Le Restaurant Vide
Serge Lama Lyrics
Jump to: Overall Meaning ↴ Line by Line Meaning ↴
J'aime entendre l'écho des phrases refroidies.
Cette conversation muette qu'ont les chaises
En groupe, sous le lustre éteint l'après-midi.
Déjà fanées les fleurs deviennent funéraires
Et la tapisserie est un ciel sans saveur,
L'ensemble a comme un goût de mort et de mystère
Les vitres n'ont d'éclat que ce que le tissu
Des rideaux laisse filtrer peut-être.
Laisse tomber l'été, baîller une fenêtre.
Et l'horloge tranquille a un air au-dessus,
Elle règne sur ce silence qui converse
Et que trouve parfois au-dehors une averse,
Sur les porte-manteaux dorment les pardessus.
Dans un restaurant vide où les mouches se taisent,
J'aime entendre l'écho des phrases refroidies.
Cette conversation muette qu'ont les chaises
En groupe, sous le lustre éteint l'après-midi
Serge Lama's song "Le Restaurant Vide" paints a vivid picture of a desolate, forlorn setting, the titular empty restaurant. The very atmosphere is imbued with a sense of death and mystery, as flowers wilt and fade, and the color drains from the room under the pale winter light. The only sounds to be heard are the murmurings of inanimate objects, like the chairs conversing mutely with one another, or the clock seeming to reign over this eerie quiet.
It's as if this place were in a suspended state, neither quite alive nor dead, but somewhere in between. Lama's description is so precise and evocative that even the smallest details stand out, such as the only glint of light coming from the curtains filtering it weakly through the windows. And yet, amidst all this emptiness, there is a beauty to be found, a melancholy appreciation of the unique qualities of this scene, as if even decay can hold a certain allure.
Line by Line Meaning
Dans un restaurant vide où les mouches se taisent,
In an empty restaurant where flies are silent,
J'aime entendre l'écho des phrases refroidies.
I like to hear the echoes of cooled down phrases.
Cette conversation muette qu'ont les chaises
This silent conversation that chairs have
En groupe, sous le lustre éteint l'après-midi.
In groups, under the extinguished chandelier in the afternoon.
Déjà fanées les fleurs deviennent funéraires
The flowers, already faded, become funereal.
Et la tapisserie est un ciel sans saveur,
And the tapestry is a tasteless sky.
L'ensemble a comme un goût de mort et de mystère
The whole atmosphere has a taste of death and mystery.
Quand le faux jour d'hiver délave les couleurs.
When the false winter light washes out the colors.
Les vitres n'ont d'éclat que ce que le tissu
The windows are only as bright as the fabric
Des rideaux laisse filtrer peut-être.
Perhaps allowed to filter through the curtains.
Laisse tomber l'été, baîller une fenêtre.
Forget about summer, let a window yawn open.
Et l'horloge tranquille a un air au-dessus,
And the tranquil clock has an air above,
Elle règne sur ce silence qui converse
It reigns over this conversing silence
Et que trouve parfois au-dehors une averse,
And occasionally, a shower outside finds its way in,
Sur les porte-manteaux dorment les pardessus.
On the coat racks, the overcoats sleep.
Dans un restaurant vide où les mouches se taisent,
In an empty restaurant where flies are silent,
J'aime entendre l'écho des phrases refroidies.
I like to hear the echoes of cooled down phrases.
Cette conversation muette qu'ont les chaises
This silent conversation that chairs have
En groupe, sous le lustre éteint l'après-midi.
In groups, under the extinguished chandelier in the afternoon.
Contributed by Addison L. Suggest a correction in the comments below.
Alain Cubeddu
Dans un restaurant vide où les mouches se taisent,
J'aime entendre l'écho des phrases refroidies.
Cette conversation muette qu'ont les chaises
En groupe, sous le lustre éteint l'après-midi.
Déjà fanées les fleurs deviennent funéraires
Et la tapisserie est un ciel sans saveur,
L'ensemble a comme un goût de mort et de mystère
Quand le faux jour d'hiver délave les couleurs.
Les vitres n'ont d'éclat que ce que le tissu
Des rideaux laisse filtrer peut-être.
Laisse tomber l'été, baîller une fenêtre.
Et l'horloge tranquille a un air au-dessus,
Elle règne sur ce silence qui converse
Et que trouve parfois au-dehors une averse,
Sur les porte-manteaux dorment les pardessus.
Dans un restaurant vide où les mouches se taisent,
J'aime entendre l'écho des phrases refroidies.
Cette conversation muette qu'ont les chaises
En groupe, sous le lustre éteint l'après-midi.
: Serge LAMA, Yves GILBERT
David Che
La prouesse de rendre mélodieux le Silence !!! Bravo
souty Cornez
👍👍👍
serge blanchet
Mon père disait ;un poète c'est celui qui est capable d'écrire un poème en regardant une ampoule .
Fantômas
Une véritable force descriptive, digne des plus beaux textes.
Bravo Monsieur Lama!
Daniel Delaunay
Tout est beau chez Lama il y a vraiment rien a jeter ......Magnifique . Je l'ai vu en début d'année a Caen c'était terrible...émouvant ...... enfin superbe
MUMU
tout est beau oui tout est magnifique géant
Matthieu Le Donge
Sublime.
serge blanchet
Cette chanson est extraordinaire
FrancoiS
Et ben voilà, prémonitoire, le beau, le grand Serge
NJ L
Le dernier des plus grands...