans le clip quand Lomepal est dans les champs.

Lomepal embrasse cette femme sur une barque en plein milieu du lac.
Le lac signifie l'eau liquide. Le glaçon l'eau solide. Son cœur fond à ce moment-là (comme le glaçon), il est comme au 7ème ciel. Il n'en peut plus de tout ce désir. Il se lâche complètement (comme il le dit si bien dans son fameux titre "tout lâcher").

La caméra tourne de manière circulaire. Moyen de montrer que la vie est cyclique. Que ses sentiments sont cycliques. Que son comportement l'est aussi. Que tout l'est, au final. On voit ça avec l'idée de "désir/lassitude" dans le clip. Cela montre aussi le temps qui passe "regarde-moi jusqu'à demain".

L'utilisation des 4 éléments est très bien utilisée: l'eau (le lac), la terre (le champ de blé où il embrasse de nouveau cette femme), le feu (on l'aperçoit au loin), et le vent (le blé est agité). On a donc là une représentation complète de notre planète.
L'araignée arrive ensuite mais déjà expliqué plus haut. On pourrait cependant rajouter que c'est comme s'il était rentré dans un jeu/son jeu avec l'araignée en question. Peut-être pouvons-nous faire un lien avec Bécane: "Peur qu'elle s'efface, envie de lui dire, un soir avec des petits jeux d'amour, même en été, j'ai peu chaud sans toi". Idée d'effacement est renforcée avec la disparition soudaine de la femme à cet instant présent.

2ème partie du clip, le désir se dissipe "le temps passe, le désir passe". Un homme qui n'est plus satisfait avec sa partenaire, n'a plus beaucoup de libido, a souvent recours à la pornographie pour se stimuler. C'est ici ce que montre l'écran derrière Lomepal. Cet écran montre de nouveau le jeu vidéo. Pour montrer que ce clip est aussi cyclique/en boucle? Que l'histoire se répète et se répétera?

Il regarde dans la direction de là où était la femme au début du clip mais elle n'est plus là. Il comprend alors qu'il va devoir assouvir ses besoins sexuels d'une autre façon/avec quelqu'un d'autre "Baise-moi avec de l'amour hippie, t'es pas très belle mais t'as beaucoup d'charme". Il s'imagine une femme nue, Lomepal le dit très bien dans "plus de larmes": "Ma morale et mes désirs s'emmêlent, comme mes idoles préférées j'ai faim de scène, faim d'alcool, faim de gloire, faim de sexe". Il est partagé entre sa morale et ses pulsions.

"Ce monde est froid" on retrouve cette idée de froideur encore une fois. Lomepal est comme guidé, il prend un chemin et arrive dans la chambre de la femme. Il la voit seulement de dos. Et il se voit lui puis sourit. Il "rentre" dans sa chambre et nous nous apercevons que ce n'est qu'une illusion. L'illusion, peut-être qu'il pense que sa vie n'est qu'une illusion. Il se retrouve à nouveau dans ce fameux champ. On voit une multitude de paire de jambes, avec en prime la femme nue, avec des miroirs (idée de Lomepal narcissique évoquée plus haut). Son reflet tombe pile sur les paroles "regarde-moi". L'illusion serait donc que: cette femme n'existe pas, elle serait seulement sa représentation féminine, son désir/idéal féminin?

Changement de décor et vient les femmes accrochées au plafond par des filets. Les paroles "regarde-moi" font sens, toutes ces femmes le regarde, il a l'air cependant désorienté. Les filets peuvent faire référence à la façon dont les araignées capturent leurs proies. Il y a toujours cette caméra qui tourne, comme quand il était avec la première femme sur la barque.

Lomepal sort de ces filets et sort du décor. Il se retrouve désormais dans une nouvelle pièce donnant sur la rue. Il y voit le sexe de la femme en question et non une simple fenêtre. Sa passion amoureuse, sa folie lui a causé des hallucinations. Il se jette par la fenêtre, pensant qu'il ira dans le sexe de la femme. Cependant tout ceci n'est qu'une illusion. Son ami se lève et va chercher Lomepal. Ou bien se lève et a simplement entendu le bruit de Lomepal tomber dans le vide. Il penche la tête et ne voit rien.
Où est passé Lomepal? Dans le corps géant de cette femme?
Est-il mort sans qu'il s'en aperçoive?
L'illusion de Lomepal était donc réalité?
A-t-il rejoint pour toujours ce qu'il désirait le plus?
Il s'est donc jeté droit dans la gueule du loup (l'araignée a eu raison de lui, Lomepal devient la proie de l'araignée, elle a gagné).

Il y a donc une omniprésence du regard et une omniprésence de l'araignée dans ce clip.



