Les Pavés
Jacques Brel Lyrics


Jump to: Overall Meaning ↴  Line by Line Meaning ↴

J'aime les pavés de ma rue
Petite rue gentille
Où l'on voit les filles
Qui pendent le linge tout blanc
Aux balcons des cours, en riant
Aux garçons qui leur parlent d'amour

J'aime les pavés de ma rue
Ils ont conduit tout petit
Mes petits pas de souris
Au pensionnat du Sacré-Coeur
Ah, je me souviens de l'école
Et des soeurs
Cornettes en auréoles

Et, plus tard, quand on allait danser
Dans les bars du quartier
Les pavés
Aux joues humides de rosée
Ont porté nos pas titubants
En chantant
Les chansons que font sur leur dos
Les sabots des chevaux

J'aime les pavés de ma rue
Ils ont connu ma mie
La belle Lucie
Le jour où on s'est fiancés
Il y avait juste assez de soleil
Pour aimer
Que les autres jours soient pareils

J'aime les pavés de ma rue
Leurs ventres sales ont porté
Feuilles mortes d'été
Mes lettres d'amour jolies
Par la belle jetées au vent
Émouvants
Souvenirs d'une vie

J'aime les pavés de ma rue
Je leur demande souvent
Comme un petit enfant
De ne pas crier trop fort
Sous le chariot qui portera
Mon corps
Dans sa caisse de bois

Pour ne pas troubler ma rue




Petite rue gentille
Où l'on voit les filles . . .

Overall Meaning

The lyrics of Jacques Brel's song "Les pavés" capture the singer's fondness for the cobblestones on the street where he lives. He describes how the girls in the neighbourhood hang their white laundry out to dry on their balconies and laugh at the boys who talk to them of love. The cobblestones have been a part of Brel's life since he was a child taking his "petits pas de souris" (little mouse steps) to the Sacré-Coeur school run by nuns, where they wore "cornettes en auréoles" (headdresses like halos).


Brel reminisces about how the cobblestones have been there through his youth and teenage years, when he sang and stumbled his way home from bars in the neighbourhood. The stones have also borne witness to Brel's romantic history, including his engagement to his love Lucie, their walks on the street and the letters he wrote to her and sent flying in the wind. Brel asks the cobblestones to be gentle when his coffin is carried to the cemetery, so as not to disturb the tranquillity of his beloved street.


Overall, the song is an ode to the simple joys of life, the memories we attach to objects and spaces, and the connections we make with our surroundings. The cobblestones represent not just the physical objects but also the people, experiences and emotions that have shaped Brel's life and made him who he is today.


Line by Line Meaning

J'aime les pavés de ma rue
I have a fondness for the cobblestones of my street


Petite rue gentille
A lovely little street


Où l'on voit les filles
Where we can see the girls


Qui pendent le linge tout blanc
Who hang white laundry


Aux balcons des cours, en riant
On the balconies of the courtyards, laughing


Aux garçons qui leur parlent d'amour
At the boys who speak of love to them


Ils ont conduit tout petit
They guided me when I was little


Mes petits pas de souris
My tiny mouse steps


Au pensionnat du Sacré-Coeur
To the Sacred Heart boarding school


Ah, je me souviens de l'école
Ah, I remember school


Et des soeurs
And the sisters


Cornettes en auréoles
Wearing cornettes like halos


Et, plus tard, quand on allait danser
And later, when we went dancing


Dans les bars du quartier
In the bars of the neighborhood


Les pavés
The cobblestones


Aux joues humides de rosée
With dew on their damp cheeks


Ont porté nos pas titubants
Carrying our staggering steps


En chantant
Singing


Les chansons que font sur leur dos
The songs made by the horses' hooves


Les sabots des chevaux
On their backs


Ils ont connu ma mie
They knew my sweetheart


La belle Lucie
Beautiful Lucie


Le jour où on s'est fiancés
The day we got engaged


Il y avait juste assez de soleil
There was just enough sun


Pour aimer
To love


Que les autres jours soient pareils
So that the other days might be the same


Leurs ventres sales ont porté
Their dirty bellies carried


Feuilles mortes d'été
Dead leaves of summer


Mes lettres d'amour jolies
My pretty love letters


Par la belle jetées au vent
Thrown to the wind by my beloved


Émouvants
Touching


Souvenirs d'une vie
Memories of a life


Je leur demande souvent
I often ask them


Comme un petit enfant
Like a little child


De ne pas crier trop fort
Not to cry out too loudly


Sous le chariot qui portera
Under the cart that will carry


Mon corps
My body


Dans sa caisse de bois
In its wooden box


Pour ne pas troubler ma rue
So as not to disturb my street


Petite rue gentille
Lovely little street


Où l'on voit les filles . . .
Where we can see the girls...




