In 1961 he married Christine Sèvres. During his carrer, Ferrat has had some difficulty with the authorities owing to his humanist perpective and links with communism.
His most famous songs are: Que serais-je sans toi, Heureux celui qui meurt d'aimer, Potemkine, La montagne, Les feux de Paris, L'amour est cerise and many others.
His lyrics are very much influenced by french poet Aragon.
Les belles étrangères
Jean Ferrat Lyrics
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Et qui se pâment d'aise devant la muleta
Les belles étrangères, sous leur chapeau huppé
Ont le teint qui s'altère à l'heure de l'épée
Allons, laissez-moi rire, on chasse, on tue, on mange
On taille dans le cuir des chaussures, on s'arrange
Et dans les abattoirs où l'on traîne les bœufs
Les belles étrangères, quand montent les clameurs
Se lèvent les premières en se tenant le cœur
Les belles étrangères se jurent à jamais
De chasser Ordóñez de leurs rêves secrets
Allons laissez-moi rire, quand le taureau s'avance
Ce n'est pas par plaisir que le torero danse
C'est que l'Espagne a trop d'enfants pour les nourrir
Qu'il faut parfois choisir la faim ou le taureau
Les belles étrangères, végétariennes ou pas
Quittent leur banc de pierre au milieu du combat
Quittent leur banc de pierre au milieu du combat.
In Jean Ferrat's Les belles étrangères, the songwriter takes a critical look at the practice of bullfighting and the spectators who uphold it. Ferrat addresses the "beautiful foreigners" who attend bullfights and become entranced by the matador's cape. He points out the contradiction in their admiration of the sport and their reaction to the violence of the bull being killed. The color fades from their faces as the reality sets in, and they realize the gruesome nature of what they have witnessed.
Ferrat's lyrics also draw attention to the economic and social factors that contribute to the continuation of bullfighting. He acknowledges that the industry of killing and consuming animals is not limited to bullfighting, but rather it is a part of society as a whole. He refers to the slaughtering of cattle in abattoirs as being no different than the killing of bulls in arenas, and suggests that the decision between hunger or the bull is sometimes a real one.
The repetition of the line "Allons, laissez-moi rire" (Come on, let me laugh) throughout the song emphasizes Ferrat's sarcastic tone and his frustration with those who overlook the brutality of bullfighting. In conclusion, Ferrat discourages the "beautiful foreigners" from dreaming of bullfighting and encourages them to see it for what it really is - a barbaric and cruel practice.
Line by Line Meaning
Les belles étrangères qui vont aux corridas
Foreign beauties who attend bullfights
Et qui se pâment d'aise devant la muleta
And who swoon in delight before the red cape
Les belles étrangères, sous leur chapeau huppé
Foreign beauties, under their fancy hats
Ont le teint qui s'altère à l'heure de l'épée
Their complexion changes at the hour of the sword
Allons, laissez-moi rire, on chasse, on tue, on mange
Come on, let me laugh, we hunt, we kill, we eat
On taille dans le cuir des chaussures, on s'arrange
We cut leather for shoes, we make do
Et dans les abattoirs où l'on traîne les bœufs
And in the slaughterhouses where we drag the cattle
La mort ne vaut guère mieux qu'aux arènes le soir
Death is no better there than in the arenas at night
Les belles étrangères, quand montent les clameurs
Foreign beauties, when the cheers rise
Se lèvent les premières en se tenant le cœur
Are the first to stand up, holding their hearts
Les belles étrangères se jurent à jamais
Foreign beauties swear forever
De chasser Ordóñez de leurs rêves secrets
To chase Ordóñez from their secret dreams
Allons laissez-moi rire, quand le taureau s'avance
Come on, let me laugh, when the bull moves forward
Ce n'est pas par plaisir que le torero danse
The bullfighter doesn't dance for pleasure
C'est que l'Espagne a trop d'enfants pour les nourrir
It's because Spain has too many children to feed
Qu'il faut parfois choisir la faim ou le taureau
That sometimes one must choose between hunger and the bull
Les belles étrangères, végétariennes ou pas
Foreign beauties, whether vegetarian or not
Quittent leur banc de pierre au milieu du combat
Leave their stone bench in the middle of the fight
Quittent leur banc de pierre au milieu du combat.
Leave their stone bench in the middle of the fight.
Lyrics © O/B/O APRA AMCOS
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Natalie
Magnifique chanson merci monsieur FERRAT grand poete grand Respect
daniel beyssac
superbe
Francoise Duprez
Magnifique
Alain Vielmon
Manifique 'musique'belle'chanson de jean' ferrat🌹❤️💙😘💚😅😉😁😂😍🇨🇵🤗😊🧡💛😜🤩💚❤️💙🤲🙌👐👏💅💝💘🦌🐂🐂🐂
eric Herbomel
superbe
Filou Kaina
Ferrat vs Cabrel un partout balle au centre !
Ré00ne E
et la corrida de (cabrel) 2 grands - faut oser et avec talent ! chapeau les artistes
ROELENS Stéphane
Citons aussi Olé! de Renaud, qui fait directement référence à cette chanson
avero avero
Personnellement, je considère cette chanson comme pro corrida, bien que je m'interroge.
En comparant la mort dans les abattoirs et dans les arènes, Jean Ferrat dit que cela revient au même et que nous sommes des hypocrites, ce qui est vrai. Et pourtant, ce n'est pas pareil.
Si l'un se passe à l'abri des regards, vite fait, pas toujours bien fait, c'est pour satisfaire des gens qui trouvent cela normal de manger de la "viande", manger des animaux, manger des mammifères tout comme nous alors que l'autre n'est que pur cinéma, tradition grotesque depuis au moins 200 ans qui satisfait une foule dont je ne peux comprendre la liesse.
Tradition que laissent faire les politiciens en tous genre, Président de la République compris!
Bref, je ne sais que trop penser de l'orientation de cette chanson car elle ne critique pas ouvertement la corrida, ce qui m'a beaucoup déçue de la part de Jean Ferrat.
Laffont Jean-Marc
@Amiante Herrer Je constate qu'il n'y est pas opposé le moins du monde ... "Dans les abattoirs où l'on traîne les boeufs", la mort ne se donne pas en spectacle pour de pseudo-amateurs d'art ! Etre farouchement opposé à la corrida ne signifie pas pour autant qu'on se voile la face sur le devenir des animaux d'élevage.