Rossinante TH

Analyse personnelle ;

La séquence s’ouvre d’un travelling avant sur le regard envoûté d’Antoine. Le récit prend alors place, entre désir, mirage et danger.
La femme est évoquée dès les premiers plans sous la forme de l’araignée. Araignée présente tout au long de la séquence, à commencer par l’écran de jeu vidéo où elles sont l’ennemi à exterminer. Dès lors, ces dernières sont le fil rouge de l’histoire ; on voit Antoine submergé par des pensées sensuelles, à travers cette scène onirique on le voit se faire mordre le dos (00:21). On retrouve alors cette omniprésence de la créature, sur son épaule (01:08), l’aspect filamenteux du rideau reflétant sur le mur (01:48), la posture de l’araignée et ses 8 membres (02:06), l’araignée suspendue à sa toile descendant lentement vers sa proie au milieu de ses œufs (02:12) puis lui ouvrant les bras (02:16). Il finit par être pris dans ses filées (02:20), puis s’offre finalement à elle dans une chute mortelle (02:42).
Ainsi l’image de la femme sensuelle est vue comme la veuve noire, attirant le mâle vers l’acte charnel avant de le dévorer.
Différents films évoquent le rapport consensuel entre la femme et l’araignée ; Enemy (2008, Denis Villeneuve), Stoker (2013, Park Chan Wook)


Au delà de ce fil rouge, différentes références se glissent dans la séquence.

La soif et le désir du corps sont exprimés par l’insert sur la goutte perlant le long du cou de la femme convoitée (00:43). Cette soif renvoie à l’idée du mirage, nous transportant directement dans un milieu idyllique en totale autarcie. Référence probable à l’odyssée de Pi et sa barque (2012, Ang Lee). On retrouvera ce décor par la suite sous la forme d’une toile accrochée au mur (01:59).
Changeant une fois de plus de décor, le plan suivant nous montre un amour bucolique menacé par les flammes (01:07). Celles-ci pourraient rappeler le napalm d’un apocalypse now (1979, Francis Ford Coppola) , mais pourrait aussi être une sorte de prévention écologique face à l’étau qui se ressert autour de l’environnement, et sur l’homme fauchant les forêts. Le « regarde moi jusqu’à demain » serait alors une référence à la nature ou à une histoire d’amour, les deux menacés par le temps.
Antoine reprend ses esprits, continue sa route, les jambes se lèvent devant lui (01:24) lui proposant un large panel de chattes, mais! Ce n’est pas celle là qu’il désire, il s’échappe vers celle qui l’attire.
Toujours appelé par le corps (01:32) il voit beaucoup d’urnes, mais n’a qu’une lettre à poster.. (malaise - flip).
On aperçoit sur son trajet, un poster de « attack of the 50 feet woman » (1958, Nathan Juran) (01:36), nous annonçant le plan de fin sur cette femme gigantesque dans laquelle il se plongera. Traversant les couloirs, il est absorbé par cette femme inerte devant son meuble coiffeuse (02:00), it’s a trap!
Il ressombre alors dans un nouveau décor, deux références importantes dans cette scène, l’une envers Under the skin (2013, Jonathan Glazer) avec un plan similaire où le personnage de Scarlett Johansson s’empare de sa victime, les enlisant sensuellement dans un liquide noir tout en se dénudant. Elle piège les hommes en les charmant.
La deuxième référence évoque une des déesse Hindoue possédant 4 bras, Shiva la déesse de la destruction et Lakshmi la déesse de la beauté et la prospérité.
Le plan rapproché sur l’entre jambe de cette femme laisse penser à deux peintures de Gustave Courbet ; « l’origine du monde » (1866), puis le regard d’Antoine dans le morceau de miroir rappel celui du tableau « le désespéré » (1845).
L’aspect tranchant et brisé du verre nous ramène inévitablement à la condition de cette relation.
Petite parenthèse sur le second protagoniste mâle : on le voit au début, jouant sur l’écran à exterminer des araignées. Il suit le même trajet, mais celui-ci ne le mène pas à la même finalité que son ami. Il a une vision plus réel, il n’est pas pris au piège par ce fantasme de sensualité.



Ce ne sont que des hypothèses, mais c’est l’analyse que je me fais du clip, et les différentes références que j’ai pu observer. N’hésitez pas à compléter si vous le souhaitez.



All comments from YouTube:

Carail TV

Un génie, avec une vision des choses incroyablement folle ! Merci pour les sensations que tes sons procures !

Bill Win's

procurent ;)

Captain DRAW

T'écoute lommepal Carail?

Studio Avalanche {O}

tiens une notif gratuite puisque personne ne t'as répondu :)

Imane Mellouki

Je suis venue trop tôt, je reviendrai quand les analystes aurons fait leur travail.

Hisoka

reviens

Djaias

slt tout le monde :)))je viens de faire un cover de la déprime de Mastu j'aimerais vraiment avoir le plus d'avis possible ça m'aiderai beaucoup .
Merci d'avance : )
https://www.youtube.com/watch?v=pnKE-fzgwp8

HellMum

He suis tellement fan des analyses sous les clips d Antoine. Je suis curieuse de savoir ce qu il en pense.

Amine Roty

oui surtout ne le faites pas chez vous laissez les pro le faire

Sergio Marquina

Sébastien Graux c’est toi qui ne sait pas lire il a bien écrit « sans heure sans réseau » alors fait attention à bien lire la prochaine fois SVP

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