Romain Humeau is a French rock singer, he's also the leader-singer of the band Eiffel.
Artichaut
Romain Humeau Lyrics
We have lyrics for these tracks by Romain Humeau:
Amour Par la fenêtre d'un bout de bar À la pointe d'une…
Beaut%C3%A9 Du Diable BEAUTÉ DU DIABLE Beauté Beauté du Diable C'est bien toi tout…
Beauté Du Diable BEAUTÉ DU DIABLE Beauté Beauté du Diable C'est bien toi tout…
Ce soir les gens La ville s'embrasait le temps d'une Gitane Au lointain bleu-…
Collateral Tout là-haut Pouvoirs au coude-à-coude Plus rien n'est loin …
Échos Tournez planètes En grâce, en baisers dans le cou À nous, jo…
Futures Someday, they'll give us back the choice Choice of a true…
Marjane Au fond du couloir Résonne un cri Petit bonze Au pouls du né…
Paris Tu es d'un froid tout sale Qui de gare en gare Porté…
Prends Ma Main Avant que le temps ne soit venu Et que la Faucheuse…
Sans faire exprès J'aurais traversé La ville de long en large Juste pour t'y…
Saragosse Sur les longs chemins bleus de Saragosse Nymphes et lubies t…
Something I Can't Touch Autumn of the patriarch ls falling on the Marble Arch Here I…
Struggle Inside Tu n'es pas tout seul Aux quatre coins D'un soleil touchant …
Tensional She came along in a rutilant style Spies to be a…
Toi Puisque la vie est ainsi Et que nous n'sommes pas comme…
Une Vie Invisible Je n'oserais jamais Te regarder en face La beauté parfois …
Velours de gosse J'me sens comme toi Du gang des mines de rien Arpentant d'im…
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valdoror
çà me rappelle le guignon de S.Mallarmé Au-dessus du bétail ahuri des humains
Bondissaient en clartés les sauvages crinières
Des mendieurs d'azur le pied dans nos chemins.
Un noir vent sur leur marche éployé pour bannières
La flagellait de froid tel jusque dans la chair,
Qu'il y creusait aussi d'irritables ornières.
Toujours avec l'espoir de rencontrer la mer,
Ils voyageaient sans pain, sans bâtons et sans urnes,
Mordant au citron d'or de l'idéal amer.
La plupart râla dans les défilés nocturnes,
S'enivrant du bonheur de voir couler son sang,
Ô Mort le seul baiser aux bouches taciturnes !
Leur défaite, c'est par un ange très puissant
Debout à l'horizon dans le nu de son glaive :
Une pourpre se caille au sein reconnaissant.
Ils tètent la douleur comme ils tétaient le rêve
Et quand ils vont rythmant des pleurs voluptueux
Le peuple s'agenouille et leur mère se lève.
Ceux-là sont consolés, sûrs et majestueux ;
Mais traînent à leurs pas cent frères qu'on bafoue,
Dérisoires martyrs de hasards tortueux.
Le sel pareil des pleurs ronge leur douce joue,
Ils mangent de la cendre avec le même amour,
Mais vulgaire ou bouffon le destin qui les roue.
Ils pouvaient exciter aussi comme un tambour
La servile pitié des races à voix ternes,
Egaux de Prométhée à qui manque un vautour !
Non, vils et fréquentant les déserts sans citerne,
Ils courent sous le fouet d'un monarque rageur,
Le Guignon, dont le rire inouï les prosterne.
Amants, il saute en croupe à trois, le partageur !
Puis le torrent franchi, vous plonge en une mare
Et laisse un bloc boueux du blanc couple nageur.
Grâce à lui, si l'un souffle à son buccin bizarre,
Des enfants nous tordront en un rire obstiné
Qui, le poing à leur cul, singeront sa fanfare.
Grâce à lui, si l'une orne à point un sein fané
Par une rose qui nubile le rallume,
De la bave luira sur son bouquet damné.
Et ce squelette nain, coiffé d'un feutre à plume
Et botté, dont l'aisselle a pour poils vrais des vers,
Est pour eux l'infini de la vaste amertume.
Vexés ne vont-ils pas provoquer le pervers,
Leur rapière grinçant suit le rayon de lune
Qui neige en sa carcasse et qui passe au travers.
Désolés sans l'orgueil qui sacre l'infortune,
Et tristes de venger leurs os de coups de bec,
Ils convoitent la haine, au lieu de la rancune.
Ils sont l'amusement des racleurs de rebec,
Des marmots, des putains et de la vieille engeance
Des loqueteux dansant quand le broc est à sec.
Les poètes bons pour l'aumône ou la vengeance,
Ne connaissant le mal de ces dieux effacés,
Les disent ennuyeux et sans intelligence.
" Ils peuvent fuir ayant de chaque exploit assez,
" Comme un vierge cheval écume de tempête
" Plutôt que de partir en galops cuirassés.
