The most iconic song to many French people, and possibly the song that put him on the map, was the huge 70's French hit "Laisse Béton" (the story - told with a great deal of humour - of someone who enters a bar and gets mugged for everything he owns, from his leather jacket, to his jeans, his boots, and ends up in an alley without any clothes on).
Renaud 'came back' in 2002 with a huge hit 'Manhattan-Kaboul' (featuring Belgian singer Axelle Red), comparing the lives of a Puerto Rican in NYC to an Afghan girl in Kabul in 2001. This song catapulted his latest album to the top of the charts and earned him various awards in France. His latest album was published in october 2006 and was called "Rouge sang".
Pondichéry
Renaud Lyrics
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Qu’on lave nos bagnoles
Qu’on nettoie nos salades
Nos chiens, nos culs, nos grolles,
Et l’eau potable encore
Coule dans nos toilettes
Irrigue nos récoltes
Elle arrose nos fleurs
Nos pelouses, nos parterres,
Nos lessives ont l’honneur
D’une eau limpide et claire
Elle coule en abondance
Aux fontaines Wallace
Mais laisse à ma conscience
Comme un goût dégueulasse
Comme un goût dégueulasse
Car à Pondichéry
Les enfants sont crasseux
Boivent à l’eau croupie
D’un marigot bourbeux
Et parc’qu’en Somalie
Des femmes meurent chaque jour
À tirer l’eau d’un puits
Asséché pour toujours
Asséché pour toujours
Combien dépensons-nous
Dans nos contrées prospères
Pour nourrir nos toutous
Compagnons de misère
Pour offrir à nos chats
Les plus belles litières
Les gaver de foie gras
En barquettes légères
Le prix d’un toilettage,
Vaccin, vétérinaire
Nourrirait le village
D’une tribu berbère
J’aime aussi ces bestioles
Pas jusqu’au fanatisme
Mais parfois me révolte
Devant tant d’égoïsme
Devant tant d’égoïsme
Car à Pondichéry
L’enfant dort dans la rue
La décharge est pour lui
Quand nos chiens sont repus
Et parc’qu’en Somalie
L’âne reçoit des coups
Même s’il sauve des vies
En trimant plus que nous
En trimant plus que nous
Combien de cris, de plaintes
Dans nos pays nantis
Pour la moindre des atteintes
À notre train de vie
Travailler toujours moins
Toujours plus posséder
C’est le credo commun
Du bourge à l’ouvrier
Marxisme et capital
Corollaire l’un de l’autre
C’est la même lutte finale
Nos gueules avant les vôtres
Sellières ou Laguillier
Tous pauvres pour la seconde
Que des riches pour l’premier
Et quoi pour le tiers-monde
Et quoi pour le tiers-monde
Car à Pondichéry
L’urgence c’est de vivre
Le confort ou l’ennui
Ne sont que dans les livres
Et parc’qu’en Somalie
La liberté se gagne
Lorsque tombe la pluie
Sur le désert infâme
Car à Pondichéry
Ils ignorent ma chanson
Qui avoue nos folies
Et demande pardon
Et parc’qu’en Somalie
Où les mots n’peuvent rien
La misère et l’oubli
N’auront jamais de fin
N’auront jamais de fin
In Renaud's song "Pondichéry," he discusses the contrast between the affluent Western world and the poverty and struggles faced by those in developing countries. He highlights the irony of using clean drinking water to wash cars and clean personal items when people in places like Pondichéry and Somalia are forced to drink from stagnant and polluted water sources. He also discusses the excessive spending on pets in the West, when that money could instead be used to support struggling villages and tribes. Renaud acknowledges his love for animals but also expresses frustration with the selfishness and lack of awareness in Western society.
Renaud highlights the alarming statistics of children living on the streets in Pondichéry and drinking contaminated water from a muddy swamp, while our pets have access to luxurious food and shelter. Similarly, Renaud notes how in Somalia, women are forced to draw water from an empty well, even though their hard work and toil helps to save lives. Renaud expresses the importance of living a more simple and humble life, rather than striving for constant luxury and excess.