Contributed by Grace C. Suggest a correction in the comments below.
To comment on or correct specific content, highlight it

Genre not found
Artist not found
Album not found
Song not found
Most interesting comments from YouTube:

ferro cinque

C'était au temps où Bruxelles rêvait
C'était au temps du cinéma muet
C'était au temps où Bruxelles chantait
C'était au temps où Bruxelles bruxellait
Place de Broukère on voyait des vitrines
Avec des hommes des femmes en crinoline
Place de Broukère on voyait l'omnibus
Avec des femmes des messieurs en gibus
Et sur l'impériale
Le cœur dans les étoiles
Il y avait mon grand-père
Il y avait ma grand-mère
Il était militaire
Elle était fonctionnaire
Il pensait pas elle pensait rien
Et on voudrait que je sois malin
C'était au temps où Bruxelles chantait
C'était au temps du cinéma muet
C'était au temps où Bruxelles rêvait
C'était au temps où Bruxelles bruxellait
Sur les pavés de la place Sainte-Catherine
Dansaient les hommes les femmes en crinoline
Sur les pavés dansaient les omnibus
Avec des femmes des messieurs en gibus
Et sur l'impériale
Le cœur dans les étoiles
Il y avait mon grand-père
Il y avait ma grand-mère
Il avait su y faire
Elle l'avait laissé faire
Ils l'avaient donc fait tous les deux
Et on voudrait que je sois sérieux
C'était au temps où Bruxelles rêvait
C'était au temps du cinéma muet
C'était au temps où Bruxelles dansait
C'était au temps où Bruxelles bruxellait
Sous les lampions de la place Sainte-Justine
Chantaient les hommes les femmes en crinoline
Sous les lampions dansaient les omnibus
Avec des femmes des messieurs en gibus
Et sur l'impériale
Le cœur dans les étoiles
Il y avait mon grand-père
Il y avait ma grand-mère
Il attendait la guerre
Elle attendait mon père
Ils étaient gais comme le canal
Et on voudrait que j'aie le moral
C'était au temps où Bruxelles rêvait
C'était au temps du cinéma muet
C'était au temps où Bruxelles chantait
C'était au temps où Bruxelles bruxellait



GALPIER SYLVIANE

C'était au temps où Bruxelles rêvait
C'était au temps du cinéma muet
C'était au temps où Bruxelles chantait
C'était au temps où Bruxelles bruxellait

Place de Broukère on voyait des vitrines
Avec des hommes des femmes en crinoline
Place de Broukère on voyait l'omnibus
Avec des femmes des messieurs en gibus
Et sur l'impériale
Le cœur dans les étoiles
Il y avait mon grand-père
Il y avait ma grand-mère
Il était militaire
Elle était fonctionnaire
Il pensait pas elle pensait rien
Et on voudrait que je sois malin

C'était au temps où Bruxelles chantait
C'était au temps du cinéma muet
C'était au temps où Bruxelles rêvait
C'était au temps où Bruxelles bruxellait

Sur les pavés de la place Sainte-Catherine
Dansaient les hommes les femmes en crinoline
Sur les pavés dansaient les omnibus
Avec des femmes des messieurs en gibus
Et sur l'impériale
Le cœur dans les étoiles
Il y avait mon grand-père
Il y avait ma grand-mère
Il avait su y faire
Elle l'avait laissé faire
Ils l'avaient donc fait tous les deux
Et on voudrait que je sois sérieux

C'était au temps où Bruxelles rêvait
C'était au temps du cinéma muet
C'était au temps où Bruxelles dansait
C'était au temps où Bruxelles bruxellait

Sous les lampions de la place Sainte-Justine
Chantaient les hommes les femmes en crinoline
Sous les lampions dansaient les omnibus
Avec des femmes des messieurs en gibus
Et sur l'impériale
Le cœur dans les étoiles
Il y avait mon grand-père
Il y avait ma grand-mère
Il attendait la guerre
Elle attendait mon père
Ils étaient gais comme le canal
Et on voudrait que j'aie le moral

C'était au temps où Bruxelles rêvait
C'était au temps du cinéma muet
C'était au temps où Bruxelles chantait
C'était au temps où Bruxelles bruxellait



Mr Q

C'était au temps où Bruxelles rêvait
C'était au temps du cinéma muet
C'était au temps où Bruxelles chantait
C'était au temps où Bruxelles bruxelait

Place de Broukère on voyait des vitrines
Avec des hommes des femmes en crinoline
Place de Broukère on voyait l'omnibus
Avec des femmes des messieurs en gibus
Et sur l'impériale
Le cœur dans les étoiles
Y avait mon grand-père
Y avait ma grand-mère
Il était militaire
Elle était fonctionnaire
Il pensait pas elle pensait rien
Et on voudrait qu'je sois malin