" Nous soûlerons d'encens le vainqueur dans la fête :
" Mais eux, pourquoi n'endosser pas, ces baladins,
" D'écarlate haillon hurlant que l'on s'arrête ! "
Quand en face tous leur ont craché les dédains,
Nuls et la barbe à mots bas priant le tonnerre,
Ces héros excédés de malaises badins
Vont ridiculement se pendre au réverbère.
Leitmotiv Officiel
Superbe album. Morceau aérien... sublime.
Marion Pradié
Un clip très épuré et simple dans lala beauté du passage, et du son, THE SON.
Michel Hallez
Comme toujours aussi bon. Merci Romain.
Jean Fastenackels
Très belle mélodie, belle recherche musicale , s'est çà un musicien complet !
Jacques Lachkar
Un des meilleurs morceaux de Mousquetaire #2 mais tout l’album est superbe !
Isabelle Hermier-Brissaud
Une de mes préférées de l'album...mais en fait elles sont toutes mes préférées ! :))
valdoror
çà me rappelle le guignon de S.Mallarmé Au-dessus du bétail ahuri des humains
Bondissaient en clartés les sauvages crinières
Des mendieurs d'azur le pied dans nos chemins.
Un noir vent sur leur marche éployé pour bannières
La flagellait de froid tel jusque dans la chair,
Qu'il y creusait aussi d'irritables ornières.
Toujours avec l'espoir de rencontrer la mer,
Ils voyageaient sans pain, sans bâtons et sans urnes,
Mordant au citron d'or de l'idéal amer.
La plupart râla dans les défilés nocturnes,
S'enivrant du bonheur de voir couler son sang,
Ô Mort le seul baiser aux bouches taciturnes !
Leur défaite, c'est par un ange très puissant
Debout à l'horizon dans le nu de son glaive :
Une pourpre se caille au sein reconnaissant.
Ils tètent la douleur comme ils tétaient le rêve
Et quand ils vont rythmant des pleurs voluptueux
Le peuple s'agenouille et leur mère se lève.
Ceux-là sont consolés, sûrs et majestueux ;
Mais traînent à leurs pas cent frères qu'on bafoue,
Dérisoires martyrs de hasards tortueux.
Le sel pareil des pleurs ronge leur douce joue,
Ils mangent de la cendre avec le même amour,
Mais vulgaire ou bouffon le destin qui les roue.
Ils pouvaient exciter aussi comme un tambour
La servile pitié des races à voix ternes,
Egaux de Prométhée à qui manque un vautour !
Non, vils et fréquentant les déserts sans citerne,
Ils courent sous le fouet d'un monarque rageur,
Le Guignon, dont le rire inouï les prosterne.
Amants, il saute en croupe à trois, le partageur !
Puis le torrent franchi, vous plonge en une mare
Et laisse un bloc boueux du blanc couple nageur.
Grâce à lui, si l'un souffle à son buccin bizarre,
Des enfants nous tordront en un rire obstiné
Qui, le poing à leur cul, singeront sa fanfare.
Grâce à lui, si l'une orne à point un sein fané
Par une rose qui nubile le rallume,
De la bave luira sur son bouquet damné.
Et ce squelette nain, coiffé d'un feutre à plume
Et botté, dont l'aisselle a pour poils vrais des vers,
Est pour eux l'infini de la vaste amertume.
Vexés ne vont-ils pas provoquer le pervers,
Leur rapière grinçant suit le rayon de lune
Qui neige en sa carcasse et qui passe au travers.
Désolés sans l'orgueil qui sacre l'infortune,
Et tristes de venger leurs os de coups de bec,
Ils convoitent la haine, au lieu de la rancune.
Ils sont l'amusement des racleurs de rebec,
Des marmots, des putains et de la vieille engeance
Des loqueteux dansant quand le broc est à sec.
Les poètes bons pour l'aumône ou la vengeance,
Ne connaissant le mal de ces dieux effacés,
Les disent ennuyeux et sans intelligence.
" Ils peuvent fuir ayant de chaque exploit assez,
" Comme un vierge cheval écume de tempête
" Plutôt que de partir en galops cuirassés.
" Nous soûlerons d'encens le vainqueur dans la fête :
" Mais eux, pourquoi n'endosser pas, ces baladins,
" D'écarlate haillon hurlant que l'on s'arrête ! "
Quand en face tous leur ont craché les dédains,
Nuls et la barbe à mots bas priant le tonnerre,
Ces héros excédés de malaises badins
Vont ridiculement se pendre au réverbère.
REVUE PERSONA
J'aime tant ce morceau ! A très vite mousquetaire !!!
Philippe Guianvarc'h
bouleversant, quel talent !
Karim Benamor
Merci Radio Neo pour cette sublime découverte.