Line by Line Meaning
C’est bien à l’eau potable
Qu’on lave nos bagnoles
Qu’on nettoie nos salades
Nos chiens, nos culs, nos grolles,
We use drinkable water to wash our cars, clean our salads, our dogs, our asses, and our shoes.
Et l’eau potable encore
Coule dans nos toilettes
Irrigue nos récoltes
Et nous lave la tête
Drinkable water also flows into our toilets, irrigates our crops, and washes our heads.
Elle arrose nos fleurs
Nos pelouses, nos parterres,
Nos lessives ont l’honneur
D’une eau limpide et claire
Drinkable water also nourish our flowers, lawns, and gardens. It's a privilege to have such a clear water for our laundry.
Elle coule en abondance
Aux fontaines Wallace
Mais laisse à ma conscience
Comme un goût dégueulasse
Comme un goût dégueulasse
Drinkable water flows abundantly to the Wallace fountains, but it leaves a bitter taste in my conscience.
Car à Pondichéry
Les enfants sont crasseux
Boivent à l’eau croupie
D’un marigot bourbeux
In Pondicherry, children are dirty and drink from a murky pond.
Et parc’qu’en Somalie
Des femmes meurent chaque jour
À tirer l’eau d’un puits
Asséché pour toujours
Asséché pour toujours
In Somalia, women die every day while drawing water from a well that has dried up forever.
Combien dépensons-nous
Dans nos contrées prospères
Pour nourrir nos toutous
Compagnons de misère
How much do we spend in our prosperous countries to feed our dogs, our companions in misery?
Pour offrir à nos chats
Les plus belles litières
Les gaver de foie gras
En barquettes légères
We offer our cats the best litter boxes and feed them with light packages of foie gras.
Le prix d’un toilettage,
Vaccin, vétérinaire
Nourrirait le village
D’une tribu berbère
The cost of grooming, vaccinations, and vets for our pets can feed a Berber village.
J’aime aussi ces bestioles
Pas jusqu’au fanatisme
Mais parfois me révolte
Devant tant d’égoïsme
Devant tant d’égoïsme
I also love these creatures, but sometimes I get angry at the selfishness that goes with it.
Car à Pondichéry
L’enfant dort dans la rue
La décharge est pour lui
Quand nos chiens sont repus
In Pondicherry, children sleep on the streets and search for scraps in the garbage dump while our dogs are well-fed.
Et parc’qu’en Somalie
L’âne reçoit des coups
Même s’il sauve des vies
En trimant plus que nous
En trimant plus que nous
In Somalia, donkeys are beaten even though they save lives by working harder than us.
Combien de cris, de plaintes
Dans nos pays nantis
Pour la moindre des atteintes
À notre train de vie
We cry and complain in our privileged countries, even for the slightest infringement on our lifestyle.
Travailler toujours moins
Toujours plus posséder
C’est le credo commun
Du bourge à l’ouvrier
The common motto for both the bourgeois and the worker is to work less while owning more.
Marxisme et capital
Corollaire l’un de l’autre
C’est la même lutte finale
Nos gueules avant les vôtres
Marxism and capitalism are two sides of the same struggle, and it’s our faces before yours.
Sellières ou Laguillier
Tous pauvres pour la seconde
Que des riches pour l’premier
Et quoi pour le tiers-monde
Et quoi pour le tiers-monde
Whether Sellières or Laguillier, we all become poor at some point. But what about the third world?
Car à Pondichéry
L’urgence c’est de vivre
Le confort ou l’ennui
Ne sont que dans les livres
In Pondicherry, the priority is to survive, comfort or boredom are just bookish concepts.
Et parc’qu’en Somalie
La liberté se gagne
Lorsque tombe la pluie
Sur le désert infâme
In Somalia, liberty is available only when rain comes to their infamous desert.
Car à Pondichéry
Ils ignorent ma chanson
Qui avoue nos folies
Et demande pardon
In Pondicherry, my song about our madness and plea for forgiveness goes unnoticed.
Et parc’qu’en Somalie
Où les mots n’peuvent rien
La misère et l’oubli
N’auront jamais de fin
N’auront jamais de fin
In Somalia, words are powerless, and misery and oblivion will never end.
Lyrics © CECI CELA
Written by: Alain Lanty, Renaud Sechan
Lyrics Licensed & Provided by LyricFind