Avec Le Temps
Alain Bashung Lyrics


Jump to: Overall Meaning ↴  Line by Line Meaning ↴

Avec le temps

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
On oublie le visage et l'on oublie la voix
Le coeur quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller
Chercher plus loin, faut laisser faire et c'est très bien
Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
L'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie
L'autre qu'on devinait au détour d'un regard
Entre les mots, entre les lignes et sous le fard
D'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit
Avec le temps tout s'évanouit

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
Mêm' les plus chouett's souv'nirs ça t'a un' de ces gueules
A la Gal'rie j'Farfouille dans les rayons d'la mort
Le samedi soir quand la tendresse s'en va tout' seule

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
L'autre à qui l'on croyait, pour un rhume, pour un rien
L'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux
Pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous
Devant quoi l'on s'trainait comme trainent les chiens
Avec le temps, va, tout va bien

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
On oublie les passions et l'on oublie les voix
Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
Ne rentre pas trop tard, surtout ne prend pas froid

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
Et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu
Et l'on se sent glacé dans un lit de hasard
Et l'on se sent tout seul peut-être mais peinard
Et l'on se sent floué par les années perdues




Alors vraiment
Avec le temps on n'aime plus

Overall Meaning

The song "Avec Le Temps" by Alain Bashung is a poignant reflection on the experience of time and the inevitability of loss. The lyrics speak to the idea that as time goes by, everything fades away, including memories, relationships, and even one's own sense of self. The opening lines of the song set the tone: "Avec le temps... tout s'en va" ("With time, everything disappears"). This phrase is repeated throughout the song, emphasizing the central theme of transience.


Throughout the song, Bashung uses vivid imagery to describe the various things that slip away with time. He speaks of forgetting faces and voices, of cherished loves who have become strangers, and of treasured memories that have lost their luster. He also touches on the idea of aging and mortality, describing how one can feel "blanchi comme un cheval fourbu" ("bleached like a worn-out horse") and "glacé dans un lit de hasard" ("frozen in a bed of chance").


Despite the melancholy tone of the song, there is also a sense of acceptance and even peace in the face of loss. Bashung suggests that there is a certain liberation in letting go: "Faut laisser faire et c'est très bien" ("We must let it be, and that's just fine"). Ultimately, he concludes that with time, one no longer loves in the same way, but this acceptance of the passing of time is itself a form of love.


Line by Line Meaning

Avec le temps...
As time goes by...


Avec le temps, va, tout s'en va
With time, everything fades away


On oublie le visage et l'on oublie la voix
Faces and voices are forgotten


Le coeur quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller Chercher plus loin, faut laisser faire et c'est très bien
When the heart stops beating, there's no point in searching anymore, just let it be and it's alright


L'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie
The other one we loved, whom we searched for in the rain


L'autre qu'on devinait au détour d'un regard Entre les mots, entre les lignes et sous le fard D'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit
The other one we sensed in a glance, between words, between lines, and under the guise of a disguised promise that disappears into the night


Avec le temps tout s'évanouit
With time, everything fades away


Mêm' les plus chouett's souv'nirs ça t'a un' de ces gueules A la Gal'rie j'Farfouille dans les rayons d'la mort Le samedi soir quand la tendresse s'en va tout' seule
Even the best memories have a grimace, at the Gallery I rummage through the death racks on a Saturday night when tenderness departs alone


L'autre à qui l'on croyait, pour un rhume, pour un rien L'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux Pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous Devant quoi l'on s'trainait comme trainent les chiens
The other one we trusted, for a cold, for nothing, to whom we gave wind and jewels, for whom we would have sold our soul for a few pennies, before whom we trailed like dogs


Avec le temps, va, tout va bien
With time, all is well


On oublie les passions et l'on oublie les voix Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens Ne rentre pas trop tard, surtout ne prend pas froid
Passions and voices are forgotten, the ones that whispered to you the words of poor people, don't come home too late, especially don't catch a cold


Et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu Et l'on se sent glacé dans un lit de hasard Et l'on se sent tout seul peut-être mais peinard Et l'on se sent floué par les années perdues
And you feel whitened like a tired horse, and you feel frozen in a random bed, and you feel maybe lonely but peaceful, and you feel cheated by lost years


Alors vraiment Avec le temps on n'aime plus
So really, with time, we don't love anymore




Contributed by Wyatt F. Suggest a correction in the comments below.
To comment on or correct specific content, highlight it

Genre not found
Artist not found
Album not found
Song not found
Comments from YouTube:

olivier jaber

Quelle belle interprétation, une fois de plus Alain Bashung s'approprie toutes les chansons qu'il interprète. Merci.

Adèle

Cette version est la plus poignante, la plus pénétrante, la plus terrible, la plus belle de toutes

Sandrine Vaudry

La plus belle reprise d'Alain Bashung 🌟🎵

Christophe Vixouze

Bravo et merci pour ce moment d'émotion ! On dirait que la vidéo a été faite pour cette version de Baschung !

Tan Goo

quelle reprise hallucinante, vraiment touchant le Bashung :-))

alain lamarque

j'aime beaucoup cette version tres originale de bashung ; vraiment superbe!

Richard Martineau

Léo, Dalida qu'on l'aime ou pas, vous cher Grand Frère... 3 écorchés vifs pour un texte ultime et moléculaire, une mélodie pénétrante... A vous pour toujours, vous êtes en nous. Richard

micasa65

version très personnelle d'une magnifique chanson de Léo (sur sa méga-compli : A perte de vue) ... merci Bashung

Dalido Cédric

C"est puissant! je découvre avec le temps!

Christophe Barelle

Très belle reprise

More Comments

More Versions