C'était au temps où Bruxelles chantait
C'était au temps du cinéma muet
C'était au temps où Bruxelles rêvait
C'était au temps où Bruxelles bruxelait

Sur les pavés de la place Sainte-Catherine
Dansaient les hommes les femmes en crinoline
Sur les pavés dansaient les omnibus
Avec des femmes des messieurs en gibus
Et sur l'impériale
Le cœur dans les étoiles
Y avait mon grand-père
Y avait ma grand-mère
Il avait su y faire
Elle l'avait laissé faire
Ils l'avaient donc fait tous les deux
Et on voudrait qu'je sois sérieux

C'était au temps où Bruxelles rêvait
C'était au temps du cinéma muet
C'était au temps où Bruxelles dansait
C'était au temps où Bruxelles bruxelait

Sous les lampions de la place Sainte-Justine
Chantaient les hommes les femmes en crinoline
Sous les lampions dansaient les omnibus
Avec des femmes des messieurs en gibus
Et sur l'impériale
Le cœur dans les étoiles
Y avait mon grand-père
Y avait ma grand-mère
Il attendait la guerre
Elle attendait mon père
Ils étaient gais comme le canal
Et on voudrait qu'j'aie le moral

C'était au temps où Bruxelles rêvait
C'était au temps du cinéma muet
C'était au temps où Bruxelles chantait
C'était au temps où Bruxelles bruxelait



All comments from YouTube:

jessy f

Je viens du Québec et je suis aller en Belgique il y a un ans et demi et ces vraiment le plus beau pays avec les gens les plus gentil et chaleureux que j'ai visiter de ma vie se qui ses passer me brise le coeur j'ai quelque amis à Bruxelle et je me suis dépêcher de prendre des nouvelles d'eux et de leur famille heureusement ils allais tous bien mais beaucoup trop non pas eu cette chance

bilal erg

Merci beaucoup pour ce chaleureux message les Canadiens est pour moi l'un des peuple les plus sympa

Beko Turco

C'est sont les québécois les plus gentils..

P.H. R

Les gens du Nord sont sympas je trouve

Marcus Brutus

Tu as ue de la chance, je suis belge et je tombe sur les PIRES personnes de la planète

MrMichem72

+jessy f  Merci à vous qui habitez de l'autre côté de l'Atlantique.....

ferro cinque

C'était au temps où Bruxelles rêvait
C'était au temps du cinéma muet
C'était au temps où Bruxelles chantait
C'était au temps où Bruxelles bruxellait
Place de Broukère on voyait des vitrines
Avec des hommes des femmes en crinoline
Place de Broukère on voyait l'omnibus
Avec des femmes des messieurs en gibus
Et sur l'impériale
Le cœur dans les étoiles
Il y avait mon grand-père
Il y avait ma grand-mère
Il était militaire
Elle était fonctionnaire
Il pensait pas elle pensait rien
Et on voudrait que je sois malin
C'était au temps où Bruxelles chantait
C'était au temps du cinéma muet
C'était au temps où Bruxelles rêvait
C'était au temps où Bruxelles bruxellait
Sur les pavés de la place Sainte-Catherine
Dansaient les hommes les femmes en crinoline
Sur les pavés dansaient les omnibus
Avec des femmes des messieurs en gibus
Et sur l'impériale
Le cœur dans les étoiles
Il y avait mon grand-père
Il y avait ma grand-mère
Il avait su y faire
Elle l'avait laissé faire
Ils l'avaient donc fait tous les deux
Et on voudrait que je sois sérieux
C'était au temps où Bruxelles rêvait
C'était au temps du cinéma muet
C'était au temps où Bruxelles dansait
C'était au temps où Bruxelles bruxellait
Sous les lampions de la place Sainte-Justine
Chantaient les hommes les femmes en crinoline
Sous les lampions dansaient les omnibus
Avec des femmes des messieurs en gibus
Et sur l'impériale
Le cœur dans les étoiles
Il y avait mon grand-père
Il y avait ma grand-mère
Il attendait la guerre
Elle attendait mon père
Ils étaient gais comme le canal
Et on voudrait que j'aie le moral
C'était au temps où Bruxelles rêvait
C'était au temps du cinéma muet
C'était au temps où Bruxelles chantait
C'était au temps où Bruxelles bruxellait

RGZ_Lorenzo

Mdr moi aussi

Dominique Larue Enchantez-vous

merci npour les paroles! Je vais l'apprendre à mes élèves.

Laurent GRIFFON

Ce n'est peut être pas la chanson la plus connue du grand Jacques, mais c'est celle que j'aime le plus par son côté à la fois euphorique et nostalgique.

More Comments

More Versions